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« La tension me laisse à bout de souffle. L’électricité entre nous ne pourrait être plus puissante. Même si je n’ai plus froid tout contre son corps, il me couvre les épaules en quittant sa veste et je ne m’esquive pas cette fois, me pressant même davantage contre lui… dans ses bras. C’est bien réel lorsque je relève la tête pour croiser son regard. Intense, troublant et sincère, il peut chuchoter tout bas :
— Ce soir, ce secret me pesait encore plus que d’habitude.
— Je ne vous demande rien, dis-je en plaçant mon visage en face du sien.
Pour me dresser si haut, j’ai posé les mains sur son torse et me suis hissée sur la pointe des pieds. Il cherche à fuir en remuant légèrement et je sens qu’il regrette déjà de s’être confessé quand mon cœur explose d’un bonheur sans nom. J’attendais depuis si longtemps ce moment où il me verrait, me reconnaîtrait.
— Tu as trouvé le courage de me parler et j’aurais dû avoir celui de me taire. C’est vrai, je suis l’adulte, ton professeur, et je...
Ne le laissant pas terminer, ma bouche cherche une seconde la hauteur de son visage avant que mes lèvres se posent sur les siennes. Il ne lui faut pas plus de temps pour me soulever du sol en m’entourant de ses bras. Échangeant nos positions, Glenn vient me plaquer à un mur et je lâche un long gémissement parfaitement indécent. Je ne touche plus terre, littéralement, mon corps entier engourdi par le froid. L’excitation est encore plus puissante que tout à l’heure. »
Afficher en entier« — Tout ce que tu dis est censé, admet-il d’une voix grave.
Je baisse la tête pour qu’il ne voie pas l’expression de dépit sur mon visage. Toute belle ce soir, mon visage est triste, le cœur n’est plus à la fête.
— Et pourtant..., chuchote-t-il à présent.
Relevant le menton, les larmes aux yeux, je lui en veux de gâcher ce qui aurait dû être l’un de mes plus beaux souvenirs.
Qu’est-ce que je disais ? Chaque fois que je tente d’avancer, Glenn revient me chercher. Il sait qu’il me trouble, il en joue pour mieux me torturer.
Je hausse les sourcils, surprise et l’invite à continuer :
— Pourtant ?
Oui, ma voix est pleine d’espoir et je le serai toujours lorsque Glenn est près de moi, que je respire son parfum, que je scrute son visage… Même dans le froid et l’obscurité.
Je sursaute, puis frissonne violemment lorsqu’il me tend la main. »
Afficher en entier« La passion est plus forte que les codes ou la morale. Elle nous porte plus loin que la vie, nous attirant sur des chemins escarpés pour prendre des virages que l’on ne soupçonnait même pas. »
Afficher en entier« - J’ai essayé de vous oublier, avoué-je tout bas. […] Seulement je ne savais pas qu’en faisant ça, j’allais perdre une partie de moi-même. »
Afficher en entier« L’amour ne suit aucune logique et n’est jamais raisonnable. Il nous prend par surprise, ligote notre cœur, emprisonne notre âme. Tout combat serait vain. Car, lorsqu’il nous touche et s’éveille, l’amour, le vrai, nous dévore de l’intérieur, ne nous octroyant aucune seconde de répit. Ni le jour ni la nuit. »
Afficher en entierPour moi, l’amour a un visage. Grand, brun, barbu et charismatique à souhait dans ses costumes qui semblent avoir été taillés pour lui.
Cet amour a un nom. Glenn Miller. Quand je le prononce, seule le soir, dans mon lit, c’est comme si je goûtais à la plus exquise des friandises de ce monde.
Cet amour est surtout interdit : Glenn est mon Professeur de philosophie. My philove teacher...
Laissez-moi vous raconter mon histoire. Notre histoire.
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