Commentaires de livres faits par Nan-Chan
Extraits de livres par Nan-Chan
Commentaires de livres appréciés par Nan-Chan
Extraits de livres appréciés par Nan-Chan
Elle a une façon bien à elle de revoir ces créatures de la nuit, toujours plus différente, plus surprenante. Et si au début je m'inquiétais, je me suis laissée par suite apprivoiser pour finalement mieux savourer. Et son écriture est particulière: on boit ses mots comme le vampire boit le sang. Car je trouve que la dame a par instants une écriture envoûtante.
L'ouvrage se découpe en trois parties agrémentées chacune d'une jolie représentation et chaque partie est nommée dans cet ordre: PASSÉ - PRÉSENT - FUTUR.
Qu'il est original de situer le vampire dans le futur! Sceptique, je suis vite tombée sous le charme des deux nouvelles contenues dans la partie des temps à venir. Dans celles du passé et du présent, quelques nouvelles nous apprennent aussi que le monstre n'est pas toujours ce que l'on croit ou qui l'on croit qu'il est.
Ca change vraiment de tout ce que j'ai pu lire/voir sur les vampires sans jamais tomber dans le ridicule. C'est ça qui est fort.
Je le conseille vivement ^^
Et bien sûr on apprendra en 4ème de couverture que "MADAME CARRIGER réside dans les Colonies et exige que son thé soit importé directement de Londres. (…) Elle se dit influencée par Jane Austen (…)" Quelle suffisance! Quand bien même ce serait du second degré, je le trouve moyen. Parce que concrètement, je me fiche de savoir d'où provient son thé et j' "exigerais" à mon tour une histoire qui tienne un peu la route!
Parce que voilà; je commençais justement à l'apprécier l'histoire et puis, tout se casse la gueule. Sans honte (sans jeu de mots non plus ^^' cf. le titre d'un de ses autres livres) j'ajouterais ne pas avoir détesté l'affection ( et plus ;) ) qui s'installait entre les protagonistes principaux. Jusqu'à ce que tout foire, comme je l'ai dit. Malheureusement il est des passages qui ne pardonnent pas et ont le chic de tout foutre en l'air.
Malgré tout, plus par curiosité qu'autre chose, j'irai lire la suite. La raison qui m'a poussée à mettre ce livre dans ma liste de bronze est la suivante: pour les bons moments que j'ai pu passé et puis parce que pour moi, Sans Âme fait parti des livres qu'on lit plus pour leur légèreté qu'autre chose, entre deux bons gros livres indigestes ou plus sérieux.
Je conseille donc. :)
Je rajouterais que cet ouvrage a été pour moi la clé à mon envie d'approfondir mes maigres connaissances de l'art. Loin de m'en dégoûter, il m'a donné le goût de vouloir en apprendre plus sur le sujet!
Je commence par les points négatifs: Entre les 'vieilleries' (façon de parler) littéraires et l'inventivité de l'auteur, il est dur de s'y retrouver. Pourquoi ne pas avoir mis un lexique en fin de roman pour spécifier quels mots appartiennent à l'univers du trône de fer? Moi qui bêtement cherchait dans le dictionnaire pensant qu'il s'agissait pour certains de mots anciens et inconnus de moi...(lol) Heureusement pour pallier à cela, le site de la garde de nuit fut plus que le bienvenu. De même pour les méchants trous de mémoire dus à la succession de divers personnages, lieux, et récits historiques qui s'immiscent au fil de l'histoire, accompagnant et complétant les évènements présents. Autant dire qu'il faut s'accrocher! (Mais ce n'est pas un vrai reproche, j'aime la diversité des lieux et personnages, je signale juste qu'on peut s'emmêler les pinceaux.) Des anachronismes m'ont également surpris, tels que l'expression "au diable-Vauvert" employée au sein d'une époque et d'un lieu, où elle n'a pas sa place. Je mettrais cependant cela sur le compte de la traduction française et ne m'y attarderais pas.
Les émotions manquent parfois. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas par moment, mais je ne les ai pas toujours ressenties. A certains passages, elles m'ont même parues absentes. D'accord, on est pas à la première personne, ce qui ne facilite peut-être pas leur introduction...mais cela reste tout de même faisable. Pour citer un exemple:
Concernant les points positifs: La richesse du vocabulaire. De ce point de vue, le bouquin m'a pas mal apporté, tant pour les mots désuets que pour le registre médiéval. Malgré la confusion de départ, j'ai apprécié qu'il y ait un vocabulaire propre au bouquin. Pour les personnages certains sont attachants tout de même, que ce soit pour l'attitude comme pour les répliques (Tyrion?) et dans l'ensemble l'histoire reste sympa. Cette dernière demeure d'ailleurs vraisemblable malgré qu'elle touche à la fantasy.
Pour conclure: Malgré tout, je n'ai pas détesté cette lecture et je pense aller jusqu'au bout de la saga qui vaut le coup d'oeil je crois. J'ai aussi commencé la série avant de lire le livre, ce que j'éviterais à l'avenir. (en général je n'aime pas faire ça) Par contre je n'en lirai pas trop d'un seul coup. Histoire de me laisser le temps de digérer les chapitres: pour le vocabulaire mais aussi pour la recherche approfondie sur le site de la garde de nuit, afin de mieux me familiariser avec l'univers du trône de fer. Je pense que j'en apprécierais davantage la lecture. Je prendrais sûrement quelques notes également pour ne pas perdre trop le fil. Ca me prendra du temps pour finir un livre, mais rien ne m'empêchera de lire un autre roman à côté. En tout cas, c'est ce que je conseillerais aux gens qui auront buté sur les mêmes choses que moi. Je crois aussi que tous les livres ne se lisent pas de la même façon, ou avec le même état d'esprit et qu'il faut savoir s'adapter. Et le fait d'avoir trop vite ingurgité ce premier tome ne m'a probablement pas aidé dans mon appréciation.
Je l'ai toutefois mis dans ma liste d'or, car malgré tout, je pense qu'il le mérite.
Dog Lands part d'emblée sur une bonne base avec son introduction percutante. Le début ne m'a pas plus choqué que ça et bien que l'écriture manque d'une certaine richesse de vocabulaire on se laisse assez facilement embarquer à la suite de ce chiot Furgul et même des 3 autres (ses soeurs). Leur sort est prenant, effroyable, qui vous révolte particulièrement face à l'innocence des bambins qui n'ont rien demandé. On a envie que d'une chose: une vengeance en bonne et due forme!
Alors on se lance et puis.............déception. Ca partait pourtant si bien; du moins ça ne laissait pas présager quelque chose d'aussi particulier. Je vais m'expliquer.
L'histoire ralentit soudainement, et avec, la volonté du chiot. Mais ça n'est pas tant ça qui me gêne. Il doute, c'est normal et on assiste à une quête initiatique avec au fil des pages la métamorphose de ce jeune chien balbutiant en héros. Mais certains passages de cette période sont d'un ridicule!
D'autres choses que j'ai détesté: L'auteur n'a de cesse de répéter parfois 3 fois les mêmes mots alors que deux fois suffisent généralement. Exemple: "des kilomètres et des kilomètres et des kilomètres plus loin"; "l'eau tombait gouttes à gouttes à gouttes sur lui"......Mouais. C'est inutile.
Sans compter les horribles répétitions. Autant sur la richesse de voc je passe. Je m'attendais pas à des super mots, mais au moins faire l'effort d'éviter les répétitions. Je sais pas moi, on apprend ça au collège ou un truc du genre. Avec lui faut s'attendre à des: "Le véto a fait ci, le véto a fait ça. Ensuite le véto est venu." Ouais j'ai envie de te dire que "vétérinaire, il, lui , l'homme en blouse blanche, le médecin, le spécialiste..." ça existe aussi.
Livre pour ados ok, mais pas de là à les prendre pour des idiots!
Après je pense que l'avis va diverger totalement selon qu'on aime ou pas le style, mais dans ce bouquin sachez que les chiens ne comprennent pas les hommes et de fait la parole de ces derniers est traduite comme une expression, émotion que le chien ressent quand l'homme s'exprime,[spoiler] ce qui vous donne des phrases comme ça: "Je fulmine, je fulmine, je fulmine." ; "Je suis content, je suis content, je suis en transe"; "Je suis désolé, désolé, désolé." Mouais, ça devient vite barbant quand tout humain ou presque s'exprime ainsi. A part ceux qui comprennent le chien. Oui ça existe! Bref. Que des élus comprennent le canin, ça passera et c'est utile un peu pour nos amis à 4 pattes, parce que très incompris ils le sont, mais.........l'auteur aurait pu le décrire et dire par exemple que le chien perçoit de la colère et non pas écrire ces suites de mots répétitifs et débiles. En tout cas, c'est sûr que pour le coup les Hommes passent pour de vrais abrutis de service; si c'est le but, critiquer l'humanité...[/spoiler]Mais bon, ça casse le rythme de l'histoire et si au début on ne s'en soucie pas trop, ça devient trèèèès vite énervant!
J'ai aussi relevé des incohérences, bourdes..."Oh mon Dieu qui t'a parlé des Dog lands?" et moi de penser, [spoiler]hormis sa mère[/spoiler], toi crétinos, quelques pages plus tôt...
Enfin passons. Malgré tout, qu'est-ce qui m'a fait continuer ma lecture jusqu'au bout? Et bien accrochez-vous: l'histoire. Et ma curiosité dévorante. Sans me soucier des passages un peu tirés par les cheveux ou idiots, j'ai voulu voir et j'ai vu. A un moment on touche à la substance même du livre: La critique des humains faite par les chiens (scène de la fourrière) et une critique plus juste que dans les pages précédentes. Des paroles et des textes qui semblent avoir muris, un certain dynamisme, l'apparition ou réapparition de personnages attachants tout de même; et la sagesse et les actions qui de là se poursuivent sans pause jusqu'à la fin. Ce qui n'empêche pas des passages bof bof...mais qui sont , on dira nettement plus compensés...par ce que j'ai dit juste avant.
C'est donc satisfaite que j'ai fermé le livre. L'histoire m'a tellement plus saisie sur la fin que la façon dont parlaient les humains m'est un peu passée au dessus par la suite.
Malgré mes critiques, ce qui a valu d'apprécier un minimum ce livre, c'est que ce dernier pourtant moyen a réussi à me tenir jusqu'au bout. C'est ce qui fait la force du bouquin (pour moi). Et encore un point quand des mots plus percutants, une action plus saisissante sont apparus. Mais les bons moments ne masquent pas la frustration des plus mauvais, et ne m'ont pas détournés de mon objectif: critiquer au plus juste, pas simplement sur une impression globale avec les "kiff" que je me suis parfois tapée. J'ai lu chaque chapitre assidument à la recherche de ce qui me gênerait ou m'exalterait et pris des notes pour ne pas passer à côté lors de la critique.
Ce qui m'énerve vraiment, je dois le dire, c'est que la base, les personnages, l'histoire même, ont été gâchés par le style, et les passages, mots, personnages inintéressants. Avec un autre style, un autre vocabulaire, la suppression de ce qui n'amène rien ou pire enfonce le tout, la modification de passages exagérés pour les rendre plus raisonnables et matures, on aurait pu en faire un bon livre, franchement. En dehors de tout cela, j'ai quand même bien apprécié ce livre et je préconise aux gens de se faire leur propre avis parce qu'il y a du bon, du moins bon: tout n'est pas à jeter. [spoiler]J'oubliais. Dans ce que j'ai apprécié, c'est le vrai nom de naissance des chiens, en dehors de celui donné par les maîtres et une sorte d'histoire basée sur le renouement du chien avec ses origines, une sorte d'instinct perdu depuis qu'ils se sont liés à l'homme et assujetti à lui d'une certaine façon. Le passage des chiots amenés à la montagne, les moments partagés entre père et fils, l'amitié des héros, mais aussi la violence de certains passages qui ont contribué à intensifier l'histoire, sont les parties je crois que j'ai préféré.[/spoiler]
Et malgré la fin, j'ai l'impression que la quête du héros n'est pas achevée. [spoiler]On cherche papa, on cherche maman, on cherche à libérer beaucoup de monde, jusqu'aux âmes tourmentées (au sens propre, les âmes; celles de chiens morts) mais et Brid? La petite soeur échappée? On s'en moque? On cherche pas à la retrouver? A savoir si elle va bien, si elle n'est pas elle non plus sous l'emprise d'un sadique humain au final? J'aurais beaucoup aimé le découvrir.
Dommage.
Voilà pour ma part.
Claudie Gallay se répète beaucoup, et le ton emphatique qui finit par dominer me donne la migraine. On finit par comprendre que plus qu'une simple admiratrice de l'Art d'Opalka, elle est une vraie fan, de celles qui se sentent en communion avec leur idole, allant jusqu'à leur téléphoner, vouloir acheter leur maison…Ca en devient dérangeant parce qu'on se perd vite dans un récit si personnel qu'on ne se sent plus concerné. Bien sûr, certains passages ont leur place; je pense notamment à certains parallèles qu'elle ose entre l'art d'Opalka et sa propre vie d'écrivain, ou d'institutrice.
Finalement malgré de bons passages, le livre traine en longueur pour les raisons susdites (répétitions, emphase) et une centaine de pages auraient je pense suffi. (contre 217 en tout)