Extraits

Je suis convaincu que, pour comprendre un homme, il faut regarder dans son dos. Le sillage. Les chemins empruntés et ceux qu'il a laissés de côté.

– Pourquoi ? demande enfin la présidente. Tu entres en équipe de France, tu as un potentiel incroyable, l’athlé peut te sauver. Alors pourquoi ?

– Tu sais, Anne, c’est compliqué de te dire ça, mais j’ai plus d’adrénaline quand les flics me courent après qu’en remportant un 400 mètres.

Je me disais, regarde la chance que tu as. Les gens libres oublient qu’ils le sont.

Avec ce genre de formule bancale qui plaît tant aux journalistes : « Le casier judiciaire de Toumany Coulibaly est maintenant aussi long qu’une piste d’athlétisme. »

Cet homme s’appelle Jean-Paul Balasse. Il est là parce qu’il s’est fait passer pour un survivant du Bataclan, et qu’à ce titre il a reçu 77 000 euros du fonds de garantie pour les victimes du terrorisme.

Oui, j'ai peur. J'ai un crime de moeurs sur les reins. Je sais ce que c'est, tu montes sur ton vélo pour acheter du pain et tout le village t'insulte.

L'amour meurt ici, sous un arrêt de bus, en lisière de forêt.

C'est comme ça. T'as de la thune, tu sors. T'en as pas, t'es mort.

C'est un sport de chien qui vous fait vomir à l'entraînement et n'offre rien à part des souvenirs et des coupes qui prennent la poussière.

Je ne suis pas quelqu'un qui fait une croix sur les gens.... Mon père était magistrat, il me disait : "dans la plus mauvaise des personnes il y a du bon, fais l'effort d'aller le chercher."

Karine Vernière a demandé à des détenus qui n'ont plus de famille et ne sortent plus de cellule ce qu'ils aimeraient faire s'ils étaient dehors...."J'aimerais bien revoir la mer. juste ça. Voir la mer."