Ne m'oublie pas

Globalement très bien. J'ai aimé que ces thèmes difficiles soient abordés avec justesse.

C'est très beau et poétique.

La fin m'a cependant laissée perplexe. C'était un peu trop énigmatique à mon goût même si on sait très bien comment ça se termine. Je n'ai simplement pas compris l'image employée.

Mais très bien et surtout énorme point fort : la maladie a été abordée sous tous ses aspects : régression, changement d'humeur, peur, perte de repère, etc.

On ne parle pas assez de cette maladie tabou et ici elle a été abordée avec poésie justesse et compréhension.

D'autres thèmes importants sont décrits : le deuil, la vieillesse.

Bravo pour cette histoire.

Juste wow !

Une magnifique histoire toute en douceur qui vient nous chavirer sur cette putain de maladie !

J’ai dévoré ce tome et apprécié chaque court instant avec lui.

« En fait je ne peux pas les comparer. Il y a celle d’avant … et celle d’après. »

Dans ce très joli roman graphique, nous allons découvrir Marie-Louise, atteinte de la maladie d’Alzheimer. À la suite d’une nouvelle fugue au sein de la maison de retraite dans laquelle elle est placée, le personnel informe sa fille et sa petite fille, qu’il devient de plus en plus compliqué de toujours avoir à la surveiller, et qu’ils vont devoir lui prescrire un traitement beaucoup plus fort pour l’apaiser et la détourner de son envie de s’enfuir à nouveau.

Clémence, sa petite fille, a beaucoup de mal à accepter cette décision et ne comprend pas pourquoi sa mère ne s’y oppose pas. Cherchant diverses solutions, elle semble seule à se battre pour éviter cette finalité à sa grand-mère, et malgré toute sa bonne volonté, l’application de cette décision ne tarde pas à arriver.

Un brin nostalgique, errant dans la maison de ses grands-parents à présent vide de toute âme, elle se souvient des moments passés durant son enfance, et l’amour qu’il s’en dégageait. C’est donc sur un coup de tête un peu fou, que Clémence va aller kidnapper sa grand-mère et l’emmener pour un road trip des plus singuliers à la recherche des souvenirs d’enfance de Marie-Louise.

Une très belle histoire, dévoilant une profonde complicité et affection entre une grand-mère et sa petite fille. Véritablement touchant, nous découvrons les symptômes de cette maladie dévastatrice à travers des scènes tantôt émouvantes, tantôt désarmantes. La force et le courage de Clémence pour lui redonner le peu de dignité qui lui reste afin qu’elle continue d’exister à travers ses yeux sont désarmants.

Cette lecture est une ode à l’amour porté à nos aînés, mettant en exergue cette maladie qui s’installe petit à petit, et qui hante par ces moments d’intense détresse à ne plus pouvoir reconnaître ceux que l’on aime.

Ce voyage qui est le leur, va les amener à faire de belles rencontres, et par-delà quelques galères, vont les aider à trouver la paix intérieure.

Je suis presque navré d’avoir été déçu.

J’en ai tellement entendu parler qu’il fallait que je le lise.

Et bien l’histoire est attendrissante, mais je m’attendais à plus d’émotion, à une fin plus poignante.

C’est l’histoire de Clémence qui ne supportant plus de voir sa grand-mère dépérir par la maladie d’Alzheimer décide de l’emmener dans la maison de son enfance.

J’ai aimé leurs petites aventures, les souvenirs, l’histoire de Clémence puisqu’elle est homosexuelle, les dessins…

Mais je pense qu’à force d’avoir lu temps de critique ça m’a enlevé le goût des plaisirs… Parfois il vaut mieux s’enfermer dans une bulle pour apprécier certains ouvrages!

Bonne lecture !

Cette BD très touchante aborde la maladie, mais davantage du côté de la famille, ceux qui souffrent et qui voient la personne partir doucement. Les différences de points de vue sur comment gérer cette fin de vie. Les dessins, le découpage sont très réussis. Les couleurs très douces, servent très bien le propos. Il y a peu de texte, et cela oblige le lecteur à prendre le temps de s'attarder sur chaque case, de se poser des questions sur ce que ressentent les personnages, mais aussi ce que lui ressent. 'auteur met en avant la valeur de chaque vie, de ce que chacun va laisser, mais aussi du temps qui passe, bien trop vite parfois.

Cette BD a aussi souffert du syndrome du titre hypé... j'ai apprécié ma lecture, je vois les messages de l'auteur, qui sont finalement très classiques, mais je suis resté sur le côté, je n'ai pas été touché par Clémence et sa grand-mère. Et sur ce genre de titre, si l'émotion ne passe pas, cela ne fonctionne pas... Dommage pour moi, mais je sais que c'est un titre qui a su trouver son public.

Une très belle BD qui aborde le thème de la vieillesse et de l'impact sur la famille. Une grand-mère et sa petite-fille fuguent pour revenir sur les lieux de la jeunesse de la vieille femme. Un road movie plein de péripéties mais aussi de souvenirs. Il est toujours temps de réparer sa famille.

Cette bande dessinée était une lecture prévue dans mon Shiny Summer challenge : je n’avais pas eu le temps de la découvrir. Parce que ce thème, la maladie d’Alzheimer mais surtout le vécu de l’entourage face à cette grave affection, est un thème qui me préoccupe beaucoup, j’avais inscrit ce récit et il me tenait à coeur de le lire.

Cette bande dessinée est magnifique. Elle est aussi surprenante à certains égards. Prenez par exemple ces deux personnages sur la couverture : déterminez le sexe des deux. Je pourrais aussi bien projeter un homme ou une femme dans ces deux identités. Clémence, la petite fille serre sa grand-mère dans ses bras. IL m’a fallu quelques pages pour le comprendre.

Autre surprise : plusieurs temporalités se partagent cet album. Il y a le temps de l’enfance et des souvenirs que l’on décrypte facilement puisque les images sont grisonnantes, le temps de la relation Clémence/sa grand-mère et le temps d’après (mais je ne vous en dis pas plus sur l’identité des personnages qui interrogent Clémence). Cette mise en scène « casse » le schéma classique, linéaire, du récit qu’on pourrait attendre.

L’incursion dans les souvenirs apporte de la profondeur aux personnages, surtout dans celui de Clémence, qui s’interroge sur elle-même et sur la relation qu’elle entretient avec sa propre mère. J’ai apprécié appréhender Clémence dans ses différentes dimensions : intimes, familiales, éthiques.

Le final est assez brusque, irrémédiable… attendu. Forcément, le dénouement est prévisible mais pas dans ces circonstances. La surprise est là… comme un coup de maître… un coup du sort.

L’auteur fait preuve de beaucoup de pudeur mais aussi de réalisme dans ses illustrations. Il suggère, il décrit, il dessine la vieillesse et la fin. Son écriture comme la finesse de ses images me marquent. Je pense que je n’oublierai pas ce que j’ai vécu avec ce livre car certains détails me renvoient à des instants vécus. Je sens toute l’émotion de Clémence. Je m’identifie facilement à cette aventure.

Les questions que suggèrent cette histoire ont une résonnance particulière pour moi. Je m’interroge aussi sur la fin de vie de l’être aimé, qu’il soit un grand-père, une grand-mère, un père ou une mère ou tout autre être. La question du bonheur est en jeu : comment profiter des derniers instants ?

Je suis très touchée par cette BD, par la force des dessins mais aussi par les personnalités finement décrites, le mélange entre présent/passé, les interrogations morales et cette question du bonheur de la fin de vie. Je retrouve dans ce récit des points de vue forts mais déjà relatés mais aussi des surprises et des procédés qui rendent cette narration encore plus bouleversante. Ce livre est très réussi. Il est dense, il prend son temps et en même temps, il dit les choses essentielles. Une très belle bande dessinée.

Clémence vient rendre visite à sa grand-mère qui vient encore une fois de s'échapper. La seule solution la drogué un peu plus. Sa petite fille est contre, est va kidnappez sa grand-mère pour un roads trips du tonnerre.

J'avoue que le dessin n'est pas trop à mon goût. Mais l'auteur ose tout montrer, les défauts du corps sont bien présents et non embellis. L'histoire est touchante, bouleversante, j'ai eu plusieurs fois une montée d'émotion. Un livre à lire pour ouvrir les yeux ou se rappeler.

A l'occasion du challenge lancé le temps d'un week-end, j'ai lu pour la première fois un roman graphique.

Ce choix de romans n'a pas été fait par hasard.

Traitant de la maladie d'Alzheimer, j'étais particulièrement curieuse de voir ce que cela donnait en graphique.

L'histoire de cette grand-mère et de sa petite-fille est particulièrement touchante. Clémence est prête à tout pour que sa grand-mère se souvienne. Elle va donc l'emmener en voyage dans la maison de son enfance. A travers les dessins, on se rend compte du quotidien difficile des aidants de nos aînés qui, à cause de cette maladie, se retrouvent plongés dans leur enfance.

Une histoire émouvante que je ne regrette pas d'avoir découverte de cette manière.

J'aime beaucoup les dessins, concernant l'histoire, je m'attendais à quelque chose de plus émouvant vu les thèmes abordés (Alzheimer et relation grandparents/petits enfants). Une lecture sympathique mais je suis quand même un peu déçue