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On entendit un bruit sourd, et Everett poussa un petit cri. Il y avait toutes les chances pour que ce soit juste la chaudière. Ou peut-être un raton laveur.
Comme disait toujours Levi, si tu entends un bruit de sabots, il y a plus de probabilités que ce soit un cheval qu’un zèbre.
Ils étaient descendus à la cave : devant eux se trouvait l’appartement de Bobby, et à droite l’autre partie de la cave où étaient la chaudière et le chauffe-eau ainsi que, comme leur avait dit Barb, plusieurs douzaines de bocaux de légumes en conserve qu’elle avait préparés cet été.
Le bruit recommença.
OK, il y avait bien quelque chose.
— C’est sûrement un animal, murmura Em, en décrochant sa Maglite de sa ceinture. L’appartement n’était pas accessible par l’extérieur, donc, si c’était une personne, celle-ci aurait été obligée de passer par la maison. Or Barb fermait toujours à clé (encore une conséquence de son addiction à "New York, unité spéciale").
Everett posa la main sur la poignée de la porte et regarda Em, qui approuva de la tête. Puis il ouvrit la porte d’un coup tandis qu’elle braquait sa lampe torche à l’intérieur. Quelque chose bougea, et Ev poussa un cri. Avant qu’elle ait pu l’en empêcher, il saisit son arme et tira.
Bon sang ! La détonation lui cogna les tympans avec violence.
— C’est un chat ! Everett, c’est un chat ! hurla-t-elle. Range ton arme !
Il obéit. A cet instant, une boule de poils noir et blanc se jeta sur lui en sifflant et lui planta les dents dans la cuisse. Minou n’avait pas apprécié qu’on lui tire dessus.
— Agent à terre ! Agent à terre ! s’écria Ev en tapant sur l’animal. Urgence absolue, agent à terre !
— Ferme-la, ordonna Em. Tu l’as bien cherché.
Bien sûr, il avait manqué le chat. C’était un piètre tireur.
Afficher en entier" Tu as couché avec elle ?" Il n'était pas flic pour rien. Jack ne répondit pas: " - Fais attention, elle est comme une soeur pour moi " " - Et ma soeur aussi est comme une soeur pour moi." Levi fit un signe de la tête : " - Pas faux..."
Afficher en entier" À vue de nez, les hanches d'Emmaline devaient être deux fois plus larges que les siennes, et Em n'aurait pas été surprise de découvrir dans son dos deux petites ailes, ni de la voir s'envoler en virevoltant comme la fée clochette."
Afficher en entierRien n’exaltait plus Emmaline Neal que l’idée d’avoir à utiliser son Taser pendant son week-end.
Bon, OK, elle ne s’en était encore jamais servie et elle ne s’en servirait probablement jamais (hélas), mais l’espoir fait vivre.
Afficher en entier— Je déteste mentir, rétorqua-t-elle sans desserrer les dents.
— La seule autre solution qu’il te reste, c’est de tout dire à Kevin.
— Non, je préfère encore mentir.
Afficher en entierOh ! mon Dieu. Elle était sur le point de défaillir parce qu’il lui avait touché l’oreille.
Afficher en entier— Ma grand-mère a le même maillot. Tu pourrais tenter le bikini, la prochaine fois.
— C’est ça, oui. Et pourquoi pas aussi m’immoler par le feu, pendant qu’on y est ? C’est déjà assez douloureux comme ça de me retrouver au pays de Ken et Barbie.
Afficher en entierLes effets conjugués du stress et du décalage horaire étaient comparables à un Lexomil combiné à un coup de batte de base-ball en pleine tête.
Afficher en entierComme il était irrésistible, elle ne lui résista pas.
Afficher en entierIls connaissaient par cœur la méthode à adopter face à une personne affectée de bégaiement (un locuteur non fluide , comme ils préféraient dire ). " Nous avons tout notre temps", disait sa mère. et ça, c'était encore autre chose, cet usage systématique du "nous". jamais le 'je". " Ne te presse pas, nous attendrons tout le temps qu'il faudra." Cela avait pour effet d'empirer son bégaiement.
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