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Alors qu’il était sur le point de s’abandonner à sa damnation, une chose étrange se produisit. Tout comme la colère et le chagrin d’Allan Pelletier avaient englouti Dan, ses propres sentiments de culpabilité et d’angoisse avaient pénétré l’essence de sa victime. Allan Pelletier vit deux de ses meilleurs amis se faire tuer devant lui. Il découvrit la peur que l’on éprouve à poursuivre un tueur dans les rues de la ville en pleine nuit. Le regret lui noua les entrailles lorsqu’il comprit qu’il venait de tuer un innocent. Son visage était rouge de honte lorsqu’il passa devant la femme, les frères et la mère de l’homme dont il avait volé la vie en quittant le tribunal. Il se laissa dépérir devant la télévision, en regardant Cartoon Network pendant que son mariage, autrefois heureux, s’écroulait sous le poids de ses remords. Pendant un instant, les deux hommes ne firent qu’un, et dans un moment de parfaite empathie, ils finirent par se comprendre.

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— Il leur fallait un bouc émissaire pour leurs meurtres ; quelqu’un avec des motifs sérieux qui cacheraient les leurs. Tout au long de cette affaire, les contradictions du modus operandi m’ont chiffonné. Par exemple, pourquoi a-t-il commencé par cacher les corps pour finir par les mettre en scène pour nous ? Bien qu’on voie quelquefois ce genre d’escalade de la violence chez les tueurs en série, je crois que dans ce cas, Evan et Sondra créaient littéralement le tueur de Violets au fur et à mesure.

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Il avait presque mis le canon dans sa bouche lorsqu’elle tira.

Elle avait bien visé. La première balle défonça l’épaule de Maddox et le déséquilibra. Le bras engourdi, celui-ci laissa tomber le revolver. Le second tir le toucha en haut de la cuisse. Il s’effondra. La pluie qui dégoulinait sur le trottoir se teinta de sang.

Les trois agents en civil se rapprochèrent.

— Appelez une ambulance, dit la femme dans le micro caché à l’intérieur de son col.

Quand Dan arriva à sa hauteur, elle s’agenouilla pour exercer une pression sur la seconde blessure de Maddox.

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— Ah ! Alors vous savez que le pire n’est pas le moment du décès. C’est douloureux, oui, et désagréable, sans aucun doute ; mais ça ne dure pas longtemps. Ce qui dure, c’est le regret : vous flottez dans le goudron de l’au-delà, sans avoir rien d’autre à faire que penser aux amis que vous ne reverrez plus jamais, à l’amour que vous ne connaîtrez pas, aux distractions que vous n’aurez plus. Et de temps en temps, vous croisez l’âme d’un vieux schnoque qui a vécu dans les quatre-vingt-dix ans, et il vous rebat les oreilles avec tous ses arrière-petits-enfants, ce genre de trucs, et vous avez un aperçu de toutes ces choses que vous auriez pu avoir si un crétin armé d’un couteau ne vous avait pas choisi au milieu d’une foule et n’avait pas taillé votre corps en pièces pour soulager les frustrations de sa propre vie sans valeur. C’est là que l’enfer commence vraiment : quand vous réalisez que vous avez l’éternité pour rêver à ce qui aurait pu être mais ne sera jamais. (Elle gloussa.) Mais je n’ai pas besoin de vous expliquer tout ça, n’est-ce pas, Dan ? Vous savez déjà tout, hein ? Je suppose que ça veut dire que nous sommes morts tous les deux.

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Natalie l’implora en pensée, mais elle ne parvenait pas à s’exprimer. À la place, elle grogna haineusement et poussa le corps du tueur pour se saisir de son couteau. Lorsque ses doigts se refermèrent sur une manche, la chaussure de cuir de l’étranger marcha sur la lame, la bloquant au sol. L’homme enleva l’embout du Taser et découvrit les électrodes d’un pistolet électrique. Un arc bleu crépita entre les deux extrémités.

Le tueur, qui n’était plus paralysé par le courant du Taser, grogna et se mit à genoux.

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Enveloppé par l’obscurité de la pièce, Clem prit la lampe miniature accrochée à sa ceinture et chercha une pierre de touche convenable. Il braqua le faisceau minuscule sur l’armoire ouverte, mais s’en désintéressa vite : la moitié des cintres manquait déjà, et les vêtements étaient trop encombrants à emporter. De plus, pour son usage, Clem préférait des objets plus personnels – des objets dotés d’une meilleure résonance.

Il n’avait pas pu récupérer quoi que ce soit dans la maison de Lucinda Kamei après son meurtre. Il y avait trop de flics. Par chance, il possédait un CD qu’elle lui avait dédicacé dans un Virgin Mégastore, quelques années plus tôt. Vraiment pas idéal, mais elle l’avait touché ; il lui faudrait bien s’en contenter.

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Assise jambes croisées dans un large fauteuil, Natalie referma son exemplaire abîmé de Raison et Sentiments et le coinça entre le coussin et l’accoudoir. Elle l’avait déjà lu deux fois dans la semaine, mais le seul autre livre qu’elle avait emporté était Northanger Abbey, qu’elle avait lu quatre fois. Néanmoins, Jane Austen était préférable à ce roman de gare de Jackie Collins que l’agent Lipinski avait voulu lui prêter. Le « refuge » du Corps était en fait un petit mobile home minable avec deux chambres dans les environs désertiques de Victorville. Comme elle n’avait rien d’autre à faire, Natalie avait lu jusqu’à ce que le manque de stimulations sensorielles lui donne mal à la tête.

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— Alors, depuis la nuit des temps, les Canaux sont considérés comme le lien entre l’humanité et l’au-delà. Dans toutes les cultures, à toutes les époques, nous avons été les dirigeants spirituels et les prophètes des hommes : les prêtres d’Anubis de l’Égypte ancienne, les dalaï-lamas du Tibet, les hougans d’Haïti, les shamans de Sibérie. (McCord s’assit sur une pierre tombale, tel un monarque sur le trône des morts.) Évidemment, maintenant, la science nous considère comme des anomalies génétiques, et la société nous traite comme des produits – de vulgaires outils à exploiter. Nous sommes les bienvenus quand on a besoin de nous ; autrement, nous ne pouvons même pas nous montrer en public. (Il regarda la perruque et les lentilles de Natalie avec mépris.) Mais ça ne change rien au fait que nous soyons bénis par Dieu.

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Il se colla un sourire sur le visage et se frotta les mains.

— J’ai deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. La mauvaise, c’est que Clark ne voit pas ce qui nous empêcherait de pousser jusqu’à Seattle pour interroger Simon McCord. La bonne, c’est que notre vol est à 21 heures, ce qui signifie que nous avons en gros dix heures à tuer. Si on allait prendre du bon temps ?

Elle le regarda de travers.

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Il la gifla juste assez fort pour la réveiller. Sous le choc, elle cligna des yeux et secoua la tête comme un chien mordu par des puces. Les traits de son visage furent pris de spasmes et changèrent, et le désir dans ses yeux se mua en confusion. Elle recula, s’essuya les mains dans son tee-shirt comme si elles étaient sales, et son regard paniqué passa du corps de Dan au sien.

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