Je n'aime pas commenter un livre pour le critiquer, mais je le fais ici pour avertir les lecteurs qui, comme je l'ai fait, pourraient se lancer dans ce roman avec trop d'attentes et en être déçus.

Too Young est une romance dynamique et divertissante, mais à mon goût très loin d'être profonde comme j'ai pu le lire dans les commentaires. Au contraire, les personnages comme le scénario sont superficiels. Amusants et efficaces, oui, mais pas travaillés. Et surtout, ils restent ainsi tout le roman : le ton très léger du premier chapitre reste (pratiquement) le même du début à la fin.

Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, au contraire il est parfait pour se détendre. Mais il ne faut pas s'y lancer en espérant des sentiments complexes ou des enjeux importants. Et si comme moi, vous fuyez les personnages sans épaisseur et aux préoccupations futiles, il y a de bons risques que vous n'accrochiez pas du tout à Too Young.

Ce qu'il y a de plus remarquable avec cette série, c'est combien elle nous plonge dans l'esprit de Bear, sans nous laisser la moindre chance d'avoir une opinion sur lui puisqu'aussi longtemps qu'on lit... On EST lui.

J'aime toujours autant la façon dont TJ Klune aborde les thèmes de la famille, de trouver qui on est, ce à quoi on appartient. Cette série déborde d'humour, de romantisme tordu, des réflexions absurdes et délectables de Bear, de douleur et de douceur à la fois.

Et une fois le roman refermé, c'est fou combien ces personnages peuvent nous manquer... Ce qui prouve bien combien ces livres valent le coup !

Je n'ai pas du tout accroché à l'univers de la Confrérie de la Dague Noire. A mon sens, les pouvoirs donnés aux vampires sont beaucoup trop importants, leur existence (comme celle des éradiqueurs) est admise trop rapidement par tous les humains, et les personnages sont si spéciaux et de personnalités si particulières qu'ils m'ont paru trop éloignés pour que je m'identifie et m'attache à eux.
Le scénario également m'a déçue, avec une intrigue sans intérêt ni rebondissements qui ne sert qu'à justifier quelques moments de la romance se voulant forts et émouvants.
Le seul point positif, certains personnages secondaires (Zadiste, Rhage...) dont on a envie de découvrir l'histoire. Mais pas au point de me pousser à lire les tomes suivants pour ma part...

Encore un très beau tome de l'adaptation du Pacte des Marchombres. J'ai été ravie de découvrir Eejil, même si son apparence et celle de Doudou sont perturbantes quand on a en tête les illustrations du Chant du Troll. Le seul détail qui me chiffonne est que le moment où Ellana se rend compte qu'elle ne peut plus sortir ses griffes n’apparaît pas, malgré son importance dans la compréhension de la mentalité Marchombre.
Cependant, j'ai adoré ce tome comme les précédents, qui sont à mon sens une adaptation très juste des romans.

J'ai été agréablement surprise par ce "hors-série" en Terre de Fangh ! J'ai trouvé les derniers romans de Naheulbeuk plutôt mous, aussi je n'attendais pas grand chose de ce livre dans lequel on ne retrouve pas l'habituelle compagnie des Fiers de Hache. Pourtant, il vaut vraiment le détour !
Les personnages sont hauts en couleur et attachants, et l'intrigue est beaucoup plus efficace que dans les Donjons de Naheulbeuk. J'ai trouvé l'écriture également plus travaillée. L'humour est au rendez-vous, mais j'ai l'impression que l'auteur a voulu ajouter une dimension plus sérieuse en créant ces nouveaux personnages. Ils sont moins caricaturaux et ont des psychologies plus réalistes, notamment notre narrateur, le soldat Galvin. Le roman est entièrement raconté de son point de vue et à la première personne, ce qui permet à ce personnage d'être vraiment développé.
Si vous êtes un adepte de l'univers de John Lang, je vous conseille vraiment ce bouquin !

Le Soleil est pour toi, c'est un livre qui m'a emportée sans que je m'en rende compte.

Dès le début, j'ai apprécié l'ambiance chaleureuse de ce roman et la complexité des personnages, surtout de Noah et son esprit d'artiste. J'ai adoré qu'il imagine en permanence peindre ce qu'il vit, et sa façon de raconter les évènements est très théâtrale et imagée, on s'attache immédiatement à sa personnalité extrêmement créative. Même chose pour Jude, qui est si singulière et construite.

Quand par la suite, on découvre le drame auquel ils ont été confrontés, je me suis rendue compte à quel point leur histoire m'avait déjà touchée et captivée, parce que j'ai eu l'impression de ressentir toute leur peine et ça m'a réellement fait mal de voir combien ils ont souffert.

Le reste du roman, c'est une apnée durant laquelle je n'ai pas pu me décrocher de cette histoire, et où j'ai partagé intensément les joies, les déceptions, et toutes les multiples émotions des jumeaux. Et franchement, un livre qui fait à ce point vibrer le lecteur, c'est une perle rare !

En résumé, ce sont des romans comme celui-ci qui donnent tout son sens à la lecture, parce qu'ils nous bouleversent et nous marquent pour longtemps !

Cet ultime tome de La Passe-miroir est perturbant... Un peu plus que cela, même ! ;-)

Comme je l'ai déjà lu dans les commentaires, deux éléments principaux ressortent : la qualité incroyable de cette saga et la frustration à la lecture de ce dernier tome.

Le début du livre m'a personnellement fait jubiler grâce à la façon dont la relation Ophélie - Thorn a évolué. Les voir se tutoyer, s'accorder une confiance sans bornes, être soudés comme le sont rarement deux personnages fictifs, et surtout les voir envisager l'avenir ensemble... C'était juste incroyable de puissance. Je suis donc ravie que tous ces moments entre eux aient pu être écrits, et que leur histoire ait été placée un instant au centre de la narration.

Par la suite, l'intrigue se recentre sur Dieu, l'Autre et l'effondrement des arches. On découvre au compte goutte les éléments de réponse à ces mystères, mais sans jamais pouvoir anticiper un quelconque dénouement. Des éléments nouveaux apparaissent, et d'autres qui étaient déjà présents dans les tomes précédents refont surface. Et c'est là que ça devient compliqué, parce qu'au bout d'un moment... On s'y perd.

Avant d'approfondir sur la fin du roman qui suscite beaucoup de réactions, c'est important de dire à quel point La Passe-miroir est une saga exceptionnelle. Elle l'est par son originalité et par la créativité immense de Christelle Dabos, par son ambiance unique qui nous fait plonger corps et âme dans l'univers d'Ophélie, par ses personnages tellement vivants, imparfaits, tangibles et profonds. L'intrigue brise tous les codes qu'on connaît, tout en restant inscrite dans son monde, et absolument cohérente. Le développement des personnages est dingue, surtout dans ce tome, où Ophélie évolue tant. Elle devient enfin elle-même alors que tout ce qui l'entoure tend à briser son individualité. Quant à Thorn, il ose faire face à qui il est et à ce qu'il ressent, sans plus se cacher derrière sa froideur légendaire.
Il y a des romans qu'on aime parce qu'ils nous transportent et nous font vibrer de toutes les émotions. D'autres qu'on aime parce que leurs qualités littéraires inspirent le respect. La Passe-miroir, c'est les deux à la fois. Ces livres sont incroyables, je ne sais pas comment mieux l'exprimer.

Que la fin de cette saga nous perturbe autant, nous lecteurs, est encore une preuve de ses qualités. Toutefois, elle reste compliquée à accepter pour deux raisons : un, on comprend mal le dénouement de l'intrigue ; deux, tellement d'éléments sont laissés en suspens sans que ça soit logique (ou en tout cas, je n'en saisis pas encore la logique... Ça viendra peut être !)... La suite de ce commentaire est en spoiler, quoi qu'il en soit, ça vaut la peine de découvrir cette fin pour se faire un avis.

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Je vais pas insister sur les innombrables questions que l'on se pose toujours à la fin du roman : "pourquoi le train a refusé de montrer la corne d'abondance à Ophélie la 1ère fois ?" ; "quel est vraiment le pouvoir de Victoire ?" ; "comment a vraiment eu lieu la Déchirure ?" ; il en reste encore des paquets. Je veux bien admettre que ce sont des éléments auxquels on doit nous même répondre, ou alors qui nécessitent une seconde lecture pour mieux les comprendre.[/spoiler]

[spoiler]Ce qui m'a véritablement dérangée, c'est qu'il est très difficile de saisir le principe d'équilibre entre le passage de l'Envers et l'Endroit, alors que c'est, je pense, l'élément fondamental de ce dénouement. Dans les tomes précédents, tous les concepts introduits sont extrêmement développés, ce qui fait qu'on associe une vraie logique à des inventions "magiques" : le pouvoir des passe-miroir, les illusions du Pôle, etc. Là, on nous explique par bribes et de façon évasive comment Eulalie Dilleux a échangé son rôle avec l'Autre, comment les esprits de famille ainsi que les échos ont été créés, le fonctionnement de la corne d'abondance, et surtout pourquoi le monde part en morceaux dans l'Envers. Toutes ces questions se mélangent parce qu'elles sont intimement liées, mais on ne comprend pas la logique globale qui se cache derrière. Ce qui est dommage, c'est que je suis certaine qu'elle existe de façon très claire dans l'esprit de Christelle Dabos, et je ne sais pas dans quelle mesure le flou de ce dernier tome était une volonté de sa part. N'empêche, plus on avance vers la fin du roman, plus j'ai eu l'impression d'être face à une thèse sur une version remasterisée de la théorie de la relativité (j'exagère sans doute un peu), en tout cas un livre qui me faisait me creuser la tête sans que j'arrive à m'y retrouver.[/spoiler]

[spoiler] A côté de ça, l'idée de deux univers cohabitant dans deux dimensions inséparables et complémentaires, c'était complètement passionnant, sans compter à quel point il est rare qu'une série jeunesse aille si loin dans ses concepts. C'est pour ça qu'il est d'autant plus frustrant de ne pas réussir à bien saisir les subtilités qui vont avec ! Enfin, ce que je suis obligée de mentionner, c'est la toute fin offerte au duo Ophélie - Thorn. J'aurais juste voulu une ligne de plus, un détail, le son du claquement d'une montre, une main attrapant le gant d'Ophélie à travers le miroir, juste pas ce gros blanc qui ne nous indique ni comment, ni où, ni quand, ni même si oui ou non ils se retrouveront. [/spoiler]
[spoiler]Je sais que cette fin c'est un refus de la facilité, que la réalité, c'est quand on se lance dans une quête sans avoir la moindre certitude qu'elle aboutira. Mais je trouve tout de même ce final illogique, surtout après le nombre de "Ensemble." qu'ils auront prononcé dans ce tome, surtout parce que Ophélie a fait face seule à son destin et qu'elle a le droit de connaître son bonheur, parce que la dernière fois où ils ont été ensemble remonte à si loin qu'ils ont tout deux évolué entre temps, parce que Ophélie devait changer le regard de Thorn dans le miroir. C'est peut être l'élément qui me dérange le plus d'ailleurs, soit, Victoire l'a déjà un peu "réparé", j'aurais juste voulu ce dernier échange de regard qui aurait convaincu Thorn qu'il a le droit de s'aimer pour qui il est. Je pense que cette fin n'aurait pas été aussi frustrante si les relations entre eux deux n'avaient pas été autant mises en avant par le passé. Ophélie passe pratiquement tout le tome 3 à ne chercher au final qu'une seule chose, Thorn, pour lui dire (et s'avouer à elle même) qu'elle l'aime. Au début du tome 4, leur rapprochement est vraiment mis en avant. Donc au final, ce dernier tome comptait deux enjeux : mettre fin à la destruction du monde par l'Autre, et voir Ophélie et Thorn finir main dans la main. Cette fin me donne l'impression que ce deuxième enjeu n'a jamais existé... Alors que dans nos petits cœurs de lecteurs sensibles, il était bien là !

Pour conclure, La Passe-miroir aura vraiment fini de nous marquer avec ce tome 4, et ce qui est sûr c'est qu'on ne l'oubliera pas de sitôt...

Ce commentaire, c'est pour dire à ceux qui vont se lancer dans Six of Crows de ne pas s'arrêter aux premiers chapitres... Parce que la suite en vaut la peine !

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman, en raison de son ambiance assez froide, des nombreux personnages qui n'ont pas, au début, de liens forts entre eux, et dont les passés nous sont inconnus. Il faut attendre de nombreuses pages avant que la véritable intrigue se mette en place, mais lorsqu'elle le fait enfin... Impossible de lâcher ce livre !

Pour ne citer que quelques unes des qualités qui se dévoilent alors : les personnages deviennent soudain complexes, construits et leur histoire nous est révélée par petits bouts, nous donnant toujours envie d'en savoir plus. Le groupe qui se met en place (les fameux Six) possède une dynamique et une entente qui donne un cadre beaucoup plus accueillant et addictif pour le lecteur... Et à noter, quelques dialogues et répliques qui m'ont fait sourire jusqu'aux oreilles !
Mais surtout, l'intrigue est captivante et très bien menée de bout en bout : un objectif clair, mais des rebondissements pile quand il le faut... J'ai adoré que malgré les nombreux personnages que l'on suit tour à tour dans chaque chapitre, les agissements de certains d'entre eux nous soient dévoilés au dernier moment. On n'arrête pas d'être surpris par Six of Crows, et le plaisir que j'ai pris à lire n'a fait qu'augmenter sans fausse note jusqu'à la fin.

Je suis donc bien contente de ne pas avoir laissé tomber après quelques chapitres, et je file vers le tome 2 !

Point Final est un livre assez perturbant. Il se lit très rapidement, étant composé de courts chapitres, en format articles de blog. L'histoire en elle-même est assez dépourvue d'action et de rebondissements de par son caractère original (un homme qui observe sa famille après avoir mis en scène son propre décès), mais la plume de William Lafleur est captivante, on sent son écriture très sincère et empreinte d'émotions. Le roman propose de nombreuses pistes de réflexion intéressantes et inhabituelles, qui nous font prêter attention à certains détails de notre quotidien et de notre société.

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Toutefois, la fin du roman, qui offre une nouvelle façon d'aborder le récit, m'a déçue, je trouve qu'elle décrédibilise la démarche de l'auteur, mais surtout qu'elle n'apporte rien aux propos qu'il transmet.

J'ai été grandement déçue par Ma raison de vivre... J'attendais beaucoup de ce livre et j'étais prête à être bouleversée par l'histoire d'Emma, puisqu'on m'avait assuré que j'allais l'être. Or, dès les premières pages, j'ai été surprise de découvrir une écriture que j'ai trouvée maladroite et assez pauvre, que ça soit en détails, en vocabulaire ou en émotions transmises.


Plus que l'écriture, qui ne m'a donc pas convaincue sans être pour autant insupportable, j'ai trouvé l'intrigue assez peu captivante. La trame globale de l'histoire ne m'a pas déplu, mais pour moi, l'auteur passe trop vite sur beaucoup de détails qui auraient pu être approfondis pour rendre le roman plus profond et touchant ; beaucoup d'événements sans aucune répercussion réelle sur l'histoire prennent trop de place et brisent la dynamique qui arrive parfois à se mettre en place ; et surtout, j'ai trouvé qu'il y avait un gros manque de sensibilité ! On assiste à une vraie routine entre le lycée, les mecs, et la famille d'Emma, et j'ai eu la sensation de toujours savoir à quoi m'attendre sans même avoir de descriptions touchantes des sentiments de la héroïne pour agrémenter son quotidien. Du coup, je ne me suis attachée à aucun personnage et par conséquent, leur sort n'est pas parvenu à m'importer.


En plus de cela, j'ai été gênée par le manque d'explications quant à certains événements / comportements des personnages. Comme si chaque action décrite n'avait pas besoin d'être expliquée, on se contente de nous présenter certains faits comme "normaux" alors qu'on a besoin de justifications, parce que des personnages fictifs, pour sembler humains, doivent avoir des raisons et des pensées qui justifient absolument tout ce qu'ils font. Ça n'est pas le cas ici, et du coup, ça crée un manque de cohérence, on ne saisit pas la logique et la psychologie des personnages, pas même de la héroïne !

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Ce qui m'a le plus gêné est sûrement expliqué dans les tomes suivants mais aurait dû l'être, pour moi, bien plus tôt : pourquoi Carol hait-elle ainsi Emma ? Même sans faire attention au fait que ses "attaques" soient mécaniques et peu fournies en suspens, elles semblent n'avoir aucune raison d'être tant le passé d'Emma est peu développé. Du coup, le côté affreux du quotidien d'une enfant battue m'a laissée indifférente, parce qu'ici, il n'avait pas de réalisme...

J'ai donc été déçue par tous ces détails qui n'enlèvent pourtant rien au fait que Ma raison de vivre est un roman qui se lit bien et que beaucoup peuvent sûrement apprécier. Sans compter qu'on sent que l'auteur a énormément à exprimer ! Mais elle l'a fait avec à mon goût trop de maladresses, si bien que je n'ai vraiment pas réussi à apprécier son histoire.

Enfin cette fin tant attendue !

Le tome clôture la série en beauté et dans la continuité de tout ce qui s'est déroulé avant. Bien que l'intrigue en elle-même part un peu loin à mon goût et brise le réalisme d'habitude impressionnant de la série, on reste captivés par les ennuis encore une fois monumentaux auxquels sont confrontés nos super-héros vampiriques ! Retrouver Merit, Ethan, Mallory et tous les autres fait du bien, surtout que dans ce tome, on assiste à leur accomplissement personnel sous plusieurs aspects, et tant mieux, puisqu'il faut qu'on leur dise au revoir...

Bref, les Vampires de Chicago aura été l'occasion de découvrir l'étendue de la diversité culinaire, quelques petits bouts de Chicago, des tas de blagues douteuses et un univers plein d'énergie, de magie et de bonne humeur. Cette conclusion, suffisamment travaillée et donc franchement réussie, permet à Merit et aux autres de continuer à vivre dans nos têtes, et c'est le plus important !

Ce roman dont je n'attendais rien de spécial m'a surprise, captivée, émue et bouleversée.

Gaël Faye raconte avec une plume empreinte de douceur, de poésie et d'innocence, l'enfance d'un jeune garçon qui vivait heureux dans son petit pays, le Burundi, et dont la vie va basculer. On est happé dès les premières pages par les descriptions précises et chaleureuses, par la mentalité de Gabriel, ce petit garçon joyeux, et on sent surtout l'amour et le respect que porte l'auteur à son pays natal.

Ce roman nous apprend de nombreux faits sur l'histoire de ce coin d'Afrique, mais a aussi le don de ne pas nous laisser indifférents face aux événements qui y ont eu lieu. Impossible de terminer ce livre sans avoir l'esprit rempli de questionnements et d'interrogations car le point de vue de Gabriel, auquel on s'attache vite, fait qu'on se sent concerné par l'histoire. On ne ressort pas indemne de Petit Pays...

Une magnifique leçon d'écriture, d'histoire et d'humanité... Ce roman mérite amplement son prix Goncourt des lycéens ! N'hésitez pas à le lire même si ce n'est pas votre style habituel : malgré la dureté du thème abordé, la lecture est très fluide et accessible, le roman peut plaire à n'importe qui.

Et voilà que Silver se termine avec ce dernier opus ! Pour moi, la série est bien, juste bien.

Ce ne sont pas des romans qui m'ont transportée, marquée, ou captivée comme l'avait fait la Trilogie des Gemmes. Toutefois c'est un ressenti personnel, car si on parle objectivement de la série elle a peu de défauts !

Les personnages sont nombreux sans nous perdre, variés en restant crédibles, assez construits et attachants. On s'identifie facilement à Liv, on apprécie rapidement Mia, Grayson, Henri et tous les autres, même s'ils ne deviennent pas nos personnages préférés de tous les temps. Silver a une atmosphère à la fois détendue, légère et mystérieuse. Le suspens est constant, sans devenir oppressant.

Je n'ai rien à reprocher à l'intrigue, au scénario, et à la trame du roman en général : tout est parfaitement mené par la plume expérimentée de Kerstin Gier. Je m'attendais toutefois à une morale peut-être plus profonde, ce qui à mon goût manque un peu, mais ce n'était qu'une attente personnelle.
Sinon, un bon point pour la créativité de l'auteur, qui a encore su créer un univers complet et développé ne ressemblant à aucun autre ! Les romans sont bourrés d'originalité sur tous les aspect, et c'est tellement agréable !

Une série qui se termine donc sur une bonne note et qui m'aura apportée de sympathiques moments de lecture. Fans de fantastique et/ou de Rouge Rubis, n'hésitez pas !

J'ai été surprise par ce livre dont je n'attendais pas grand chose en commencant ma lecture.

L'écriture de Franck Bouysse est magnifique. Il emploie un vocabulaire précis, recherché et imagé, qui nous plonge dans l'intrigue, dans la campagne des Cévennes, et dans l'esprit du personnage principal. Les descriptions sont parfois si détaillées qu'elles semblent un peu lourdes, mais elles sont parsemées entre des passages d'action et de suspens. Ainsi, elles créent une véritable atmosphère.

Bien que ce roman ne soit pas un véritable policier avec enquêtes et compagnie, on est tenu en haleine tout du long grâce à un mystère pesant. Le scénario, très bien mené, nous en révèle un peu plus à chaque chapitre sans nous laisser présager pour autant le dénouement final.

Grossir le ciel est donc un polar qui réserve de nombreuses surprises, pour peu que vous soyez prêts à plonger dans ce monde constitué d'une ferme solitaire, d'un homme bourru auquel on s'attache étrangement, et de son inséparable chien. Le rythme est lent mais maîtrisé, les détails sont nombreux mais importants et les événements les plus mineurs ont un rôle dans le dénouement.

Bref, une belle découverte !

Je vais écrire ce commentaire pour parler de la série, globalement.

J'ai tout simplement adoré ces livres. Ils sont prenants et bien écrits, réfléchis et remplis d'action. La lecture est véritablement fluide, agréable, et accessible pour beaucoup : à première vue, La 5e Vague s'inscrit bien dans le même style que L'Épreuve, voire que Divergente, etc. Pourtant, cette trilogie ne m'a pas marquée autant que d'autres séries post-apocalyptiques.

Tout d'abord, ça peut être à cause d'un manque d'empathie envers les personnages. Cassie est un personnage réaliste, travaillé, construit, pourtant le courant n'est pas passé. J'ai trouvé Evan trop fleur-bleue, Ringer peu sensible bien que très intéressante ; seul Zombie m'a vraiment interpellée et touchée. Or, comme le récit est divisé entre tous ces personnages, le temps qui lui est consacré n'est pas aussi important que dans des trilogies racontées par un seul narrateur.
C'est paradoxal, car si les personnages ne m'ont pas transportée, ils m'ont pourtant plu. Chaque point de vue apporte énormément de perspectives, de réflexions, de différentes manières d'envisager l'histoire et les événements. C'est extrêmement intéressant même si ce n'est pas, à mon goût, le meilleur moyen de captiver le lecteur.

Et finalement, tous les autres aspects des romans sont ainsi : à la fois complexes et accessibles, donc passionnants lorsqu'on s'y penche... Mais ils empêchent un peu de se "fondre" totalement dans l'histoire et dans les personnages. On a tellement du mal à s'identifier à Cassie quand elle réfléchit à l'humain et l'humanité, aux promesses et aux sacrifices, etc, parce qu'on s'imagine mal quelqu'un de notre âge (dans mon cas) avoir de tels raisonnements. Et ce, même si à d'autres moments elle est profondément "ado américaine de base" (sans conotation péjorative).
L'écriture, c'est pareil. Elle est excellente, franchement... Captivante, riche ; les scènes d'action et d'émotion se lisent très bien... Mais parfois, je me suis noyée dans toutes les réflexions qui se glissent discrètement à travers les lignes. À vouloir toutes les comprendre, je me suis prise la tête et même si les phrases sont simples, ce qui se cache derrière l'est souvent bien moins.

Je ne vais pas répéter les mêmes choses pour le scénario, simple mais imprévisible (et surtout, certaines prises de conscience / révélations ne sont expliquées qu'après coup), pour l'univers en lui-même, pour le principe de ces mystérieux aliens

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... Ou pas aliens d'ailleurs, je me suis tant perdue là-dedans que je pense que relire le tome 3 serait vraiment nécessaire pour comprendre mieux., pour tout le reste.

En conclusion, je pense qu'il ne faut pas être dans l'entre-deux (contrairement à moi) : soit on lit ces livres pour profiter du scénario, de l'action et de la lecture même, et ce sans se prendre la tête ; soit on se décide vraiment à comprendre chaque aspect de l'histoire et dans ce cas, mieux vaut s'armer de patience, être prêt à faire retour en arrière, et à relire les romans. Ce que je ferais peut-être un jour, qui sait...

Dernière chose, la fin, à propos de laquelle les avis me semblent mitigés. Pour ma part, j'aime cette fin. Le sens des romans et les valeurs qu'ils transmettent ne sont pas détournées pour un semblant de happy-end, ou même pour une fin volontairement beaucoup trop tragique. Il arrive ce qu'il doit arriver à chaque personnage, dans la continuité de tout ce qui précède. La Dernière Étoile se termine sur une note à la fois triste et pleine d'espoir, exactement ce qu'il fallait à mon goût.

Mais tout cela est vraiment un avis très personnel, après une lecture qui aurait pu être plus attentive. Lisez ces livres, qui de toute façon sont excellents, pour vous faire votre propre opinion !

Mon avis sur Le livre de Saskia est mitigé...

Pour ce qui est des bons côtés, l'histoire est originale. C'est un roman de fantastique mais pour une fois, pas de vampires, de loups-garous, ni de sorcières. On sent que l'auteur a vraiment eu la volonté de quitter tout ces classiques et de créer son propre univers.
Ensuite, il faut avouer que l'intrigue est prenante. Dans ce premier tome, il n'y a pas beaucoup d'action, mais énormément de mystère, et on se pose de nombreuses questions qui trouvent une à une leur réponse (bien que celles-ci soient parfois prévisibles).
Ensuite, le roman se lit très facilement, sans longueurs et avec une atmosphère agréable. On sent que l'auteur sait où elle va, l'histoire ne part pas dans tous les sens.

Mais j'ai tout de même trouvé au Livre de Saskia quelques défauts, qui ne gênent pas la lecture mais qui rendent ce livre un peu moins addictif.
Il y a un manque de développement sur toute la durée du roman. C'est le cas avec les personnages, que j'ai trouvé vides et peu attachants malgré leurs descriptions et leurs caractères variés. Ensuite, l'auteur nous relate avec précision uniquement les moments indispensables à l'intrigue. Tout le reste, le quotidien des personnages, leurs pensées, les liens de Saskia avec les personnages plus secondaires, tout cela est écrit, mais rapidement, en quelques phrases, sans jamais qu'on s'arrête sur des détails ou des moments calmes, ordinaires. Cela pourrait être vu comme une qualité de l'écriture, mais pour moi cela rend juste l'histoire et l'univers plus vides, moins développés et donc moins réalistes.
Les autres reproches que je pourrais faire sont plus des détails : quelques expressions maladroites, des réactions peu crédibles de la part de certains personnages, pas assez de précisions pendant certains passages. Mais c'est secondaire.

Globalement, même si l'univers, l'histoire, les personnages, et l'écriture me plaisaient dans l'idée, je n'y ai pas accroché. Mais Le livre de Saskia reste un très bon roman, qui vous plaira sûrement si vous êtes moins pinailleur que moi.

J'ai bien aimé ce livre : l'écriture est simple et prenante, on s'imagine bien l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. L'histoire a son lot de rebondissements, chacun bien amené et souvent surprenant. Le fait d'avoir quelques repères historiques en parallèle de l'intrigue ajoute à la profondeur du roman.
Bien que ce livre ne soit pas aussi policier qu'on pourrait s'y attendre, il est vraiment agréable à lire.

Comme tout le monde, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette nouvelle version de Twilight.

L'idée en soi m'a bien plu. Échanger les rôles, après tout pourquoi pas ! Je trouve que mine de rien, l'auteur à réussi le pari de rendre crédibles ses personnages en changeant leur sexe mais en conservant leur caractère, ce qui est déjà pas mal.

Notre Edward fille, Edythe, m'a franchement plu. Si elle garde certains bon côtés d'Edward, je l'ai surtout trouvée plus spontanée et moins geignarde par moments. À quand Midnight Sun version Edythe ?? (Je rêve trop.)

Ce qui m'a beaucoup moins convaincu... C'est Beau, la nouvelle version de Bella. Si Bella aussi était maladroite et malchanceuse, elle avait une espèce d'auto-dérision que je n'ai pas retrouvé chez Beau. On dirait qu'il se contente d'être un boulet et de s'en plaindre à l'occasion. Dommage.

Sinon, sur le point de vue de l'histoire, ça reste Twilight, fidèle à la version originale, donc il ne faut pas s'attendre à une cata, mais pas à du renouveau non plus.
Sauf en ce qui concerne la fin, qui m'a d'ailleurs beaucoup plu ! Sans spoiler, je pense que ça offre une alternative vraiment sympa et également intéressante, qui insuffle un peu d'originalité à la fin du roman.

À tenter, si Twilight vous a plu !

Un beau livre, comme on ne peut que s'y attendre. Je regrette que la suite et la conclusion de toutes ces aventures ne verront jamais le jour...
J'ai terminé ce roman l'esprit rempli de questions, et malgré la tristesse qui a bizarrement accompagnée ma lecture, j'ai énormement apprécié ce livre.

Ce tome clôt en beauté les histoires d'Ivy.

Je trouve cette série excellente et je ne remarque aucun défaut. Même si elle ne m'a pas transportée comme dans certains livres, l'histoire est originale pour de la dystopie et l'intrigue est très bien menée. Les personnages sont construits et attachant, ils font des erreurs et réfléchissent.

Même si ce n'est pas un coup de cœur, pour moi ces livres sont une lecture très agréable et je les conseille de bon coeur à tous les fans de dystopies.

J'ai été un peu déçue par Humaine...

Ça s'annonçait très bien, enfin une histoire de vampires originale, une héroïne spéciale elle aussi. Mais au fur et à mesure du roman, je trouve qu'on retombe de plus en plus dans quelque chose de basique, et même dans des clichés. Et surtout, je trouve ce livre très peu approfondi : que ça soit l'intrigue, ou le passé des personnages, et même le fond de l'histoire : il y a avait des tas de choses intéressantes à exploiter ! Mais j'ai l'impression que tout est superficiel, on balance des informations et on en fait rien par la suite.

Malgré ça, le roman reste captivant et très agréable à lire, je le conseille volontier à qui aime la romance et les vampires ! De plus, même si la fin ne le laisse pas présager, il semblerait que Humaine soit une trilogie, alors qui sait, peut-être que les tomes suivants seront plus profonds !

J'ai bien aimé ce livre, sans plus.

Il est bien écrit et l'intrigue, tout comme le caractère des personnages, change un peu de l'ordinaire : ni vampires ni loups-garous, une fille totalement banale comme héroïne et enfin un garçon vraiment salaud, pas à moitié.

En revanche j'ai trouvé le fond du roman peu intéressant : finalement, c'est l'histoire d'une fille ordinaire qui rencontre des gens mystérieux et étranges et qui tombe amoureuse du beau gosse de voisin. J'en ai vite eu marre de voir Katy et Daemon se tourner autour... Il faut arrêter d'être naïf, mais oui ils vont finir ensemble !

L'autre point qui m'a dérangé est que même si l'univers créé par l'auteur est sympathique et assez original, elle n'exploite pas vraiment toutes les possibilités qu'elle a elle-même créé.

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Notamment au "combat final" : Deamon met trois plombs à rejoindre Katy, donc c'est qu'il utilise une voiture... Alors qu'il peut se déplacer à la vitesse de la lumière. Normal.

Bref, ce livre est loin de m'avoir transportée mais je lirais sûrement la suite, parce que ça pourrait encore devenir intéressant !

Je trouve que ce premier tome de Silver reste à la hauteur de Rouge Rubis, on retrouve bien le style de l'auteur, avec du sarcasme et de l'humour. J'aime beaucoup l'intrigue et le thème des rêves, qui est très intéressant et abordé de manière mystérieuse... Génial !
J'attends la suite avec impatience en espérant que je saurais m'attacher un peu aux personnages, car pour l'instant à part Liv, je les trouve assez peu développés, bien que sympathiques.

Encore un tome qui ne m'a pas déçue : je n'ai pas pu décrocher avant la fin du roman, l'histoire m'a passionnée, m'a fait rire et j'ai presque pleuré à certains moments, les personnages de Cat, Bones, Vlad, Mencheres et même Marie étant toujours aussi incroyables.
Au suivant ! :D

Cette première trilogie m'a fait basculer dans un monde que je ne suis pas sûre de quitter un jour...

Maintenant que la mission principale d'Ewilan, libérer les Figés, est achevée, elle commence sa véritable quête : retrouver ses parents. Ewilan gagne encore et toujours en maturité et en sagesse, quant aux personnages secondaires, ils évoluent et leurs sentiments aussi. Ils en deviennent terriblement attachants...

L'histoire avance en douceur mais avec sûreté, rythmée par la bonne humeur du groupe, les combats divers et variés et les prises de consciences, les révélations. Toujours avec la mêmes poésie qui me fait adorer ces livres...

Je ne suis pas prête de décrocher de l'univers de Pierre Bottero...

Ce livre est de ceux qui te transporte dans leur propre univers...

On suit avec la même passion que dans le premier tome les aventures d'Ewilan et de tout ses amis. Les liens de tous ceux-là se renforcent énormément et ça m'a vraiment plu. J'ai ri aux joutes verbales de Salim et de Bjorn, aux répliques d'Ellana, et souri en découvrant la complicité du groupe au fil des pages. L'écriture garde cette même poésie, toutefois les scènes d'action et de suspens sont haletantes.

La seule chose qui me retient de placer ces livres en liste de diamant est que je sens que le meilleur reste à venir...