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La jeune femme est morte en mettant l'enfant a monde. Anna et son fils Gehn l'ont enterrée au creux de la faille, au pied du volcan, dans cette terre rude et rocailleuse. Et puis Gehn est parti. Gehn, le père de cet enfant nouveau-né qu'il a renié. D'autres horizons l'appelaient...
Est restée Anna. Courageuse. Belle comme ces femmes qui ont souffert, et ont tiré de cette souffrance toute la sagesse du monde. A son petit-fils, Atrus, elle a tout enseigné. Comment les graines germent en une nuit, après la pluie d'orage, miraculeuse. Comment les herbes peuvent guérir les maux, ou bien tuer. Et comment les livres sont les gardiens des rêves.
Et puis un jour Gehn est revenu. Pour reprendre Atrus. Pour lui faire à son tour découvrir d'autres mondes...
– Je pourrais te montrer des mondes si riches, si vivaces qu’ils t’arracheraient des cris d’admiration pour leurs créateurs. Des mondes d’une telle splendeur qu’ils relèguent notre propre monde au rang des déserts.
Comme un hommage empreint de respect à la littérature peut-être, cette nécessité de passer par l’objet archaïque du livre pour voyager, exprimée dans un jeu vidéo. En effet Myst est avant tout un jeu vidéo de PC, son succès a poussé les auteurs à écrire des livres, des BD sont même parues. Ce n’est pas tant un intérêt commercial pour les auteurs qu’un véritable retour logique. En effet, dans Myst, le livre est une sorte d’objet sacré, qui donne envie de découvrir et mieux, de créer. A partir de là, quoi de plus normal que de se retourner vers l’écriture pour partager cet univers ? D’autant plus que c’est fait avec subtilité, j’ai redécouvert sous un autre angle un univers qui, petit, m’avait fasciné. Le jeu vidéo qui pousse à la lecture, c’est plutôt une belle chose, et ce n’est pas une déception. La véritable poésie qui se dégageait du jeu, cette présence savante et magique de l’eau, les voilà couchées sur papier. Le livre d’Atrus c’est bel et bien Myst, c’est ouvrir un livre, plonger dedans et découvrir, imaginer.
N'ayant pourtant jamais joué au jeu, j'ai pris un réel plaisir à plonger dans l'univers de Myst. La magie des mots, la magie des livres dans un monde bien rude au départ.
Ce livre suis superbement l'univers du jeu vidéo je n'ai pas du tout été déçus en le lisant. On voie les décors comme si on y était, plus que cela je trouve que ça ajoute des élément d'histoire au jeu et quand on rejoue on perçois d'autre chose.
J'avoue que le fait de voir Myst adapté en livre était une surprise à double tranchant. D'un côté, j'avais peur d'être déçue, ayant tant aimé le jeu. D'un autre, j'avais hâte de pouvoir me replonger dans l'univers des D'ni.
Et je ne suis pas déçue.
Déjà, il ne s'agit pas d'une adaptation, mais plus de la genèse du monde que l'on connait dans les jeux. Il est donc fascinant de découvrir cet avant si mystérieux.
Ensuite, le style des auteurs est tout simplement sublime. Les descriptions sont superbes, les dialogues, surtout ceux entre Anna et Atrus, plein de sens sur la vie.
Et en parlant d'Atrus, c'est un protagoniste fascinant et vraiment attachant. J'ai adoré découvrir le monde des D'ni à travers ses yeux si curieux et plein d'intelligence, ainsi que de suivre l'évolution de ses réflexions sur l'idéologie divine qu'essaye de lui imposer Gehn.
Après un début un peu lent, l'histoire s'accélère et prend tout son intérêt lorsque les livres menant vers d'autres monde et leur construction apparaissent.
A partir de ce moment, l'histoire est très poétique (avec la description des mondes) et le personnage d'Atrus gagne en profondeur à mesure qu'il remet en cause l'idéologie "nous sommes de dieux" de son père.
Le livre est très intéressant pour les personnes ayant joué un peu au jeu (pour ma part, j'ai surtout vu mon père jouer). Pour ceux qui ne connaissent pas, il vaut mieux être déjà à l'aise avec des récits de science fiction et de surnaturel.
Comme un hommage empreint de respect à la littérature peut-être, cette nécessité de passer par l’objet archaïque du livre pour voyager, exprimée dans un jeu vidéo. En effet Myst est avant tout un jeu vidéo de PC, son succès a poussé les auteurs à écrire des livres, des BD sont même parues. Ce n’est pas tant un intérêt commercial pour les auteurs qu’un véritable retour logique. En effet, dans Myst, le livre est une sorte d’objet sacré, qui donne envie de découvrir et mieux, de créer. A partir de là, quoi de plus normal que de se retourner vers l’écriture pour partager cet univers ? D’autant plus que c’est fait avec subtilité, j’ai redécouvert sous un autre angle un univers qui, petit, m’avait fasciné. Le jeu vidéo qui pousse à la lecture, c’est plutôt une belle chose, et ce n’est pas une déception. La véritable poésie qui se dégageait du jeu, cette présence savante et magique de l’eau, les voilà couchées sur papier. Le livre d’Atrus c’est bel et bien Myst, c’est ouvrir un livre, plonger dedans et découvrir, imaginer.
Livre très intéressant qui permet à ce qui ont joué aux jeux d'en savoir un peu plus sur l'histoire des personnages et sur la culture d'ni. une belle histoire de science fiction.
Résumé
La jeune femme est morte en mettant l'enfant a monde. Anna et son fils Gehn l'ont enterrée au creux de la faille, au pied du volcan, dans cette terre rude et rocailleuse. Et puis Gehn est parti. Gehn, le père de cet enfant nouveau-né qu'il a renié. D'autres horizons l'appelaient...
Est restée Anna. Courageuse. Belle comme ces femmes qui ont souffert, et ont tiré de cette souffrance toute la sagesse du monde. A son petit-fils, Atrus, elle a tout enseigné. Comment les graines germent en une nuit, après la pluie d'orage, miraculeuse. Comment les herbes peuvent guérir les maux, ou bien tuer. Et comment les livres sont les gardiens des rêves.
Et puis un jour Gehn est revenu. Pour reprendre Atrus. Pour lui faire à son tour découvrir d'autres mondes...
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