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Le plus grand courage n'était-il pas d'accepter la défaite ?
Afficher en entierIl savait que ces lettres serrées, quand on était capable de les déchiffrer, provoquaient une sorte de magie, formaient des images plus belles encore que celles des livres d'images, parce qu'on les fabriquait avec ses propres rêves.
Afficher en entierLes trois délégués se tenaient sur l'estrade. Derrière eux, les six porteurs agitaient les drapeaux. Tous les enfants chantaient dans une joyeuse cacophonie. Quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber.
Puis, tous, sur l'estrade s'écartèrent.
Alixe venait de faire son entrée.
Zyzo frissonna en la voyant, et plus encore en remarquant qu'elle portait sur la tête la couronne de roses qu'il lui avait cueillie et tressée dans le Verger.
Les élèves des trois pavillons se turent.
Le silence fut un instant plus impressionnant que l'euphorie qui l'avait précédé.
Alixe sourit, et de sa petite voix, que tout le monde, attentif quelques secondes, entendit, elle annonça :
- Je déclare le sixième tournoi de l'Étoile ouvert.
Un tonnerre de cris emplit la cour carrée. Une pluie de confettis tomba des fenêtres les plus hautes. Zyzo se laissa lui aussi porter par la liesse générale. Même si le tipi lui manquait, même si il avait raté la Grande Battue où chaque année il courait aux côtés d'Agnel sans jamais rapporter le moindre gibier, même s'il n'avait pas vu s'enfuir, apeurés, sans qu'ils comprennent ce que signifiait le mot liberté, les bébés animaux perdus, Zyzo se laissait gagner par cette ambiance de fête et de folie. Parce qu'au fond de lui, il adorait cette cérémonie, ces drapeaux, ces épreuves, ce tournoi.
Alixe lui fesait battre le cœur comme jamais. Il devait se l'avouer, en regardant avec envie les porteurs de drapeau, Alixe trônant sur son estrade, ses trois médailles au cou : il aurait rêvé d'y participer !
Afficher en entierAucune civilisation ne peut se construire sans mémoire.
Afficher en entierLes grands chefs se reconnaissaient, pensait-il, à leur capacité à ne pas se laisser entraîner par leurs émotions.
Afficher en entier« Les armes finissent toujours par provoquer des guerres, répétait Marie-Lune lors des cours d'histoire, les armes donnent envie de se battre aussi sûrement qu'une jolie fleur ou un coucher de soleil donne envie d'aimer. »
Afficher en entierLes petits génies du pavillon des Savants pourraient t'expliquer ça précisément. Ils sont l'avenir de l'humanité. Les Singes en sont la mémoire, et les Soldats les protecteurs.
Afficher en entier« Alixie venait de faire son entrée.
Zyzo frissonna en la voyant, et plus encore en remarquant qu’elle portait sur la tête la couronne de roses qu’il lui avait cueillie et tressé dans le verger.
Les élèves des trois pavillons se turent.
Le silence fut un instant plus impressionnant que l’euphorie qui l’avait précédé.
Alixe sourit, et de sa petite voix, que tout le monde, attentif quelques secondes, entendit, elle annonça :
-Je déclare le sixième tournoi de l’étoile ouvert. »
Afficher en entier- Quelque chose est en train de changer, Zyzomys, on ne le voit pas encore, mais je le sens. C'est dans l'air. La course des nuages n'est plus la même. Ni la caresse du vent, ni la brûlure du soleil. Quelque chose se modifie. Nous ne pouvons pas attendre les grands froids de la Veillée du Sanctuaire. Nous devons nous préparer. il nous faut des informations.
Afficher en entierC'est ce que Marie-Luce a toujours voulu éviter. C'est pour ça qu'elle nous a protégé, qu'elle nous a interdit de tuer des animaux ou de fabriquer des armes. Pour que nous soyons des enfants sans haines, sans jalousie ni colère.
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