Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 780
Membres
1 013 728

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

– Tu t’es mariée. Tu devais m’attendre.

Je reste muette de stupéfaction quelques secondes en comprenant qu’il ose me reprocher ça ! Je me ressaisis rapidement :

– Tu devais revenir il y a plus de six mois ! Où étais-tu ?

– Tu m’aimais tant que tu ne pouvais pas attendre six mois de plus ?

Il ricane et je n’aime pas ce son dans sa bouche, pas quand il est dirigé contre moi. Il était attentionné, tendre, jamais agressif avec moi.

– Tu m’as rendu service, Nathalie. C’est à ce pauvre type que revient la corvée.

– La corvée ?

– Tu voulais m’utiliser pour te tirer de chez tes parents, non ? Content qu’un autre ait pris ma place.

Il tourne les talons et s’éloigne déjà, sans me laisser l’opportunité d’en placer une. Je me lance sans réfléchir et le pousse des deux mains sur son dos. Ce bref contact envoie une décharge dans tout mon corps, un rappel de ce qu’on aurait dû être, lui et moi. Il ne trébuche même pas. Il me jette un regard méprisant par-dessus son épaule et secoue la tête. Et quand je pense qu’il ne peut pas plus me blesser, il me porte le coup fatal.

– Je n’en attendais pas mieux d’une gamine capricieuse.

Cette fois, alors qu’il me quitte pour la seconde fois, je le regarde sans intervenir. Les larmes débordent de mes yeux et je ne cherche pas non plus à les retenir. Je sais que mon maquillage sombre sera à refaire avant de reprendre mon service, je sais que je ne devrais plus lui donner ce pouvoir sur moi, je sais que je suis ridicule, et pourtant ça ne suffit pas à contenir les sanglots qui m’échappent.

Ces quatre dernières années, j’ai imaginé nos retrouvailles dans des centaines de scénarios. Allongée dans mon lit, la nuit, quand tout le monde dormait enfin autour de moi, je m’autorisais ce fantasme qui reprenait le même élément sans relâche : Declan venant me chercher, comme il me l’avait promis. C’était beau, il m’embrassait enfin pour de vrai, pas ce petit effleurement rapide de ses lèvres sur les miennes. La différence d’âge n’avait plus d’importance puisqu’il revenait à mes 18 ans. On pouvait s’aimer sans se cacher, il n’avait plus peur que mon père le fasse emprisonner pour détournement de mineure. On se barrait de chez mes parents et on démarrait notre vie à deux.

Pas une fois je n’ai envisagé que la réalité serait à des années-lumière de mes rêves. Pas une fois je n’ai cru qu’il puisse se montrer aussi sec dans sa façon de me parler… de me regarder. J’essuie mes joues et sens une main sur mon épaule.

Afficher en entier

« Ils font de nous des inadaptés sociaux et s’attendent à ce qu’on s’assoie dans un coin en hochant la tête, une fois rentré au pays.

Pas nous. Pas ici.

À Roseville, on va renaître… on va…

-Phoenix Ashes, je murmure en regardant autour de moi. »

Afficher en entier

« Je ne suis peut-être pas doué avec les mots, ni à l’écrit ni à l’oral, mais le jour où j’ai décidé de l’aimer, ça a été comme pour tout ce que j’entreprends : à fond. Sans demi-mesure ni concessions. Je lui appartiens entièrement. Elle a sa place à mes côtés, sans date limite, et maintenant elle ne craint plus rien. »

Afficher en entier

Quand on veut vraiment dissimuler la laideur de sa vie, on est doué pour ça. Et j’étais la meilleure.

Afficher en entier

Je regarde chacun des amis qui ont osé venir en sachant que je serais là. Je les observe patiemment tour à tour, et je m’assure de capturer leurs yeux le temps de leur souhaiter en silence de rapidement rejoindre mon géniteur. Puis je reporte mon attention sur le cercueil et crache. C’est tout ce qu’il aura de moi. Pas une pensée pour son âme, il n’en a pas. Pas d’amour perdu, il ne connaissait pas ce sentiment. Pas d’aurevoir, à mes yeux il est mort la première nuit où il est entré dans ma chambre, quand j’avais 6 ans.

Afficher en entier

Fonder notre famille, oublier celles qui lui ont fait du mal et avancer. C’est un plan simple, et on y arrivera. Elle et moi, il n’y a rien qu’on ne puisse accomplir.

Afficher en entier

Je ne suis peut-être pas doué avec les mots, ni à l’écrit ni à l’oral, mais le jour où j’ai décidé de l’aimer, ça a été comme pour tout ce que j’entreprends : à fond. Sans demi-mesure ni concessions. Je lui appartiens entièrement. Elle a sa place à mes côtés, sans date limite, et maintenant elle ne craint plus rien. J’ai éliminé les fantômes de son passé, je lui offre un nouveau départ et quand on emménagera dans la maison, elle pourra définitivement passer à autre chose. À nous. Au club aussi, où elle a immédiatement trouvé sa place. À l’enfant qu’on décidera d’avoir, quand elle sera prête.

Afficher en entier

J’ai cette pulsion viscérale de vérifier qu’elle n’a rien. Ma raison me le dit, je sais qu’ils ne l’ont pas touchée. Elle n’avait aucun risque d’être blessée, mais mon instinct ne veut rien écouter, et je parcours son corps du bout des doigts et des yeux, puis des lèvres. Plus tard, je m’interrogerai sur cette réaction. Je comprendrai que c’est à cet instant que je suis retombé amoureux. Quand j’ai eu peur de la perdre et qu’elle m’est revenue.

Afficher en entier

La vie ne m’a jamais fait de cadeau, alors quand quelque chose de bien se produit, j’ai appris à occulter tout le reste. Tout ce qui est moche cesse d’être, le temps de savourer des instants volés. C’était agréable tant que ça a duré, et maintenant... et bien maintenant, une autre réalité m’accueille.

Afficher en entier

Cette loyauté qu’évoque souvent Declan s’est développée entre le club et moi, il me semble. Est-ce parce que je suis en couple avec leur président ? Sûrement. Mais ça ne me dérange pas, il me fait profiter de sa famille, il m’inclut dans son avenir, et peu importe que ça se concrétise ou non : l’intention est là, et je l’aime pour ça. Pour ne pas me donner l’impression d’être abîmée. M’accepter comme je suis, avec mes blessures, sans pour autant qu’elles prennent toute la place. Il m’équilibre plus qu’il ne le croit. Et si après ce soir, il souhaite me garder près de lui, je n’aurai plus peur de rien.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode