Commentaires de livres faits par natsumi
Extraits de livres par natsumi
Commentaires de livres appréciés par natsumi
Extraits de livres appréciés par natsumi
— Je vous amène deux commis, lança la duchesse d’une voix sèche tandis que les adolescents se frottaient l’oreille qu’elle ne s’était pas gênée pour tirer.
- Qu’est-ce qu’ils ont inventé, cette fois-ci ? s’enquit Ailis.
— On n’y est pour rien ! s’exclamèrent au même instant les jumeaux, peu désireux d’aggraver leur cas.
— En cherchant bien, je trouverai sûrement quelque chose à vous reprocher aussi ! riposta Isadora, acerbe.
— De toute façon, tout le monde sait que vous êtes leur modèle, renchérit Azilis avec un grand sourire.
L’arrivée d’Yseult permit aux jumeaux de se faire oublier.
— Heureusement pour vous, vous n’avez rien abîmé ! dit-elle sévèrement. Mais si vous osez toucher encore une fois, une seule fois à mes livres, je vous étripe !
— Vous avez touché à ses livres ? répéta Aymeric. Vous en avez assez de vivre, ou quoi ? Même moi, je ne m’y risque pas !
— Inutile que je demande pourquoi vous êtes en train de pleurer de rire affalées dans l’herbe, disait au même instant Duncan. Azilis vient de m’appeler. Alors comme ça les mâles Kergallen aussi se comportent comme des idiots…
— Apparemment oui, sourit Blodwyn. Ça ne te dérange pas, qu’ils viennent aussi au château ?
— Comme je l’ai dit tout à l’heure, les cuisines sont grandes. Mais je crois que je vais me prévoir quelques sandwichs parce que bizarrement, je crains pour mon repas. Autre chose que je dois savoir ?
— Oui. Ils ont pris tous les quatre une contravention pour non-port du casque.
— Une… il y a un nouveau ?
— Oui.
— En principe, un nouveau est toujours mis avec un ancien, le temps qu’il apprenne les règles en vigueur ici.
— Oui. Mais j’étais là.
Duncan parut sur le point de poser une question à la petite louve, puis renonça, préférant se diriger vers la forêt pour courir un peu et oublier un moment qu’il était l’Alpha de la turbulente meute de Chânais.
Ils réalisèrent au même instant la stupidité de leur question et baissèrent le poing.
— Pari perdu, bougonna Aloys.
— Idem, grommela Dragan.
— Contre vos filles ? devina Faolan.
Kieran le fusilla du regard pour toute réponse. Adrian prit la parole pour expliquer aux de Chânais les tenants et aboutissants de leur pari.
— Et vous ? s’enquit Josselin, faussement ingénu, ce qui lui valut quatre regards noirs de la part des loups.
— Vous avez encore trop parlé, c’est ça ? intervint Kieran.
Seuls des grognements lui répondirent. Finalement, Aydan se décida à leur raconter leur mésaventure.
— Oh, dur, commenta Josselin, compatissant.
Le grand Écossais dut réaliser qu’il avait dit une ânerie, car il regarda sa femme d’un air penaud. Thaïs lui jeta un regard sévère avant de reporter son attention sur la discussion qui se poursuivait.
— Je dis ça, je ne dis rien, mais quand même, on remarquera que les grands chefs sont toujours des hommes, fit Josselin avec une mine satisfaite.
— Ça veut dire quoi, ça ? demanda Azilis à son cousin en se redressant.
Depuis le temps, Joss aurait dû apprendre à tenir sa langue, surtout quand le débat portait sur ce genre de sujet.Pourtant, concentré sur la suite de l’émission, il ne remarqua pas le silence qui s’était fait dans le salon ni les regards fixés sur lui.
— Ça veut dire que les hommes sont définitivement meilleurs cuisiniers que les femmes, asséna l’inconscient en enfournant une poignée de pop-corn.
Les cris indignés des femmes le firent sursauter. Elles parlaient toutes en même temps,mais il était évident, à leurs visages courroucés, que leurs avis se rejoignaient. Le jeune homme chercha du regard ses compagnons mâles, en quête d’un soutien dont il savait qu’il allait avoir désespérément besoin dans les minutes à venir. La mine atterrée de Kieran, Dragan et Adrian aurait pu le faire rire si Josselin n’avait pas réalisé à quel point il avait été stupide. Il connaissait ses cousines pourtant ! Et Corentin qui n’était pas là. L’adolescent passait la soirée chez son copain Titouan. Habituellement, il pouvait compter sur son soutien sans faille, même si ça ne faisait guère de différence au final.
Le calme revint quand Joanna poussa un sifflement strident. Elle avait sur le visage une expression que les hommes de la famille avaient appris à redouter,ce petit sourire moqueur d’anticipation, comme si elle riait toute seule d’une bonne plaisanterie... à leurs dépens, en général...
Il existe par delà les frontières du monde un peuple oublié qui, jadis, a foulé la terre où vous marchez. Un peuple pas si éloigné du notre : celui de la terre d’ORAMI.
Cette terre fut déchirée et divisée à cause de la cruauté d’un seul être, dont la colère se déchaîna tant et si bien que toutes les communautés magiques durent s’unir afin d’aider la seule personne capable d’anéantir la colère et la fureur de la prêtresse du mal : Oraya.
Soyez sûrs que des êtres purs ont foulé votre terre pour parvenir à la sauver. C’est pourquoi je me dois de vous transmettre cette histoire, l’histoire de votre terre qui vous revient de droit.
Je me nomme Lia, j’ai traversé des siècles d’Histoire afin de vous conter la mienne. Ma mère m’a abandonné à des dragons pensant qu’ils allaient me dévorer, mais contre toute attente ils m’ont élevé et protégé. Le jour de mes 16 ans, j’ai quitté la plaine des dragons afin de partir à la recherche de ma mère.
Voici donc mon histoire et celle d’ORAMI…