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Commentaires de livres faits par Nadia974

Extraits de livres par Nadia974

Commentaires de livres appréciés par Nadia974

Extraits de livres appréciés par Nadia974

Scène sous la pluie :

"Patch était sur moi. Une goutte de pluie glissa de ses cheveux et atterit sur ma clavicule comme de la glace. Je la sentis glisser sur ma peau et disparaître sous l'encolure de mon chemisier. Ses yeux suivirent la goutte et je commencais à trembler intérieurement."
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date : 09-06-2012
Samedi 3 septembre 1994. Dans l’après- midi, maman
m’appelle. Elle aimerait que je passe la voir : « C’est important, j’ai une nouvelle à t’annoncer. » Je saute dans un
taxi. Elle a préparé deux kirs.
« Tu sais sans doute pourquoi je t’ai demandé de venir.
– Non.
– Tu n’as rien remarqué ?
– Non…
– Menteur… [Maman trempe ses lèvres dans son kir]…
Je pars en cure de désintoxication.
– Pourquoi ?
– Parce que je suis alcoolique. Ça fait des années que
tu me le reproches. Alors ne prends pas cet air étonné.
– Tu es alcoolique ?
– Tu n’as jamais remarqué qu’il y avait une bouteille
de vin sous ma table de nuit ?
– Non.
– Menteur. Quand tu venais m’embrasser, tu regardais
toujours le niveau de la bouteille posée à côté de mon lit.
9– Maman, je n’ai jamais remarqué qu’il y avait une
bouteille de vin dans ta chambre.
– Alors tu ne t’intéresses pas à moi.
– Je ne t’ai jamais vu saoule. Sauf une fois…
– Ce n’est pas parce qu’on supporte bien l’alcool qu’on
n’est pas alcoolique… Depuis quelques années, l’alcool
me sert de somnifère. Ça m’abrutit. Tout à l’heure, Y
est venue déjeuner à la maison. C’est elle qui m’a parlé
de cette cure. Ça dure un mois. Le plus dur, ça a été de
prendre la décision, de me dire : “Voilà, je suis une poivrote, maintenant tu te prends en main” ; ça fait vingt ans que je n’ose pas en parler. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
" Nous, lecteurs d’aujourd’hui, que l’on dit menacés d’extinction, nous avons encore à apprendre ce que c’est qu’un livre. Notre avenir – l’avenir de l’histoire de nos lectures – fut exploré par saint Augustin, qui tentait de distinguer le texte vu avec les yeux de l’esprit du texte lu à haute voix ; par Dante, qui s’interrogeait sur les limites de la capacité d’interprétation des lecteurs; par dame Murasaki, qui défendait la spécificité de certaines lectures... Le passé de cette histoire se trouve devant nous."
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La première phrase
Colleen Corkle sut que son fils avait toutes les qualités pour devenir une star dès son arrivée au monde.

La dernière phrase
Brille ! Brille, mon chéri-chéri ! Maintenant tu es une star.
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date : 01-03-2011
La première phrase
Le joyeux présentateurs de la météo à la télévision, toujours à l'affût de catastrophes pour gonfler l'audience, avaient annoncé une violente tempête automnale en Nouvelle-Angleterre, avec fortes pluies et gros vents.

La dernière phrase
Si je lis bien dans la tête de cet étrange vieux bonhomme, il boit à la santé du monde sensible, et quelle importance s'il en disparaissait bientôt ?

La phrase à retenir
Je n'ai vu mon père pleurer qu'une fois.
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date : 01-03-2011
La dernière phrase
Il prit la boussole, dont le cadran brillait dans l'ombre, et constata que son aiguille tremblait aussi fort que son propre coeur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 01-03-2011
La première phrase
- Pourquoi ? demanda-t-elle en se détournant de la fenêtre.
- Pour que ceux qui habitent là trouvent l'endroit plus sûr, je suppose. Je ne sais pas.
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La première phrase
Le 14 avril 1912 allait devenir une date noire de l'histoire maritime, mais l'occupant de la suite 63-65 du pont supérieur C ne le savait naturellement pas encore.

La dernière phrase
Par une journée limpide d'automne, on croirait presque entendre les tintements du cristal et le frou-frou des soieries et de la laine, presque sentir l'odeur des cigares de luxe.
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date : 02-03-2011
Chaque fois que la femme heureuse en ménage partait, elle se demandait comment ce serait de coucher avec un autre homme. Ce week-end-là, elle avait bien l'intention de le découvrir. On était en décembre, elle sentait un rideau se fermer sur une année de plus. Elle voulait tenter l'expérience avant d'être trop vieille. Elle avait la certitude qu'elle serait déçue.
Le vendredi soir, elle a pris le train à destination de la ville, lu pendant le trajet dans une voiture de première classe. Le livre ne l'a pas intéressée : elle devinait déjà la fin. Derrière la vitre, des maisons éclairées passaient à toute vitesse dans l'obscurité. Elle avait laissé un gratin de macaronis pour les enfants, rapporté du pressing les costumes de son mari. Elle lui avait dit qu'elle partait pour ses achats de Noël. Il n'avait aucune raison de ne pas lui faire confiance.
Arrivée en ville, elle s'est rendue à l'hôtel en taxi. On lui a donné une petite chambre blanche avec vue sur Vicar's Close, l'une des plus vieilles rues d'Angleterre, une rangée de maisons en pierre habitées par le clergé avec de grandes cheminées en granit. Ce soir-là, elle est restée au bar de l'hôtel pour boire une tequila citron vert. De vieux messieurs lisaient des journaux, il y avait peu d'animation, mais ça ne la dérangeait pas : elle avait besoin d'une nuit réparatrice. Elle s'est effondrée sur le lit étranger, a sombré dans un sommeil sans rêve, et s'est réveillée au son des cloches de la cathédrale.
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date : 02-03-2011
La terre est muette. Muette du lever au coucher du jour, de la tombée du soir à la fin de la nuit. La terre est muette comme un désir frappé d'exil.
La taïga fait silence derrière la vitre du train dont l'incessant marmonnement forme un glacis sonore.
Le train va son chemin. Il tangue doucement en dévidant sa mélopée, égale, toujours égale dans son rythme et ses syncopes. Sa basse mélopée, exquise et obsédante.
Il roule, calme et docile, obstinément. Il glisse, longue couleuvre de fer bleu olivâtre à rayures rouges ou blanches. Ses flancs sont ponctués de larges écailles transparentes voilées de buée, de crasse, parfois de givre ou de pluie, parfois éblouies par une flaque de soleil. Il ondule entre les talus, se faufile à travers broussailles et forêts, à travers brouillards, vents et averses, jour après jour, nuit après nuit. Ses pauses sont brèves ; il s'est lancé dans une course de près de dix mille kilomètres, il ne peut s'attarder nulle Part. Sa vocation est d'être en mouvement continuel, sa mission d'aller de l'avant, toujours, toujours.

Il va, le Transsibérien, il va il va, il épouse le temps, lacère de patience. Il traverse une géographie du temps, d'ouest en est. Il va à rebours du trajet du soleil. Il désheure le corps, et peu à peu, l'esprit des passagers. Il fait matin en plein sommeil, et vif éveil au milieu de la nuit. Demain grignote chaque aujourd'hui.
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date : 02-03-2011
Lou Starr lisait au lit, le drap remonté à hauteur de la taille. Il avait réglé l'air conditionné sur vingt degrés et le compresseur, dehors, se mit en marche. Il rajusta ses lunettes, tombées sur le bout de son nez, et admira un nouveau parcours de golf de la PGA, Whispering Palms, dessiné par Robert Trent Jones II.
Il toucha, sur la fourrure de sa poitrine, le médaillon de la chaîne en or qu'il portait au cou.
- Tu veux voir le plus beau trou du monde ? demanda-t-il. Il inclina la revue vers Karen, allongée du côté opposé du king size : soixante centimètres de matelas entre eux.
Karen garda le silence. Elle était adossée aux oreillers et le drap, en biais sur sa poitrine, dévoilait la peau très blanche e son épaule ainsi que la courbe d'un sein. Elle regardait un feuilleton sur le Sony à écran plat accroché au mur.
- C'est un par cinq de cinq cent cinquante mètres, le plus long du monde.
Il sourit, s'imagina au départ, face au fairway. Il exécute un ou deux swings de préparation avec son driver Fusion FT-3 et balance la balle à trois cents mètres. Hé, Tiger, fais mieux !
Le deuxième coup de Lou franchit un bunker et un obstacle d'eau... Sur le green en deux swings. Il prépare son putt, fait rouler la balle sur douze mètres en tenant compte de l'inclinaison de la pente : eagle !
Il eut un large sourire, ferma la revue et la posa sur la table de nuit. Il ôta ses lunettes de lecture, les mit sur le magazine et éteignit la lampe.
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date : 07-03-2011
La première phrase :
Lorsqu'il se réveilla, il avait tout oublié. Puis, ça lui revint à travers un brouillard et des sons assourdis.

La phrase à retenir :
Sandeman admettait que la petite chaleur qui le pénétrait dorénavant, il le devait à Jedda, dès lors qu'ils copinaient ouvertement, et qu'ils s'offraient des ballades pudiques, qu'elle avait le geste mesuré où cependant pointait la tendresse.

Morceau choisi (chapitre 6, page 48 ) :
A cette première phase succéda une seconde où Jedda devint femme. Il commença à palpiter, lentement. Le mouvement élémentaire du sang dont il avait perdu notion l'anima, pénétra ses membres, ses extrémités. Il fut comme au soir d'une maladie, à l'entrée d'une rémission, fourbu, courbatu et vainqueur provisoire des forces cachées. Sa pensée reprit corps et s'appelait Jedda, mais dorénavant, il pouvait choisir d'évoquer Jedda à son gré.

Morceau choisi (chapitre 10, page 77)
A part ça, Martins avait des insistances. Il se faufilait auprès de Sandeman dès que les rendez-vous Jedda le lui permettaient. Il avait la ganja exubérante, l'allusion énigmatique et la complicité apparente. C'est lui qui signala à Sanderman qu'on le voyait souvent à Château Rouge.
- C'est interdit ?
- Non, non !J'te répète simplement ce qu'on m'a dit. Tu sais, t'es pas du quartier là-bas, alors ça se remarque. En plus, t 'es avec la pin-up.
- Ca dérange ?
- Ben, t'as des mecs qui estiment être sur le coup.
- Tu les connais ?
- Tout le monde les connaît. A commencer par les flics.
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La première phrase :
J'ouvre un nouveau dossier sur mon ordinateur pour relater tout ce qu'elle a vu et vécu en ces jours terrifiants au cours desquels sa vie se trouva coupée en deux.

La dernière phrase :
Elle chercha d'autres matériaux pour la compléter, elle achèvera son livre. et ensuite, elle aura la vie devant soi.

Morceau choisi (chapitre Introït, page : 83) :
- Jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais rien vu d'étrange dans la ville. Elle m'avait toujours paru assez ennuyeuse et vulgaire.
- Allons donc ! Bien sûr qu'elle est étrange...
- Ca se peut, ça se peut. C'est peut-être pour cela qu'elle attire les foules, à cause de cette étrangeté. Elle a quelque chose de différent...
- C'est une tombe... voilà ce qui la rend différente.
Il écarquilla les yeux et la regarda fixement, abîmé en lui-même.
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date : 09-06-2012
Anquetil jouissait de la bienveillance des vents, son
nez aigu et son visage de fine lame lui ouvraient la route
et son corps tout entier se coulait derrière, fendant les
mistrals, pénétrant les bises d’hiver et les autans d’été.
On le sentait diaphane, presque malade, sûrement fluet,
la moitié d’un Van Looy, le tiers d’un Altig. Son profil était
de médaille et, à le voir si gracieux, jamais on n’aurait
imaginé que son buste était un baril qui cachait la poudre
du plus puissant moteur, que ses jambes et ses reins
ployés étaient de latex.
Son coup de pédale était un mensonge. Il disait la facilité
et la grâce, il disait l’envol et la danse dans un sport de
bûcherons, d’écraseurs de pédales, de bourreaux de travail,
de masculin pluriel. Il pédalait blond, la cheville souple, il
pédalait sur pointes, le dos courbé, les bras à angle droit,
le visage tendu vers l’avant. Jamais homme ne fut mieux
taillé que lui pour aller sur un vélo, jamais cet attelage
homme-machine ne fut plus beau.
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