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Commentaires de livres faits par Myrtille88

Extraits de livres par Myrtille88

Commentaires de livres appréciés par Myrtille88

Extraits de livres appréciés par Myrtille88

Un grand merci à Fred Estaria pour m’avoir permis de découvrir ce récit.
C’est en effet les yeux embués que j’ai tourné la dernière page. Embués par la force et le courage qui en ressortent, par la joie et l’espoir qui en découlent.
Je ne m’attendais pas du tout ça quand j’ai ouvert le livre. C’est une ode à la vie, à travers toutes les épreuves rencontrées, les élans du cœur pour apaiser les maux et les mots.
J’ai eu la sensation de lire un journal de bord, avec des flashbacks pour mieux appréhender le présent, des dates précises qui ont marqué d’une pierre blanche certains événements de la vie de l’auteur.
Dans les écrits on ressent parfois l’urgence dans la plume, celle d’avouer certaines choses, celles d’expliquer et de se découvrir. L’auteur a roulé sa bosse ça n’est pas un jeune premier, sur son parcours il y a des erreurs, des remords, des envies. Les déclarations destinées à son compagnon de route sont poignantes, déchirantes, il s’enquiert toujours de son état d’esprit, s’inquiète tout le temps pour lui et pense à lui plus qu’à lui-même.
C’est très visuel, parfois décousu mais c’est ce qui renforce les émotions à travers la lecture. J’ai aimé cette façon libératrice et sans fard de décrire les situations, des mots comme des uppercuts, parfois crus, virulents, tellement vrais. J’ai eu la sensation d’instantané, écrit avec naturel, avec l’urgence que provoque la maladie.
L’auteur nous raconte cette maladie avec pudeur, ça n’est pas dégoulinant de mièvrerie il ne s’apitoie par sur son sort. J’y ai trouvé une grande force, une humilité toute particulière. Certaines scènes sont contées avec dérision, je veux dire que l’auteur n’hésite pas à nous donner une image de lui peu flatteuse, il se décrit comme il se voit et ne se voile pas la face.
C’est un kaléidoscope de moments de vie, de l’enfance au couple formé avec Esteban en passant par les voyages, les années parisiennes (troubles et cachées), le confinement puis le diagnostic.
La façon dont l’auteur explique son combat, la solitude qu’il ressent dans sa chambre stérile ou en soins intensifs, la crainte des rechutes, est sans faux semblant, c’est un tsunami d’émotions qui m’a submergée. On ne peut que l’admirer, saluer le dévouement du personnel hospitalier et remercier du fond du cœur ce don si précieux que l’on pourrait penser anodin, cependant sans frontière ni religion ni nationalité.
La plume est incisive, troublante de vérité, triste et belle à la fois.
Je ne sais pas si c’était volontaire de la part de l’auteur mais j’ai aimé que les sentiments entre les deux protagonistes soient si discrets, à peine exprimés presque avec timidité comme quelque chose qu’ils voulaient gardés pour eux d’eux, pudique et précieux. Leur façon d’interagir pourrait paraitre légère et pâle pour certains lecteurs.
Un bémol pour la relecture, des coquilles auraient pu être évitées avec une bonne correction mais comme il l’a dit il n’est pas né écrivain, je ne doute pas qu’il saura s’améliorer pour son prochain récit.
En tout cas ça ne pouvait pas être plus sincère !
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date : 17-04
Je remercie Masse critique et l’auteur pour cette belle découverte.
C’est un thriller palpitant que nous a servi l’auteur. Le kidnapping d’une soixantaine d’enfants forgé par un personnage à l’intelligence hors norme. Il va donner du fil à retordre aux forces de l’ordre.
L’intrigue est élaborée au millimètre près, ça se déroule comme du papier à musique, il est très difficile d’anticiper les prochaines actions ou les prochains rebondissements, le lecteur est embarqué dans une affaire machiavélique, tordue et qui fait froid dans le dos.
Gérald Mansour, le cerveau derrière les enlèvements, a un don extraordinaire, il arrive toujours à ses fins, sait amener les autres là où il le veut. Il était d’ailleurs très bon dans son ancien travail de téléprospecteur, son taux de réussite était exceptionnel. Face à lui Talia Sorel négociatrice du RAID. Les deux sont des as de la manipulation.
Au fil des pages l’auteur va dérouler son intrigue, donnant avec parcimonie des informations sur la personnalité de Gérald Mansour, ses intentions, son plan et ses raisons. Les flashbacks aident à bien comprendre le cheminement dans la tête de Mansour. C’est une vraie toile d’araignée qu’a tissé Franck Leduc, une fois pris dans ses filets le lecteur n’a aucune chance de s’en échapper avant le tout dernier mot du récit.
Je ne veux pas trop en dire sur l’histoire car c’est important que vous découvriez par vous-même tellement c’est intense et imprévisible. Les choses sont bien plus compliquées qu’elles ne laissent paraitre, Mansour manipule les autres personnages du livre et l’auteur manipule ses lecteurs. Nous ne voyons que ce qu’ils veulent bien nous laisser voir.
Les personnages principaux et secondaires sont extrêmement bien construits, leurs psychés bien développées, bien sûr Gérald Mansour et Talia Sorel sont sur l’avant-scène. Ils portent tous deux à bout de bras le roman. Talia est une femme forte, très intéressante, pleine de ressources, attachante, maman solo, très investie dans le sort des enfants. Cependant les autres protagonistes ont leur importance et apportent leur pierre à l’édifice, il y en a de plus malins que d’autres, je pense notamment à ce jeune garçon fils de policier, à Eve Melville et son chef Thomas Shepherd. Le lecteur est vraiment lancé dans un jeu de bluff, de faux-semblants et je dois avouer que tout du long je me suis méfiée de tous mais toutes les hypothèses que j’ai pu émettre se sont révélées totalement fausses. C’est là qu’est le vrai talent de l’auteur.
La plume est fluide, dynamique, les chapitres sont courts mais forts en énergie. Les descriptions, les dialogues, tout est parfaitement équilibré, on ne s’ennuie pas un seul instant. L’auteur a réussi le tour de force de nous tenir en haleine pendant plus de 370 pages sans répétition sans longueur. Les mots sont ciselés, c’est percutant et comme dans tous bons thrillers il y a une pression psychologique non négligeable, impossible de s’arrêter avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Car disons le enlever plus de 60 enfants ça laisse des traces non ? Ici pas vraiment ! C’est d’autant plus inquiétant.
J’ai beaucoup aimé la fin, pas tout à fait résolue et qui laisse quelques questions en suspens.
C’est un excellent thriller où vos méninges vont carburer, où vous allez ressentir tout un panel d’émotion ! je vous le conseille fortement.
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Je remercie Charlotte Benoit pour m’avoir proposé ce nouveau roman.
J’ai déjà eu la chance de lire et chroniquer « Futur à l’abri » et j’avais vraiment apprécié ma lecture.
Dans ce roman court l’auteur crée tout un univers autour d’une île Libertas où toutes les libertés sont permises. Ile de la fête et de la décadence, les créateurs Nicolas et Andrew sont des escrocs de haut vol. Les descriptions sont telles que le lecteur n’a aucun mal à se représenter le décor. On est immergé dans l’histoire au plus proche des personnages principaux.
Nous faisons donc la connaissance de deux amies qui pour en profiter avant les noces de l’une d’elle décident le temps d’un weekend d’aller s’encanailler sur cette île, tout du moins c’est ce que veut Lucie, Marianne la future mariée est beaucoup plus réticente. J’ai beaucoup ri à la vision des affiches d’avertissement concernant Libertas, on aurait dit que les deux comparses partaient pour un lieu digne de la plus sombre des dystopies. Ça m’a fait penser à une série Netflix que j’ai vue il y a peu de temps « Bienvenue à Eden » notamment le fait de devoir laisser tous ses effets personnels et le côté mystérieux de l’endroit. Ce qui se passe à Eden ou Libertas reste à Eden ou Libertas.
Ce roman est original, l’histoire est très intéressante, les personnages sont vraiment bien travaillés, on se les figure facilement. Leurs psychés sont suffisamment développées, on cerne facilement leurs caractères.
J’ai également apprécié l’alternance des points de vue, ça donne une vision plus globale du récit et chacun a sa propre façon de voir les choses et de les appréhender. Manquait celui d’Andrew et j’avoue que cela m’a un peu manqué d’avoir son opinion.
Le personnage de Marianne est ambigu, on la rencontre timide et simple, aux services des autres, elle va évoluer, prendre de l’ampleur, sa personnalité va s’affirmer. Est-ce au contact des deux jeunes hommes ?
Andrew est un artiste, un peu dans sa bulle, il a l’air un peu capricieux. Nicolas quant à lui est impassible (en tout cas en surface), distant, c’est lui qui fait tourner la boutique en quelque sorte.
Les personnages plus secondaires comme Lucie, Ben et Paul apportent leur pierre à l’édifice.
C’est un roman sulfureux à bien des égards, il est également sombre comme si un danger permanent planait au-dessus de leurs têtes.
Charlotte Benoit a su donner une véritable profondeur à son récit, le format court donne une dynamique pertinente et le lecteur est embarqué dans une folle virée.
Le thème principal est la liberté ou tout du moins l’idée que l’on s’en fait, la frontière est mince. N’est-ce pas une sorte de dictature que d’imposer une certaine idée de la liberté ? une absence de règles ?
C’est avec brio que l’auteur aborde des sujets délicats et nous pousse à réfléchir à la manière de prendre nos destins en mains dans nos sociétés surexposées, hyper connectées.
La plume est fluide, rythmée, les mots sont ciselés et percutants. L’univers très riche donne l’envie d’une suite, voir l’évolution des relations entre les personnages, cerner un peu mieux Andrew et Nicolas qui sont, il faut bien le dire, très intrigants et représentent bien le dilemme de Marianne.
Petit plus pour la couverture qui est vraiment jolie et montre bien le côté « secret » tout en laissant une place à l’imagination.
Une excellente lecture, je l’ai dévorée et je vous la conseille fortement !
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date : 09-04
Je remercie les éditions Laska et l’auteur pour m’avoir fait découvrir ce roman.
Je dois avouer que le monde du sport dans la romance n’est pas vraiment ma tasse de thé pourtant je suis une sportive assidue, je trouve souvent les histoires peu originales tout comme le thème « faux petit ami ». Mes aprioris mis de côté je me suis lancée dans la lecture.
Ici ça se passe en France à Paris pour être exact. D’un côté Alex 31 ans footballeur bien planqué au fond de son placard et de l’autre Robin, acteur, qui traine de grosses casseroles derrière lui, des abus d’alcool et de drogues. Les deux ont besoin l’un de l’autre pour être réhabilités. Leurs agents vont leur proposer un deal.
Pour redorer leur image ils vont accepter une croisière en méditerranée et se faire passer pour un couple amoureux. Les deux hommes sont à l’opposé l’un de l’autre, Alex est taiseux, discret, ne vit que pour le foot, Robin est exubérant, haut en couleur et fait de son mieux pour ne pas replonger dans ses anciennes addictions.
Les débuts ne se font pas sans mal, Robin fait beaucoup d’efforts mais Alex reste en retrait et menace leur frêle équilibre. Il ne faudrait pas que l’on découvre le pot aux roses, tous les deux auraient beaucoup à y perdre.
Je les ai trouvés tous deux touchants avec leur passé, leurs failles. Leur relation va se construire doucement, leurs réactions sont en phase avec leurs caractères. J’ai vécu les émotions au cœur de ce couple, leur rapprochement, la jalousie d’Alex, l’incertitude de Robin. On a envie que ça marche ils sont mignons tous les deux. Il n’y a pas de scènes intimes explicites et j’ai trouvé que ça collait bien avec l’atmosphère du récit. Robin est adorable, on a envie de lui faire des câlins, par contre j’ai eu envie de secouer Alex, même si soyons clairs je comprends sa position, j’ai trouvé qu’il prenait beaucoup mais donnait peu. L’auteur nous les dépeint avec pudeur et réalisme.
Les thèmes traités sont d’actualité: le chantage, l’homophobie, les dépendances, l’acceptation de soi, le regard des autres. Le roman est court et ne permet pas de s’étendre. La fin est arrivée un peu vite à mon goût mais cela ne pas m’a empêchée d’apprécier ma lecture. Je n’aurais pas dit non à un approfondissement du récit, même les personnages secondaires sont sympathiques.
La plume est fluide, dynamique. Les dialogues bien dosés et les émotions suffisamment présentes. Je ne me suis pas ennuyée et j’aurais vraiment aimé que cela soit un peu plus long.
C’est une jolie romance pétillante qui vous fera passer un bon moment.
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Merci à Régis Chaperon pour cette nouvelle découverte et sa confiance.

Quand j’ai commencé ma lecture je ne savais pas trop où j’allais, où l’auteur voulait en venir ! J’ai eu l’impression de plonger tête baissée dans un épisode de « Fringe », les hallucinations, les sauts dans le temps et dans l’espace, les distorsions temporelles, les fameux hommes en noirs.
Au fil des pages le voile ne se déchirait pas il devenait même de plus en plus obscur. J’étais ferrée il me fallait poursuivre pour comprendre les tenants et les aboutissants.
J’ai donc fait la connaissance de David qui se réveille chez lui complètement désarçonné voyant des petits poissons nagés dans sa chambre, entendant des bruits étranges venant de l’évier de la cuisine et découvrant une magnifique jeune femme avec qui il a passé une nuit torride.
Les deux vont très vite s’apercevoir que des hommes sont à leur poursuite, Rachelle a peur et semble terrorisée par un certain Williams Harvey Cushing. Cette folle fuite est émaillée de scènes étranges et surréelles, on frôle la schizophrénie, on ne sait plus où est la limite entre la réalité et le fantastique. C’est un roman à la trame très originale, le rythme est soutenu avec de nombreux rebondissements, de l’action à foison. Le tout saupoudré par des petits moments épicés entre les deux protagonistes principaux. On a la sensation de vivre en plein fantasme.
Les deux personnages sont bien travaillés, leurs psychés très développées, on les cerne facilement et ils sont un peu comme le ying et le yang, le noir et le blanc. Leur couple est éclatant, très réaliste, ce sont eux qui nous tiennent en haleine jusqu’au dernier mot. Chacun a son caractère, David est sympathique, un peu hésitant mais son personnage va prendre de l’ampleur et de la consistance au fur et à mesure du livre. Rachelle quant à elle est plus mystérieuse mais son dynamisme et son franc-parler la rendent attachante.
Le suspense est bien mené par l’auteur, il nous entraine dans un enchevêtrement d’indices et de fausses pistes, essaye de nous semer. Comme je suis curieuse je suis allée voir qui était ce fameux Cushing, je n’ai pas deviné la fin telle qu’elle est mais ça m’a donné des indications et j’ai vraiment trouvé ça très fort.
C’est à la fois un thriller, un roman d’amour, un récit fantastique, c’est vraiment bien trouvé.
La plume est toujours aussi fluide, dynamique. Les descriptions sont savamment dosées pour que le lecteur puisse bien s’immerger dans l’histoire, ça défile devant nos yeux comme un clip un brin psychédélique. Le titre du livre va prendre tout son sens dans les derniers paragraphes. Et comme David je me suis sentie dépitée et un peu triste, je ne dirai pas pourquoi car ce serait spoiler mais la scène dans la salle de bains m’a émue.
Si vous aimez le mélange des genres, les histoires qui sortent de l’ordinaire, « Une assiette en enfer » est pour vous !
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Encore un grand merci à l’auteur pour ce nouveau tome, et comme j’avais dit une grosse bêtise lors de ma dernière chronique, je rectifie, ce n’est pas le dernier tome……. Nous aurons encore le plaisir de découvrir des aventures de Marc et Virginie !
Cette neuvième affaire est quelque peu différente des autres, nos deux héros nous offrent un volet plus intime, l’intrigue est là mais c’est plus Marc l’homme que l’avocat que l’on côtoie, il en est de même pour Virginie. L’auteur les fait évoluer dans leur sphère privée et c’est un régal.
Un jeune homme est accusé du meurtre de sa petite amie, il clame son innocence mais tout le désigne, la police va même clôturer le dossier. Marc va prendre l’affaire et va essayer de démêler le vrai du faux. Deux milieux sociaux bien différents vont entrer en collision et faire des étincelles. C’est une enquête aux multiples ramifications, ça tient le lecteur en haleine tout du long. Notre duo de choc va devoir faire face aux faux semblants, aux magouilles.
Ils sont toujours accompagnés de leurs amis Benoit et Elizabeth mais ils sont un peu en retrait dans ce tome. En effet, deux autres personnages entrent en jeu et pas des moindres. Yasmine, un tantinet « racaille » dure à cuire qui va redonner un certain goût des rapports humains à Virginie et la sublime Gwendoline, riche héritière qui va faire fondre le cœur de Marc. J’avoue que la formation de ses deux couples a fait battre le mien. Même si j’étais heureuse pour Virginie, ça m’a fait un plaisir fou pour Marc, enfin la roue tournait et lui donnait une autre chance de trouver le bonheur. Ça n’est pas tout simple car tous les 4 trimbalent des gamelles. L’avenir nous le dira même si l’un d’entre eux disparait du paysage, je vous laisse trouver par vous-même lequel c’est.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés, j’ai adoré Gwendoline, un vent de fraicheur et un petit grain de folie, elle est drôle, pétulante mais elle aussi a ses propres secrets. Yasmine m’a beaucoup plu également, un sacré caractère et encore des secrets qui eux vont se dévoiler peu à peu.
La cécité de Marc n’est pas abordée comme un problème, je dirais plutôt que c’est son atout charme.
Une fois plongée dans ma lecture je n’ai pas pu arrêter je voulais connaitre la fin, ce tome est addictif, bien ficelé, dynamique, drôle, il y a tous les bons ingrédients pour en faire un excellent livre.
Les autres protagonistes sont agréables, ils apportent chacun leur pièce à l’édifice. J’ai apprécié le dénouement et j’ai dû trouver le coupable en même temps que nos héros.
Cette histoire est très bien pensée, bien construite c’est un véritable plaisir de se plonger dedans.
La plume est fluide, rythmée, très agréable à lire. Un vrai bonheur.
J’ai hâte de découvrir les opus suivants.
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Merci à l’auteur pour m’avoir renouvelé sa confiance pour ce second opus.
J’avais en effet beaucoup aimé « le journal du Nightstalker : entre lueur et ombre ». D’ailleurs dans celui-ci il fait une petite apparition un peu en guest et j’ai trouvé ça vraiment chouette.
Avec ce roman on plonge dans un univers très sombre, un univers violent mais très riche. On y fait la connaissance de Neil Crown chasseur de démons accompagné de Jodie son amie spectre, son employeur le cardinal lui confie une mission particulière, un bateau s’est échoué dans le port, aucun équipage à bord. C’est bien mystérieux et Neil va devoir faire preuve de beaucoup de sang froid.
L’intrigue est très bien ficelée, et une fois que l’auteur a planté le décor, tout s’accélère, on va de rebondissement en rebondissement. L‘action est au cœur de cette histoire, le rythme est endiablé, le lecteur ne reprend son souffle que quand Neil dort quelques heures pour mieux repartir à l’attaque.
Les personnages principaux sont extrêmement bien travaillés, j’ai beaucoup apprécié les flashbacks nous en apprenant plus sur la relation entre Neil et Jodie. J’avoue qu’un fantôme en personnage de premier plan c’est inhabituel mais j’ai pu ressentir toutes ses émotions, j’ai adoré ses taquineries envers Neil, elle a de la répartie, elle est très attachante avec ses failles et ses peurs. Neil est un bourreau de travail, abusant des pilules arrosées d’alcool, croyant dur comme fer en ce qu’il fait, chasser les démons. Mais une situation plus compliquée va faire naitre le doute dans son esprit, le mal et le bien s’entrechoquent, démon versus humain et vice versa, lequel est le plus dangereux des deux ? L’auteur dépeint leurs caractères avec brio, de par leurs interactions on saisit parfaitement bien leurs pensées, leurs humeurs.
Au fil des pages la vérité éclate mais elle n’est pas tout à fait celle à laquelle on s’attendait, l’auteur a su faire prendre des chemins tortueux à la lectrice que je suis, j’ai été ballotée d’un côté puis de l’autre, perdue par moment avec nos protagonistes.
Les descriptions sont visuelles, on voit les scènes défiler devant nos yeux comme un film, à la fois sombre mais avec des points de couleurs très vifs. Les illustrations à l’intérieur sont superbes et permettent de se faire une idée notamment de Neil et sa voiture, car je l’ai vu comme une extension de lui-même.
Petit clin d’œil à la musique, avec un support un peu obsolète qu’est la cassette audio, des moments intimes partagés avec Jodie, des moments de grâce.
La plume est fluide, simple mais limpide. Les dialogues sont bien dosés, parfois piquants avec une pointe d’humour.
J’ai vraiment adoré ce moment passé aux côtés de Neil et de Jodie. Y aura-t-il une suite ? La fin peut le laisser supposer, et si c’est le cas je ne suis pas contre de retrouver notre chasseur et notre fantôme dans une autre aventure.
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Je remercie l'auteur pour sa confiance renouvelée.

C'est le quatrième tome de la série. Nous retrouvons Alexandra devenue journaliste, Agathe la mage, sur un bateau appelé l'Aube.

Cette nouvelle d'un peu plus de 100 pages se lit très rapidement.

L'auteur a su créer un monde riche, bien construit. L'intrigue tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin, même si j'ai trouvé qu'elle mettait un peu trop de temps à arriver, il fallait planter le décor. L'auteur nous plonge dans un univers sombre, mêlant fantastique et magie.

Suivre l'enquête était très intéressant, et la fin est pour le moins surprenante, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça, l'auteur a su parfaitement brouiller les cartes.

Les personnages d'Alexandra et Agathe sont passionnants, deux femmes fortes, bien travaillés par l'auteur. A contrario le personnage de Mahaut est plus englué dans sa position sociale, on devine tout du long de la lecture son esprit étriqué. Il y a également quelques personnages masculins, pas centraux, ils sont le liant dans l'interaction des femmes.

Malgré quelques longueurs j'ai apprécié ce voyage sur l'Aube, ma lecture m'a plu. Le vocabulaire utilisé est pertinent, la plume est fluide, dynamique et fort jolie.

Je vous invite à découvrir cette série car elle vaut vraiment le coup.
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date : 08-03
Merci beaucoup à Régis Chaperon pour l’envoi de ce nouveau roman.
Octave Mirbeau est le personnage principal de ce récit, journaliste un peu paumé qui un jour va recevoir le message d’un homme mystérieux. Il a des choses à lui révéler et doit le rencontrer. Curieux, Octave va s’y rendre. Les révélations qu’il va lui faire vont bouleverser son existence. Plus rien ne sera jamais pareil.
Octave va devenir le gibier d’une organisation mystérieuse, il ne saura plus à qui faire confiance, vers qui se tourner. L’auteur s’appuie sur des faits historiques réels pour écrire son histoire, ça rend le tout absolument bluffant, les secrets que monsieur Grey lui dévoile sont tellement pertinents que ça pourrait très bien fonctionner.
Tout est richement construit, rien n’est laissé au hasard, je me suis laissé emporter par ce tourbillon, j’avais la sensation da faire partie d’une société secrète, que des révélations allaient changer ma façon de voir le monde, comme Octave tout ce que nous savions jusque-là était remis en question.
La première partie du livre est plus axée sur la narration, monsieur Grey nous donne beaucoup d’informations, tout s’imbrique. Au départ Octave est très sceptique mais sa curiosité naturelle va le dominer. Puis dans la seconde, ça s’emballe, d’action en action, de rebondissement en rebondissement, le rythme s’accélère, le lecteur ne peut plus s’arrêter tout comme Octave, une fois le pied mis à l’étrier une course folle démarre et tout s’enchaine.
Octave est un personnage très travaillé, riche, pas facile à convaincre et son métier de journaliste le pousse à creuser, à fouiller pour trouver la vérité. C’est un homme malin, doué d’un bon sens de l’observation avec un petit défaut tout de même il a tendance à ne pas se méfier suffisamment des gens qui l’entourent.
L’intrigue est bien ficelée, au commencement je ne pensais pas que l’auteur nous emmènerait sur ce terrain, j’y voyais quelque chose de plus terre à terre, mais en fait pas du tout. Régis Chaperon a eu le truc pour appâter le lecteur, il distille lentement ses infos, nous force à patienter. Le voile se lève petit à petit et j’ai été bluffée. L’auteur avec maestria imbrique des bouts de faits historiques réels avec des moments de fiction, le tout tellement bien lié et sensé, qu’on y croit.
La plume est addictive, agréable à lire, fluide. Je salue également tout le travail de recherches de l’auteur, l’exactitude des événements historiques, des personnages historiques à travers les siècles. Le récit est de ce fait concret et tangible.
Je vous conseille ce nouvel ouvrage vous n’allez pas en croire vos yeux !
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date : 04-03
Je remercie une nouvelle fois Régis Chaperon pour sa confiance.
Dès les premières lignes on comprend que le voyage va être secoué, en effet suite à la création d’un virus informatique par un jeune hacker pour défier ses copains, le monde moderne tel qu’on le connait va plonger dans le chaos. Imaginez : plus d’électricité, plus de réseau mobile ni internet, plus de banques, plus de monnaie, plus d’information. Les populations n’ont plus de repères, tout vole en éclats.
On s’aperçoit de la fragilité de nos sociétés à travers ce roman, notre dépendance à la technologie et surtout le fait que tout soit connecté, trop connecté. L’auteur nous offre une vision très réaliste sur l’humanité, sa capacité à s’adapter, à survivre. La situation dans « Welcome Reset » fait froid dans le dos, pillages, morts, certains sont prêts à tout pour avoir une part du gâteau. D’un autre côté la solidarité se crée, au niveau mondial également puisque les états vont s’unir pour combattre ce foutu virus.
J’ai bien aimé le fait que l’on suive le président français dans cette course effrénée avec cette cellule spécialisée dans les cyberattaques, les américains avec leur intelligence artificielle, ainsi que cette famille formée d’un couple et d’une petite fille, ces derniers donnent une idée de la résilience en quittant la ville et s’installant à la campagne, revenant à des bases saines et sans doute plus humaines.
Les personnages sont très bien construits, on a plaisir à les découvrir et à les suivre dans leurs péripéties. J’ai particulièrement aimé le président français et le colonel Judith Valette, ils sont empathiques, combattants avec un fort caractère. Le petit plus ? Jarus, comme dans certains de ses autres romans l’auteur offre une touche d’humanité et de sensibilité à certains de ses personnages que je qualifierais de non humains, c’était le cas dans « à l’ombre des ruines » avec Dyclan ou « un siècle de papillons » avec Piero. Une fois de plus le tandem humain – non humain fonctionne très bien.
J’ai vraiment été bluffée par la construction de ce récit, ses nombreux rebondissements, cette course folle contre la montre, car le temps est un élément majeur, il faut faire vite sans quoi nos sociétés risquent de s’écrouler pour de bon.
Je n’y connais pas grand-chose en informatique mais c’est effrayant de voir que nos vies ne tiennent qu’à un bit. L’auteur nous dévoile la face cachée de la technologie avec ses travers mais laisse une note optimiste car dans ce roman c’est bien un homme qui trouve la solution avec un coup de pouce « virtuel ». Cet homme qui a dû tout quitter même l’amour pour se sauver et se guérir. La parenthèse entre Judith et Richard était bienvenue, une bulle d’émotions dans ce roman d’anticipation haletant.
Les thèmes trouvés dans le roman sont intemporels : la solidarité, l’empathie, la résilience mais aussi l’opportunisme, la volonté de semer la pagaille, la méfiance et le pouvoir.
La plume de l’auteur est agréable, fluide. C’est dynamique, captivant. La bonne dose entre actions, dialogues et moments de réflexion.
Je l’ai lu d’une traite, j’ai été happée, je ne pouvais pas m’arrêter. La fin on en parle ? Non ! Si vous voulez savoir vous devez le lire, je dirais juste que je l’ai adorée et que tout n’est pas fini…..
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Merci aux éditions Ex Aequo pour la découverte de cette très belle histoire.
Lucie est très âgée et vit dans un EHPAD depuis plusieurs années, elle se lie d’amitié avec son infirmier en pleine pandémie de covid19 et va lui conter son histoire, de sa naissance à aujourd’hui en passant par les deux guerres, ses amours et sa famille.
Le déroulé se fait comme un journal intime que Lucie raconte, elle est très âgée mais a gardé toute sa tête, les souvenirs sont vifs et défilent. Le tout est agrémenté de poèmes, de lettres de Jean, une de Lucie. Ça confère à l’ensemble une authenticité remarquable et fait ressentir des émotions fortes.
Rendez vous compte 103 ans ça n’est pas rien, ça en fait des changements et des bouleversements à tous les niveaux, politiques, économiques et sociales. C’est un témoin de notre histoire et c’est très important qu’il y ait une transmission. Lucie est un personnage avec une force incomparable, elle va traverser les années avec humilité, courage et je dirais toujours avec le sourire, une femme qui voit le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
J’ai également beaucoup aimé sa perception sur la condition des personnes âgées dans notre société, elle voit ça avec beaucoup de perspicacité et de justesse.
J’ai admiré Lucie tout le long du récit, elle est un modèle pour tous, homme ou femme, jeunes ou plus vieux.
J’ai eu de la peine quand elle relate le décès de ce père qu’elle n’a jamais connu et de l’amour de sa vie.
Sans être moraliste, ce roman aborde des thèmes essentiels pour le bien vivre dans notre société actuelle et la place que l’on veut bien laisser à nos aînés.
Il est important de se souvenir et de faire perdurer ce souvenir pour ne pas oublier, pour ne pas commettre les mêmes erreurs.
La plume de l’auteur est fluide, agréable. Les personnages sont bien construits et très attachants.
Une très belle lecture que je vous conseille grandement.
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Merci à l’auteur et aux Editions Ex Aequo pour l’envoi de cette pièce de théâtre signée Alexandre Santos collection Entr’Actes.
Cette pièce est un huis-clos entre une mère Sonia et sa fille Marion. Marion se drogue, Sonia même si au fond d’elle le sait préfère continuer à faire semblant de l’ignorer, tant qu’on ne met pas de mots sur ces maux ils n’existent pas vraiment, une fois prononcés c’est une tout autre histoire.
Le dialogue se fait sur des malentendus, Marion essaye de faire comprendre à sa maman pourquoi elle consomme, lui demande de l’accompagner à la salle de shoot. Entre méprise et manque de communication, on assiste à une bataille verbale entre les deux.
J’ai eu l’impression que toutes deux ne s’écoutaient pas vraiment et déformaient les propos de l’une et de l’autre comme une sorte de dialogue de sourds.
J’ai ressenti beaucoup de culpabilité dans ce texte, de la peur, des doutes mais aussi énormément d’amour et d’espoir, comme un rayon de lumière dans une obscurité bien opaque.
Le plus choquant est venu de Marion quand elle a dit à sa mère « moi je le fais parce que ça me fait du bien et que c’est un bien être que je trouve nulle part ailleurs ».
J’avoue avoir eu une boule au ventre du début à la fin non pas parce que j’avais honte ou que j’étais gênée, juste un sentiment, ce thème tout particulier qu’est la drogue m’a toujours fait cet effet. Les mots de l’auteur sont percutants, incisifs même violents.
Le texte est court mais si intense, plein d’émotions, en représentation ça doit être un véritable uppercut. Les mots sont tellement importants, chacune les digère à sa manière et se les approprie différemment ce qui donne cette incompréhension au début de l’histoire. Au fil des dialogues, les abcès se percent, la lumière se fait et à force d’amour et de véritable écoute elles vont sans doute réussir à se rejoindre, se comprendre et s’accepter.
C’est un très beau texte émouvant, en tant que lectrice je peux m’identifier à l’une ou à l’autre, aucune des deux places n’est la meilleure.
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Je remercie les deux autrices pour cette suite.
J’ai donc retrouvé Lou et ses acolytes là où je les avais laissés, dans leurs domus respectives.
On y retrouve ce qui faisait le sel de la première partie : des drames, de la trahison, de la jalousie, des disputes, des rapprochements, des voyages, des activités communes à deux ou à plusieurs.
Certains personnages ont évolué dans le bon sens comme Camille ou Shawn, leur couple m’a fait marrer, elle si sérieuse et lui le clown de service. D’autres au contraire sont restés identiques, c’est le cas de Laurent ou de Lou, d’autres ont régressé comme Sami.
On reprend donc les mêmes et on recommence, le jeu évolue, l’étau se resserre jusqu’en finale. Il n’y aura qu’un couple gagnant. Les alliances se créent aussi vite que les tensions.
J’ai bien aimé les parties où Jeffrey nous délivrait des informations sur les candidats, souvent à leur insu, ce qui rendait les révélations encore plus croustillantes et drôles.
Deux nouveaux personnages vont faire leur apparition et semer la zizanie, mais je ne vous en dirai pas plus car ce serait dommage de tout vous révéler. Sachez juste que cela va redistribuer les cartes et que certains vont voir rouge.
Lou est égal à lui-même, ne sachant pas sur quel pied danser, aussi Drama Queen que dans le premier volume, tout de même attachant avec ses incertitudes, ses petits accès de mauvaise humeur et de mauvaise foi. Il est tout de même chou. J'ai également appris à affectionner Hadrien, et ce n’était pas gagné, c’est un peu l’empêcheur de tourner en rond. Sami m’a déçue je l’ai trouvé détestable, quant à Loïc je ne sais pas trop quoi en penser, tantôt je l’aime tantôt je le déteste. Il ne vous reste plus qu’à vous lancer et vous faire votre propre opinion. C’est un jeu où tous les coups sont permis, une fois de plus le huis-clos exacerbe les émotions, les sentiments, on ne sait plus trop si ce sont leurs vrais visages ou s’ils portent un masque, ils en jouent et nous perdent. J’ai bien aimé ce jeu de dupes.
La plume est toujours agréable, certaines expressions sont déroutantes, Québec oblige, mais ça ne gêne pas, c’est plutôt agréable. Par contre j’ai trouvé plus de coquilles que dans le premier volume, des fautes bêtes qui auraient pu être évitées avec une bonne relecture. Les dialogues sont parfaitement dosés tout comme les instants dans le confessionnal. J’ai aimé que les autrices évitent les côtés voyeurs et exhibitionnistes de ce genre de téléréalité, tout reste dans la nuance, on assiste à quelques câlins et baiser volés et c’est très bien.
La fin reste ouverte, on se doute qu’il va y avoir un autre opus, j’avoue que j’ai hâte de voir ce que cela va donner dans le monde réel avec toutes les contraintes et les aléas de la vie de tous les jours.
J’ai tout de même un bémol, j’ai trouvé certains passages longs et ennuyeux, ça me rappelait trop la première partie, du coup j’avais l’impression qu’on reprenait les mêmes et que l’on recommençait. Ça manquait de diversités et ça cassait un peu le rythme. J’ai cependant pris beaucoup de plaisir à lire ce tome.
J’espère que le suivant aura trouvé un souffle nouveau avec de nouvelles surprises et de nouveaux rebondissements.
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8ème et avant dernier volet de cette série ! C’est même triste d’arriver au bout mais je pense que je pourrai tout relire depuis le début tant j’ai bien aimé. En tout cas merci à l’auteur pour sa confiance.
Les affaires se suivent mais ne se ressemblent pas, cet opus prend un virage à 180°, on est dans un domaine très particulier, c’est sombre et trompeur.
Lors d’une explosion, un homme meurt, tout va l’accuser mais sa veuve décide de faire appel à Marc pour prouver que son mari est innocent. Ça aurait pu être une simple enquête mais c’est mal connaitre l’auteur, il va nous embarquer dans une histoire dangereuse où les apparences ne sont pas toujours celles que l’on croit ou voit.
J’aime beaucoup le labyrinthe dans lequel on plonge, quand on pense avoir découvert le pot aux roses un autre rebondissement nous perd à nouveau. C’est vrai que ce récit est émaillé de nombreux retournements de situation, c’est dense et haletant.
La rencontre et la coopération entre la police française et les Marshals américains étaient bien vues, on y aperçoit les nettes différences sur les lois mais aussi sur la façon de procéder et les moyens donnés pour parvenir à résoudre l’enquête.
L’auteur nous donne beaucoup d’indices et d’informations. Je n’y connais absolument rien en drogues ou en trafic et si c’est inventé de toute pièces je trouve que c’est tellement bien fait et cohérent que je ne me suis même pas posé la question. C’est un sujet sensible tout comme le terrorisme.
Retrouver ce trio ce fut un vrai bonheur et j’ai été très contente que le mot de la fin ait été pour Benoit, c’est lui qui soulève le lièvre et donne sans nul doute la bonne réponse.
L’évolution des personnages est passionnante, chacun s’affermit. J’ai eu peur pour Marc un moment donné mais vu qu’il reste un volume après celui-ci je me suis doutée que rien de définitif ne pouvait lui arriver.
C’est avec une grande imagination et un art de la construction des intrigues que l’auteur nous montre un talent certain pour les polars.
La plume est toujours fluide, les dialogues piquants et les mots ciselés.
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Je remercie Marie Hélène Sagiame de m’avoir proposé de lire ce roman.
J’aime beaucoup découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux sujets. Ici nous faisons la connaissance d’une jeune femme Stella qui vient de perdre sa maman. C’est douloureux, triste, impensable même, mais voilà il va falloir continuer à avancer. Il est très facile de s’identifier à elle, qui n’a pas déjà perdu un parent dont il était très proche ?
En revenant dans la maison familiale, Stella va s’apercevoir qu’elle ne connaissait pas tout de sa maman. La découverte de son journal intime va l’aider à révéler les dons qu’elle a hérités de sa mère, don de médium et don de guérison, ça se manifeste d’abord dans ses rêves puis quand elle est éveillée comme un flash.
Ce livre est un chemin initiatique, avec Marlène l’amie de sa mère elle va avancer doucement sur le chemin de la résilience.
Nous découvrons avec elle les événements vécus par sa maman couchés sur le papier avec des petits messages comme des poèmes parsemés de ci de là.
C’est sur un laps de temps court mais relativement dense.
Au fil de sa lecture Stella va se questionner sur sa maman mais aussi sur elle-même, sur sa vie, sur ce qu’elle veut faire. Les personnes rencontrées vont l’aider dans cette démarche douloureuse.
C’est à la fois un récit sur la douleur, le décès, la perte d’un être aimé mais aussi sur l’espoir, l’entraide. C’est un hymne à la vie.
La plume de l’auteur est fluide, facile, l’auteur nous entraine sur ce chemin de vie parfois dur mais tellement précieux.
C’est un bel ouvrage, court, spirituel, une sorte de guide pour se trouver ou se retrouver soi-même.
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date : 19-02
Merci à Mathieu Rochelle pour la découverte de son roman fantasy.
Je suis novice dans la fantasy je n’ai que quelques romans lus et chroniqués. Ce sont souvent des pavés et celui-ci n’y échappe pas.
J’ai aimé que l’auteur prenne le temps de bien planter le décor, de bien expliquer son univers, de nous présenter ses personnages de façon minutieuse. C’est un travail de fourmi qu’a fait l’auteur et c’est tellement riche et dense qu’il faut un certain temps pour comprendre certains concepts comme la Calamité et les missions à accomplir.
Nous faisons donc connaissance des Cinq, effrayants, mi légende mi hors-la-loi, ils vont de village en village afin de supprimer la maladie et surtout d’éviter sa propagation. Mais j’ai envie de vous dire qu’ils ne disent pas tout et qu’il y a autre chose derrière et je ne vais certainement pas vous dire quoi. D’autres personnages comme Tige ou capitaine Hiver sont de la partie et bâtissent au fur et à mesure des pages un récit fourni, haletant, dynamique, rythmé par les nombreuses scènes de combat. Et là je vous promets qu’il ne faut pas avoir froid aux yeux, Mathieu Rochelle maitrise son sujet et fait passer le lecteur par toute une palette d’émotions.
Je n’aime pas résumer les histoires je trouve que cela gâche le plaisir de la découverte et de la lecture mais pour vous inciter à le lire je peux vous dire que la structure du roman est épatante, la plume est subtile, ciselée, les mots puissants et les protagonistes très attachants et originaux.
C’est un roman chorale, comprenez à multiples point de vue, c’est très visuel, ça défile comme un film, installez-vous confortablement et laissez-vous emporter car ça décoiffe, c’est violent, sombre, addictif et saupoudré de mystère.
Parlons un peu des personnages, très bien construits tout en nuance, hétérogènes, pas juste bons ou mauvais, avec une évolution au gré des chapitres, ils prennent de l’ampleur et distillent chacun un sentiment qui leur est propre. Leurs caractères sont bien dosés. J’avoue les avoir tous appréciés, Tige a une place spéciale, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt son parcours, ses changements, ainsi que le très discret Linus dont j’ai adoré la face cachée et les petits secrets.
Dès le début le lecteur est mis à la page, il sait à quelle sauce il va être mangé ! L’intrigue est très bien menée, on se pose mille questions, Mathieu Rochelle est un tantinet sadique car il ne délivre les réponses qu’avec parcimonie, aime laisser ses lecteurs dans le flou. De nombreux rebondissements apportent une énergie folle au récit, une fois la première page entamée on ne peut plus s’arrêter, on veut savoir la suite. La fin du roman est ouverte, peut être une suite ?
Je conseille de le lire tranquillement et sans se presser, les informations sont foisonnantes et ça peut paraitre un brin compliqué et louper des données essentielles risquent de vous faire mélanger les pinceaux. D’un autre côté le vocabulaire est varié, d’un bon niveau servi par une écriture plaisante et des dialogues percutants.
Si vous êtes adeptes de Dark Fantasy foncez, vous ne serez pas déçus.
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date : 29-01
Merci à Régis Chaperon pour ce nouveau roman à découvrir.
Ce récit débute comme un roman policier, car évidemment il y a une enquête. Cependant une fois entré dans le déroulé de l’histoire ça prend une toute autre direction. L’auteur amène l’histoire dans l’histoire en flashback. Un cadavre est découvert et ça n’est pas n’importe qui, Franck Raven auteur à succès. Malheureusement après enquête la police va annoncer que cet homme est mort depuis au moins deux ans. Comment est-il donc possible que Franck Raven continue à publier 3 ou 4 romans par an ?
Là, débute une intrigue passionnante autour de cet auteur, de son éditeur. Franck Raven a des idées à foison, il écrit tout le temps, en perd même son job. A travers lui l’auteur pointe du doigt que ça n’est pas si simple d’être écrivain, avoir de l’imagination c’est bien mais ça ne suffit pas à faire un bon livre, faut-il encore savoir les coucher sur le papier, les transformer en un récit captivant, intéressant et bien construit. On voit à travers Franck Raven que c’est fatigant, que bien des auteurs ont du s’arracher les cheveux devant la page blanche. Ecrire est à la fois une torture et une délivrance.
Je ne vais pas entrer dans les détails car ici il serait très simple de spoiler, sachez juste que le sujet est vraiment fascinant mais fait également froid dans le dos. L’idée même que l’on puisse en arriver là est effrayant, jusqu’à quel point ce genre de chose est envisageable ?
La plume de Régis Chaperon est fluide, dynamique, par moment je dirais même piquante. Le lecteur est absorbé par sa lecture, plongé dans ses réflexions car bien entendu ce livre pousse à réfléchir. On décortique tout pour bien comprendre et essayer de deviner la fin, mais c’est un vrai challenge que nous lance l’auteur.
Le roman se lit vite, un mystère reste à élucider, malheureusement pour moi je n’ai pas résolu l’énigme supplémentaire cachée par l’auteur.
Tout s’imbrique formant un puzzle dont chaque pièce est importante, est-ce un canular ? Franck Raven avait-il un prête plume ?
A vous de le découvrir !
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7ème dossier d’une sage qui en compte 9 et je remercie encore une fois l’auteur pour ce partage.
Retrouver Marc, Virginie et Benoit est toujours un plaisir. Les voilà de nouveau confrontés à un adversaire de taille.
Marc est mis au défi par un tueur lors d’une émission de radio, ce dernier annonce qu’il va tuer 5 femmes en 10 jours. Les meurtres s’enchainent et Marc et ses acolytes ont bien du mal à démêler cette sombre affaire. L’assassin fait tout pour leur mettre des bâtons dans les roues, les fait tourner en bourrique et les menace sans vergogne.
C’est une enquête passionnante dans laquelle Benoit va prendre un peu plus d’envergure et nous démontrer toute sa perspicacité. J’ai beaucoup aimé sa joute verbale avec Viper, un de leur garde du corps.
Cet imbroglio machiavélique prouve une fois de plus la maitrise de l’auteur, sa façon de construire avec complexité son intrigue. Il nous emmène par tous les chemins possibles, nous donne des indices pour ensuite revenir sur ses pas et nous perdre dans les méandres de son imagination foisonnante.
C’est une enquête passionnante, on s’attache encore un peu plus aux personnages, on a la sensation que maintenant ils font partie de nos vies. Le tandem Marc Virginie fonctionne toujours aussi bien, même si Joshua le beau géant se glisse entre les deux. J’avoue qu’une romance entre ces deux-là m’aurait bien plu mais je ne pense pas que cela soit à l’ordre du jour.
Le sujet est bien pensé, un bon polar bien ficelé plein de surprises, de rebondissements et j’avoue que la fin m’a laissée bouche bée. La noirceur de ce tome est omniprésente, c’est une vraie course contre la montre, peu de temps, peu d’indices et beaucoup de mystère.
L’auteur nous prouve qu’il ne faut pas se fier aux apparences et que le crime parfait n’existe pas.
La plume est toujours agréable, fluide, les chapitres courts donnent du rythme à l’histoire. Pas d’ennui, la lecture coule toute seule et on arrive vite à la fin. Et quelle fin ! L’auteur a l’art et la manière de nous entrainer dans son histoire. J’ai vraiment apprécié les petits moments intimes entre Joshua et Virginie, ça contrebalançait la perfidie de notre assassin et distillait de la tendresse et de nombreuses émotions.
Un très bon tome, un de mes préférés.
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Je voudrais remercier Luny Asthiers pour la découverte de son roman.
C’est une autrice que je ne connaissais pas mais le titre du livre m’a plu et la 4ème de couverture a fini de me convaincre.
Eté 1994 Eliot retourne en Vendée pour les vacances chez sa grand-mère. Eliot est un jeune homme timide, très timide avec peu d’assurance. Il est professeur de mathématiques mais rêve de sa passion la peinture. Il va rencontrer Kael, séduisant, sûr de lui mais qui cache un lourd secret. Ces deux personnages principaux sont attachants, devant nos yeux s’épanouissent les premiers sentiments.
Comme à mon habitude je ne vais pas vous faire un résumé de l’histoire car cela perdrait de sa saveur. Sachez juste qu’Eliot va tenter de craqueler le carcan dans lequel il est coincé, que Kael va tout faire pour rompre le contrat le liant à un gang car il n’en peut plus de mentir et de faire du mal. Pour briser cette malédiction Kael et ses deux comparses Carl et Rosie doivent trouver un renard améthyste. La légende raconte que seul un être pourvu d’un cœur rempli de joie et ayant les yeux verts peut le découvrir. Eliot a les yeux verts et va devenir la prochaine cible de Kael. Tout ne va pas se passer comme prévu.
La dynamique entre les deux personnages principaux coule de source, leur rapprochement se fait tout en douceur. Ils vont ensemble panser leurs blessures. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, Ivan l’ami d’Eliot lui aussi trimbale son lot de traumatismes, les deux grand-mères piquantes et adorables, Rosie et Carl les complices de Kael. Tous sont des éléments essentiels du roman, chacun apporte sa pierre à l’édifice et créé la cohésion. J’ai adoré le langage fleuri de la grand-mère d’Ivan, cette vieille dame est irrésistible. Anaïs quant à elle est une femme éclairée, de bons conseils, un véritable ange gardien pour Eliot. D’autres protagonistes moins présents, moins agréables sont également de la partie, ils sont le côté sombre de l’histoire.
L’intrigue de la légende du renard améthyste est bien menée par l’autrice, on est suspendu à sa plume pour en connaitre le dénouement. Et j’ai aimé que cela n’empiète pas sur les prémices de la romance entre Eliot et Kael.
Les chapitres sont courts, intenses, nous présentant à tour de rôle le point de vue d’Eliot et de Kael. La plume est fluide, sensible, les dialogues et descriptions justement dosés, ce qui donne un rythme soutenu à l’histoire.
Luny sait faire vivre ses personnages, leur donner une dimension appréciable. Elle joue sur nos cordes sensibles en nous faisant ressentir toute une palette d’émotions. J’ai été triste, heureuse, en colère avec eux, Ivan est sans doute celui qui m’a le plus chamboulée, j’avais envie de le prendre dans mes bras pour le consoler. Bien sûr Eliot et Kael ont une place à part, ils sont le cœur de ce roman. L’autrice traite de thèmes importants avec de belles valeurs comme l’amitié, l’amour, la famille, l’entraide, le respect et l’abnégation.
C’est une histoire poétique, mystique, pleine de nuances de couleurs, à la fois sombre et lumineuse. Autour d’un carnet à dessins le destin a réuni deux âmes en perdition qui ne demandent qu’à se libérer et s’envoler. Une histoire d’amour mais aussi d’amitié.
J’ai été envoutée par cette histoire intense et je ne peux que vous la conseiller.
Je vous laisse sur quelques mots touchants et tellement vrais.
« Ne laisse plus personne éteindre tes étoiles »
« Pour guérir…. Il faut faire comme ses tournesols : suivre le soleil, pour ne pas s’écrouler dans l’ombre »
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date : 15-01
Je remercie Christophe Beaud pour la découverte de « Encéphalia »
C’est un roman d’anticipation, une dystopie.
On plonge dans un futur proche, 25 ans en avant dans une Angleterre polluée et divisée. D’un côté ceux qui sont pucés et de l’autre les non pucés. Les premiers ont un accès illimité à toutes sortes de connaissances, circulent librement dans les villes. Les seconds vivent à l’écart et sont souvent bannis. Comme dans toute dystopie il y a un rapport de force entre les dirigeants et les citoyens, une autorité totale et sans appel y règne, c’est sombre et dangereux.
Un message d’intégrité, de libre arbitre souffle tout le long du récit.
L’auteur interpelle le lecteur sur des questions de société et d’éthique, il l’invite également à se demander ce que lui ferait s’il était à la place de nos protagonistes. Le choix n’est pas simple et parfois des raisons toutes particulières font prendre des décisions discutables. Je pense notamment à Tracy.
Les explications apportées par l’auteur concernant son univers sont claires, on comprend tout de suite de quoi il retourne. Il aborde des thèmes tels la pollution, la dérive des dirigeants, la rébellion et le refus d’obéir comme des bons petits soldats.
Dans l’ensemble le sujet est pertinent et bien mené mais comme tout premier roman il y a des défauts, les personnages ne sont pas suffisamment approfondis, ils manquent de texture, les dialogues ne sont pas fluides, les réactions des uns et des autres quelque peu naïves. Il y avait des moments dynamiques et d’autres un peu longs, répétitifs. La fin m’a laissée dubitative, j’avoue ne pas trop aimer les fins sans de fin réelle si je puis dire.
L’auteur a tout mené de front et c’est tout à son honneur, en pratiquant il va s’améliorer dans la forme, affiner sa plume et la rendre plus fluide. Je l’encourage à continuer car ce sujet est intéressant et original. Il a su préserver l’intrigue de son récit, y glisser de bons rebondissements. Je lirai un prochain livre avec plaisir.
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Je remercie l’auteur pour m’avoir permis de découvrir ce premier volet de cette nouvelle saga.
J’aime bien toutes les histoires de fantaisie, science-fiction et celle-ci n’y déroge pas.
Parlons tout d’abord de la couverture, elle est intrigante et pose déjà les bases de ce que l’on va découvrir dans le livre. Très jolie par les couleurs, les illustrations, elle invite le lecteur à tourner les pages.
Nous faisons la rencontre de Maya Eddel, jeune diplômée en Egypte ancienne qui va se trouver embarquer par une organisation secrète le COQ. Dans un futur proche, nos protagonistes : notre jeune étudiante, un professeur spécialiste de l’Egypte, un observateur et un militaire vont voyager dans le temps, le but : retrouver la trace des parents de Maya. Je ne vais pas développer l’histoire car il y aurait beaucoup à dire et ce serait gâcher le plaisir de lire et découvrir. Je peux juste vous dire que l’intrigue est bien construite, le suspens est dense. Les personnages sont aboutis, leurs psychés sont bien développées, ils sont attachants. Je les ai tous appréciés.
Il y a de l’aventure, de l’action, de l’humour, des rebondissements, le tout est très bien rythmé, les pages défilent à une vitesse hallucinante.
Les dialogues sont savoureux, j’ai bien ri par moment, autant par les dires que par les réactions des uns et des autres.
Les descriptions sont bien dosées et permettent de bien appréhender l’environnement dans lequel nos héros évoluent. On imagine très bien cette période, les monuments en construction, la chaleur du soleil et les bruits de la foule.
C’est un univers riche, bien pensé. Le concept est original, on y retrouve certes des petites touches d’autres séries de ce genre, l’auteur en mentionne quelques-unes.
La plume est fluide, dynamique, immersive et absolument addictive. Ce roman s’adresse pratiquement à tous les âges, le vocabulaire est clair et il n’y a pas de faute.
Si vous avez envie d’une promenade dans le temps au bord du Nil et au milieu du désert ou aux abords des grandes constructions de cette époque, vous êtes au bon endroit, vous passerez un bon moment de lecture en vous évadant aux alentours de la porte d’Osiris.
Je lirai la suite avec grand plaisir.
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date : 11-12-2023
Je remercie Régis Chaperon pour avoir partagé Jessica avec moi.
Jessica adolescente de 15 ans ne parle pas, ne marche pas, ne mange pas seule. Sa maman s’occupe d’elle, son papa et ses frères l’adorent.
Un jour, le professeur Sorbenond prend contact avec les parents de Jessica pour leur proposer un nouveau protocole qui pourrait permettre à Jessica de communiquer via un ordinateur surpuissant.
Découvrir la vie de famille de Jessica, son quotidien, le lourd tribut du handicap, mais également les moments de joie partagés, les petits bonheurs qui pour certains peuvent paraitre insignifiants et qui pour d’autres ont une grande valeur, tout ceci rend ce récit poignant.
La relation toute particulière qu’a Jessica avec la Terre apporte une note de fantastique, je ne m’attendais pas du tout à ça quand j’ai commencé le récit, j’avais dans l’idée un roman plus scientifique axé sur le médical. Du coup ce don de Jessica adoucit l’histoire.
J’ai aimé sa rencontre avec Grégory, les liens qu’ils tissent sont bouleversants, leur amour est une ode à l’espoir. Rien de charnel, c’est spirituel, trouver son âme sœur prend ici tout son sens.
Jessica est une jeune fille très courageuse avec un caractère bien trempé entourée d’une famille aimante. J’ai beaucoup aimé le personnage du papa, à certains moments on aurait dit un fauve avec ses petits, il était toutes griffes dehors.
C’est épatant de se dire que peut être un jour les malades souffrant du syndrome de l’enfermement pourraient communiquer avec leurs familles. C’est de la fiction mais la science fait tellement de grands pas chaque jour.
C’est un sujet totalement différent de ce que j’ai pu déjà lire de l’auteur, c’est plein d’émotions, de bienveillance.
La plume est soignée, fluide. Ce fut une lecture très agréable.
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Je remercie Gautier pour me permettre de continuer l’aventure avec un autre tome de sa saga. Le 3ème volet peut être lu séparément car ce sont des personnages différents. Mais je tiens à dire que ce serait malheureux de ne pas lire les précédents car on voit dans ce volume l’évolution de l’écriture de l’auteur, une amélioration flagrante non pas que ce n’était pas bien avant mais là on ressent une maturité, une dextérité nouvelle. C’est super bien construit, c’est riche et fluide, il y a du rythme. Il en va de même pour l’orthographe, quelques coquilles sont encore présentes et une légère confusion sur le passé simple et l’imparfait mais soyons clairs sur un pavé de plusieurs centaines de pages c’est insignifiant. C’est vraiment pour moi le point le plus remarquable.
C’est une histoire à l’univers fantastique et mythologique tout en gardant le réalisme de la seconde guerre mondiale. C’est un mélange détonant qui produit un récit puissant et passionnant. Le point de vue est unique, celui de Julie, ça m’a bien plu car ça permet de suivre un fil rouge, de ne pas se perdre. Les personnages sont attachants, ils ont leurs propres personnalités, leurs caractères, leurs défauts et qualités, ils sont uniques et bien travaillés. Je peux dire que j’ai aimé les 3 personnages principaux pour diverses raisons. Ils vont se retrouver propulser au cœur de la seconde guerre à travers un voyage dans le temps, voyage qui pourrait bien bousculer et modifier le fil du temps. Ils ne s’attendent pas du tout à ça et vont devoir gérer du mieux qu’ils peuvent pour stopper les plans néfastes de cet autre demi-dieu. Ce demi-dieu que j’ai trouvé d’ailleurs tout à fait intéressant.
J’ai apprécié la dualité des réflexions de Julie, tout n’est pas ni noir ni blanc mais plein de nuances, prendre un peu de recul et s’apercevoir de l’impact de certaines décisions. La lumière et l’obscurité sont intrinsèquement liées. Sans l’une l’autre n’existe pas.
Je tiens également à saluer le travail de recherches de l’auteur, c’est incroyable, faire de l’à peu près sur un événement tel que celui-là ça n’est pas possible, c’est bien trop important. Nous avions déjà les informations sur les différentes mythologies et religions et ceci combiné à l’aspect historique apporte une grande crédibilité à l’histoire.
Le récit nous fait voyager de la France à la Russie en passant par l’Egypte, on y fait la connaissance de diverses divinités, d’humains attachants. L’intrigue est bluffante, aucun temps mort, aucun ennui, les pages défilent à une vitesse folle, on va de rebondissement en rebondissement et les batailles sont maitrisées et fort bien retranscrites. Le lecteur voyage au travers des légendes, des mythes et des faits historiques réels, Gautier Durrieu de Madron en est le guide et le chef d’orchestre.
Ce fut une très bonne découverte et je découvrirai la suite avec plaisir surtout que la fin est comment dire inattendue, frustrante, surprenante et nous dirige vers un tout autre chemin.
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4eme volet de la collection « Le cycle de Barcil », je remercie l’auteur pour sa confiance.
J’avais déjà bien aimé les 3 premiers tomes et même si on retrouve des personnages des précédents récits tous peuvent se lire indépendamment.
Cette fois-ci nous faisons la connaissance de Yencil Dieu de la Guerre et Ikor un émissaire nain. Nous retrouvons également Orglin et Gienah. De cette série j’ai déjà lu Yuko l’Indomptable, Gienah la Mercenaire et Ugo le Sage. Avec un gros faible pour l’histoire de Gienah.
Dans ce récit l’équilibre de l’univers est menacé, ça tremble fort entre le royaume souterrain d’Oukta et la cité suspendue de la forêt de Pevek. Même si c’est un format nouvelle l’univers créé est très riche, les descriptions sont foisonnantes, il faut être attentif pour bien visualiser les scènes, l’auteur est attaché aux moindres détails et cela rend la lecture addictive.
Nous suivons donc le retour de Ikor chez lui, il va rencontrer moult dangers, combattre trolls, orques, obtenir l’aide précieuse d’Orglin danseuse du ciel. Ikor est très courageux, a un optimisme à toute épreuve, il croit très fort en la paix. Les personnages sont très intéressants même ceux dont on ne fait que citer le nom ou dresser un portrait rapide. C’est vraiment un monde passionnant qu’a su imaginer Jean-Marc Dopffer. Je ne sais pas si tous les personnages auront droit à leur aventure mais ce serait captivant.
Je ne vais pas résumer l’histoire car au vu du format je spoilerais à coup sûr. La quête d’Ikor est semée d’embuches et c’est rythmé grâce aux nombreux combats. Pas le temps de s’ennuyer le lecteur est embarqué dans un grand tourbillon d’actions et d’émotions.
La plume est fluide, le récit bien travaillé, l’intrigue prenante, tout pour passer un bon moment de lecture. La couverture est dans la même veine que les autres mais à chaque fois je les trouve très réussies.
Il est certain que je vais lire les autres tomes.
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Merci une nouvelle fois à l’auteur pour sa confiance.

6ème opus de cette saga nantaise où on retrouve Marc Virginie et Benoit avec grand plaisir.
Cette nouvelle enquête nous emmène sur les lieux d’un triple homicide et d’un enlèvement. La personne disparue n’est autre que Véronique une de leur connaissance. Ils vont donc plonger dans une histoire qui les mènera au cœur des forces spéciales françaises.
Comme d’habitude nos 3 héros vont mettre tout en œuvre pour retrouver la jeune femme, élucider l’affaire et solutionner les problèmes.
L’intrigue est complexe car elle touche à un domaine que nous connaissons peu et contre lequel nous avons peu de chances de gagner. De rebondissements en rebondissements le lecteur essaie d’y trouver son chemin afin de comprendre les tenants et les aboutissants mais au fur et à mesure de la lecture le mystère s’épaissit. L’auteur a fait un bon travail de recherches, tout est bien ficelé et même si je n’y connais pas grand-chose en espionnage ou contre-espionnage ça ne m’a pas paru farfelu bien au contraire. C’est passionnant du début à la fin et de voir un personnage damer le pion à Marc (même si je l’adore) était jubilatoire. Le danger est omniprésent, on est plongé dans une sombre histoire mêlant services secrets, trafic de diamants et ONG le tout saupoudré de secrets de famille, de manipulation et d’appât du gain.
Il vous faudra lire jusqu’au bout pour que le voile se lève, nos héros vont en baver mais la fin est heureuse.
Les personnages prennent une autre dimension, leurs psychés s’enrichissent, ils dévoilent d’autres pans de leurs personnalités. Les personnages secondaires et notamment notre « ombre » n’est pas en reste.
La plume est toujours fluide, agréable à lire, l’imagination bien présente et souvent renouvelée, c’est original. Une histoire addictive qui tient le lecteur en haleine. On est obligé de réfléchir et de se creuser la tête en même temps que le trio.
Une nouvelle fois conquise !
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date : 20-11-2023
Je remercie les éditions Ex Aequo ainsi que l’auteur pour la découverte de ce roman policier de la collection rouge.
Me voilà transportée dans la ville de Saint Brieuc dans les côtes d’Armor avec aux commandes le commissaire Alice Vernier.
A quelques jours d’intervalle deux femmes sont retrouvées mortes dans les salles d’attente d’hôpitaux. Souffrant de problèmes cardiaques il n’y a rien de spécial à en dire mais la commissaire soupçonne la piste du crime.
Assistée de toute son équipe et de quelques personnes extérieures, juge, comportementaliste etc, la commissaire Vernier va diriger l’enquête avec fermeté. Avec son franc-parler, son humour noir et sa façon peu orthodoxe de travailler elle va nous entrainer au cœur de cette investigation particulière. En effet, le nombre de victimes s’agrandit et chacune a au creux de sa main un ticket d’attente sans lien apparent avec les lieux du drame.
C’est un roman court, bourré de suspens, avec un meurtrier méthodique et fan de mathématique où les chiffres premiers jouent un rôle essentiel. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le personnage du criminel dans le sens où il est machiavélique, intelligent, méticuleux et donne du fil à retordre à notre commissaire. Le tout saupoudré d’humour parfois noir qui rend la lecture facile et fort plaisante.
Les personnages principaux sont très bien travaillés, leurs psychés bien décrites, on comprend bien à qui on a affaire, ils forment un tout cohérent et apportent chacun leur pierre à l’édifice. Certains de leurs traits sont caricaturaux mais ça n’est pas gênant, ça m’a fait penser à certains tomes de Frédéric Dard pour le côté calembours des propos d’Aline Vernier. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et c’est leurs efforts cumulés et leurs matières grises qui vont amener à l’élucidation de ces meurtres.
C’est captivant, les retours en arrière permettent une compréhension des plus justes, les indices sont disséminés au fil des pages, le lecteur suit les réflexions de tout un chacun. On découvre vite le meurtrier mais qu’importe ça n’est pas le plus important, j’ai largement préféré le cheminement, la façon de manipuler les personnes pour les amener là où il le désire. C’est très complexe et pousse le lecteur à réfléchir avec les enquêteurs, pourquoi et comment agit-il ainsi ?
La plume est fluide, agréable. C’est dynamique et bien équilibré entre dialogues et descriptions.
J’ai vraiment passé un bon moment de lecture.
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