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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur



Description ajoutée par Soph2222 2014-01-01T21:02:31+01:00

Résumé

En 1930, dans une petite ville du sud de l'Alabama, deux orphelins de mère voient leur vie bouleversée du jour où leur père provoque le scandale en prenant la défense d'un Noir accusé de viol. Pour l'aider, ils décident de partir en guerre, avec leurs propres armes, contre le racisme.

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Classement en biblio - 3 329 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2010-12-03T15:31:49+01:00

Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu’est le vrai courage, au lieu de t’imaginer que c’est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c’est de savoir que tu pars battu, mais d’agir quand même sans s’arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver.

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Commentaires les plus appréciés

Diamant

A travers les yeux d'une petite fille, on montre la ségrégation aux Etats-Unis. Le style est léger et drôle, mais derrière se cache une histoire pesante. Je le conseille à tout le monde.

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Diamant

Il y a deux plaisirs de lecteur : découvrir un nouvel auteur, que l’on suivra fidèlement au cours des années et découvrir un auteur d’antan qu’on dépoussière avec délectation. Le second nous éclaire souvent sur une époque pas si lointaine mais tellement différente. Parmi ces « anciens », Harper Lee tient une place à part car elle n’a écrit qu’un seul roman. Mais quel roman ! Il obtiendra le prix Pulitzer en 2001 et le prix Saramuch en 2009… Il n’est jamais trop tard.

A ne pas rater : une superbe adaptation cinématographique : « du silence et des ombres » (1962) de Robert Mulligan avec le superbe Gregory Peck

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Commentaire video

Vidéo ajoutée par Marie-Pier-2 2021-03-06T19:10:11+01:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par meli78 2023-09-14T14:16:09+02:00
Bronze

Un livre pleins d'enseignements sur l'histoire de la ségrégation aux Etats-Unis vu pas une petite fille pour la rendre moins cruelle.

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Commentaire ajouté par Multiac 2023-09-07T16:02:05+02:00
Argent

Un roman américain important. Les messages humanistes sont clairs, l'opposition du Bien et du Mal aussi. J'ai trouvé l'atmosphère du sud des EU parfaitement rendue. Le côté attachant, mais aussi éreintant des petites villes. Le plus fort de ce roman n'est pas tant l'histoire que la formidable adresse de l'auteure pour camper tous les personnages. Un livre majeur.

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Commentaire ajouté par rv06 2023-08-15T12:41:20+02:00
Diamant

Beau roman - style narratif et humoristique original bien porté par la traduction.

Recommandé

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Commentaire ajouté par meagan 2023-08-14T23:46:01+02:00
Bronze

Cela faisait longtemps que ce roman attendais sur mes étagères. J'ai enfin pris le temps de me lancer dans cette lecture en anglais. J'ai beaucoup aimé l'histoire dans cette ville du Sud où les questions du racisme et de l'exclusion sont abordées à travers l'enfance. J'ai trouvé intéressant que la narration passe par le personnage de Scout, une enfant dont la perception du monde et les convictions évoluent au fil des ans.

Un très beau roman au scénario réfléchi.

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Commentaire ajouté par Euphellys 2023-07-27T12:36:55+02:00
Argent

Pendant une bonne partie du temps où je lisais ce livre (soit 150 des 310 pages qu'il comporte dans l'édition que j'avais en ma possession), j'ai été confrontée à ce qui m'arrive le plus souvent avec les classiques dont j'ai entendu parler encore et encore : je ne comprenais pas d'où venait l'engouement. Après l'avoir terminé, j'ai compris pourquoi ce livre a pu attirer toute cette attention. Néanmoins, je trouve que sa réputation ne lui rend pas justice, non pas parce qu'elle en fait un tableau moins flatteur que ce qu'il mérite, mais parce qu'elle fait de lui quelque chose qu'il n'est pas.

Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur est souvent acclamé (notamment dans les bibliographies scolaires) comme ce grand roman qui met en avant avec justesse les problèmes raciaux aux États-Unis. Il en est effectivement question pendant toute la seconde moitié du roman où le père du personnage principal défend un homme Noir accusé d'avoir violé une femme Blanche et où l'on voit toutes les répercussions que cela a sur la façon dont il est perçu (et ses enfants avec), mais ce n'est pas absolument le livre à lire pour en découvrir une critique véhémente, tout simplement parce que ce n'est pas le but recherché. Et c'est personnellement ce qui m'a plu : on suit le point de vue d'une enfant de 7 ans et ce point de vue est travaillé avec brio. Scout a à peine l'âge de raison, elle pense soit avec la naïveté propre à l'enfance, soit en fonction de ce que ses modèles (que ce soit Atticus, son père, ou Jem, son grand frère) ont pu déclarer, elle répète ce qu'elle a entendu dire par des voisins, des oncles, des tantes, des institutrices, des camarades de classe, et toute l'histoire est construite autour de sa perception du monde extérieur.

Aussi, mon conseil si ce livre a attiré votre regard serait de ne pas plonger dedans en vous attendant à découvrir le portrait d'une société viciée par le racisme et la ségrégation, mais à l'aborder comme les aléas des pensées d'un personnage qui découvre par fragments que le monde est vaste, que tout le monde n'est pas bon, que les adultes ne sont pas qu'une masse uniforme. Pour moi, le génie de ce livre réside dans le fait d'avoir choisi pour personnage une fille qui est à la frontière de deux enfances, celle où la naïveté permet encore de répondre avec une simplicité qui s'impose comme la plus impressionnante des rhétoriques (parce que sans l'éducation qu'on reçoit, certains « problèmes » qu'on nous met sous le nez n'en sont pas) et celle où la parole adulte est Évangile et nous fait dire certaines choses que, une fois capables de nous faire notre propre opinion, on regrettera peut-être d'avoir dites.

Il y a deux griefs que je pourrais faire au roman. Premièrement, la lenteur du livre. Si vous voulez le lire et réellement l'apprécier, il faut lui laisser une chance et persévérer jusqu'à la moitié minimum, car toute la première moitié du livre est un étalage de souvenirs d'enfant dont on ne comprend l'utilité qu'à terme, avec la seconde moitié du livre, qui elle met en scène l'engagement d'Atticus pour défendre Tom du viol dont il est accusé, le procès de ce dernier et les conséquences que cela a. Je n'étais pour ma part que très peu intéressée par les chamailleries de Jem et de Scout, par leur fascination pour leur voisin qui ne sort jamais de chez lui, mais j'en ai compris l'intérêt à la fin, ce qui me fait dire que le récit est au final très bien construit (ce qui chez moi excuse la lenteur initiale, mais peut-être pas chez tout le monde, d'où ma réserve à ce niveau-là).

Le deuxième point qui me rend assez perplexe est le personnage d'Atticus, le père du personnage principal donc, qui est pour moi très difficile à déchiffrer. Si on ne brosse qu'un portrait rapide de ce livre, on pourrait à tort le prendre pour un héros qui fait fi de la ségrégation et du racisme ambiant pour prendre la défense d'un homme accusé à tort indépendamment de sa couleur de peau. On ne peut pas lui ôter qu'il prend des risques pour sa sécurité et celle de sa famille, et ce au nom de ce qu'il croit être juste, mais il y a en lui une neutralité qui pour moi n'en fait justement pas un héros mais presque un anti-héros (sauf que, je l'avoue, je n'arrive pas à savoir s'il s'agissait d'une volonté de la part d'Harper Lee ou bien d'une forme d'auto-censure qu'elle s'est imposée pour ne pas trop heurter la morale de l'époque où le livre est sorti, à savoir les années 1960). J'en veux pour preuve un passage où Atticus, peu après avoir pris la décision de défendre Tom et que cette décision ait fait le tour du village, se fait menacer par un groupe d'hommes définitivement pas bien intentionnés. Le lendemain de l'altercation, alors que Scout et Jem se demandent pourquoi un des hommes qui faisait partie du groupe, qu'ils pensaient être un ami de leur père, a voulu s'en prendre à son intégrité physique, Atticus répond : « He might have hurt me a little, but son you'll understand folks a little better when you're older. A mob's always made up of people, no matter what. Mr Cunnigham was part of a mob last night, but he was still a man. Every mob in every little Southern town is always made up of people you know – doesn't say much of them, does it ? ». [je n'ai pas sous la main d'édition française alors je vous offre en contrepartie cette merveilleuse et approximative traduction de ma plume : « Il m'aurait peut-être un peu fait du mal, mais tu comprendras mieux les gens quand tu seras grand, fiston. Quoi qu'il arrive, une foule est toujours constituée d'individus. Hier soir, Mr Cunningham faisait partie d'une foule, mais c'était toujours un homme. Chaque foule dans chaque petit village du Sud est toujours constituée d'individus, tu sais, mais [le fait qu'ils en fassent partie] ne dit pas grand-chose sur eux, tu ne crois pas ? »).

Je crois personnellement au fait que la foule et la collectivité en général amplifient les sentiments individuels et suis donc d'accord avec Atticus sur ce point, mais il n'empêche que je trouve que ce discours est d'une neutralité qui dérange, car on parle quand même d'un homme qui, avec d'autres, s'est armé d'un fusil et s'en serait servi s'il n'avait pas été interrompu, et ce simplement parce qu'il était inconcevable pour lui qu'on puisse défendre un homme Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Et ça en dit long sur Atticus. Même si on pourrait imaginer qu'il tient ce discours pour ne pas choquer ses enfants, il a cette attitude pendant la majorité du livre : il est neutre et ne semble prêt à condamner personne, d'un côté comme de l'autre. [Ce qui, d'ailleurs, en tant qu'étudiante en droit m'a fait rire : Atticus est avocat et aborde pourtant les situations dans le livre comme devrait le faire un juge, en toute neutralité, une neutralité qui fait défaut même aux jurés lors du procès.] Il était même presque prêt à justifier l'intolérance des autres au nom de l'unité fondamentale de l'humanité, comme il l'affirme à un moment : « I think there's just one kind of folks. Folks » [« je pense qu'il n'y a qu'un seul genre de gens : les gens »]. Et je n'arrive pas à savoir si ce parti pris de la part d'Harper Lee est intéressant car volontaire, ou bien lâche car motivé par le contexte dans le cadre duquel le livre a été écrit, d'où le fait que je sois mitigée sur ce point.

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De toute beauté. c'est une histoire maginfique, l'auteure n'a rien écrit d'autre c'est vraiment dommage.

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Commentaire ajouté par DimitiV 2023-06-28T07:50:37+02:00
Or

Ce récit s’articule essentiellement autour du racisme, il n’est pour autant pas dépourvu d’intrigue, de suspens et d’originalité. En effet, sur cette trame principale, et au-delà de leurs idées préconçues, alors qu'ils le considèrent comme un mollasson, sans envergure et avec un certain manque d'héroïsme, les deux enfants vont découvrir qui est réellement leur père : on pourra lire alors ce qu’est la fierté d’un enfant pour son parent. Il y a aussi le procès d’un homme bon, mais, par jalousie et parce qu’il est de couleur, il est l’objet d’une plainte pour viol sur une femme blanche ! Pour la plus grande admiration de son fils Jem, Atticus défendra cet homme tout en menant ce procès de main de maître. Il y a aussi la peur de ce qui n’est pas comme soi ou qui ne vit pas comme soi, entre autres, le voisin, qui ne sort plus de chez lui, un chien errant qui dodeline la bave aux lèvres, ou même encore une voisine âgée et malade qui soigne avec attention son jardin, les camarades d'école de Scout moqueurs et méprisants ou même sa maîtresse intolérante. Et encore, une courte, mais intense enquête autour d’une tentative de meurtre et d’un mort, etc. Et aussi, toutes les joyeuses frasques et plaisanteries des enfants. C’est un vrai beau récit, même s’il est parfois long, et qu’il faut attendre un certain temps avant qu’il ne soit réellement passionnant ; cette longue entrée en matière est nécessaire à sa compréhension. L’amour qui s’en dégage est bien au-dessus de la haine qui rôde autour des pacifiques. Un roman incontournable pour son histoire intemporelle !

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Commentaire ajouté par Lulutordue 2023-06-26T14:45:50+02:00
Argent

Un classique américain à connaître et qui reste gravé en mémoire.

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Commentaire ajouté par yvgheem 2023-06-04T05:42:05+02:00
Or

Un très beau livre. Le sud profond mais des questions qui nous touchent encore aujourd'hui et pas uniquement aux Etats-Unis

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Commentaire ajouté par SweetCoco 2023-05-30T14:57:20+02:00
Or

Un livre tellement fort qui traite de sujets extrêmement sérieux et lourds par le prisme d'une jeune enfant qui peut parfois poser des questions qui nous apparaissent comme naïves mais qui sont essentielles. Des personnages qui sont intelligents et intéressants (notamment le père qui est un vrai modèle sans être toutefois un grand activiste romancé) et une histoire fine qui en font un livre de qualité. Il est évident que ce roman traite du racisme et de la cruauté humaine mais c'est aussi une vraie preuve historique de la vie dans le Sud des Etats-Unis dans les années 30. A lire car c'est un livre dans l'ère du temps, progressiste et moderne !

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Dates de sortie

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

  • France : 2019-01-23 - Poche (Français)
  • USA : 1960-07-11 (English)

Activité récente

CM82IT l'ajoute dans sa biblio or
2023-09-25T21:11:30+02:00
Ju1001 le place en liste or
2023-09-24T17:40:28+02:00
minir l'ajoute dans sa biblio or
2023-09-17T19:06:35+02:00

Titres alternatifs

  • Quand meurt le rossignol - Français
  • Alouette, je te plumerai - Français
  • To Kill a Mockingbird - Anglais

Distinctions de ce livre

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 3329
Commentaires 470
extraits 163
Evaluations 946
Note globale 8.4 / 10

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