Commentaires

A travers les yeux d'une petite fille, on montre la ségrégation aux Etats-Unis. Le style est léger et drôle, mais derrière se cache une histoire pesante. Je le conseille à tout le monde.

Il y a deux plaisirs de lecteur : découvrir un nouvel auteur, que l’on suivra fidèlement au cours des années et découvrir un auteur d’antan qu’on dépoussière avec délectation. Le second nous éclaire souvent sur une époque pas si lointaine mais tellement différente. Parmi ces « anciens », Harper Lee tient une place à part car elle n’a écrit qu’un seul roman. Mais quel roman ! Il obtiendra le prix Pulitzer en 2001 et le prix Saramuch en 2009… Il n’est jamais trop tard.

A ne pas rater : une superbe adaptation cinématographique : « du silence et des ombres » (1962) de Robert Mulligan avec le superbe Gregory Peck

Au risque de me faire tirer dessus, je dois malheureusement avouer que je n’ai pas accroché du tout à cette lecture… Au vu du nombre des critiques élogieuses, j’ai cédé à la curiosité, mais j’en ressors fort déçue. Si les problèmes raciaux aux USA en font bien la toile de fond, je trouve l’histoire trainée en longueur, et le message ne passe pas, du moins pour moi. Je me suis d’ailleurs arrêtée au 3/4 du livre, après de maints efforts de persévérance. Dois-je être blâmée, je n’en sais rien… peut-être un manque de réceptivité au style de l’auteur ?

Mon seul regret quant à ce livre est de ne pas l'avoir lu plus tôt. J'aurais aimé le lire plus jeune et que cette première lecture soit en réalité une relecture. Car Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est un livre pour tous les âges, mais qu'on ne doit jamais comprendre de la même façon selon les périodes de sa vie où on le lit.

J'ai été transportée dans cette Amérique des années 30, dans l'enfance de Jean Louise, de son frère Jem. Dans le microcosme formé par la communauté de Maycomb avec ses familles, ses voisins, ses habitudes.

Le ton de la narratrice est enfantin, c'est une jeune fille, elle voit tout ce qu'il se passe avec ses yeux d'enfants. Mais si le ton est léger et parfois même drôle, le sujet, celui du racisme et de la ségrégation, reste lourd en arrière plan.

Ce livre est une merveilleuse découverte. Il m'a fait sourire, il m'a apprit des choses et il m'a touchée. Que demander de plus d'une lecture ?

Une lecture très agréable dont je me souviendrai longtemps, je suis très surpris car ce n'est pas du tout à quoi je m'attendais, je m'attendais à un énième roman sur la segregation raciale mais ici c'est bien plus que ça !

Déjà le point de vue d'une enfant rend un œil frais sur l'histoire qui elle est assez dure ce qui donne un équilibre et empêche de tombé dans la lourdeur et la déprime, je dirais même que cette petite fille donne du peps alors que les événements se passent lentement, ce qui fait que pas une seconde d'ennuie ne s'installe.

J'ai adoré la partie procès qui est très riche et passionnante ainsi que les événements de la fin auxquels je ne m'attendais pas du tout.

Un roman que je me suis décidé à lire à cause de l'annonce de la mort de l'auteure Harper Lee alors que je le possedais depuis un bon moment et je me rend compte que je ratais quelque chose de très intéressant.

À lire sans concessions !

Quand j'étais à l'école secondaire, j'avais la chance d'avoir une prof de français qui affectionnait les listes de choix de livres. Ainsi, au lieu d'un livre imposé, nous avions souvent une liste bien fournie dans laquelle il fallait piocher un livre au choix. Grâce à ce système, j'ai découvert des livres formidables, des livres qui m'ont marquée pour la vie. Je me souviens que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" figurait sur l'une de ces listes, mais j'avais préféré lire autre chose. J'ai toujours une confiance aveugle en cette prof de français et si ce livre figurait dans l'une de ses listes de choix, alors c'est qu'il vaut vraiment la peine d'être lu. Et bingo, j'ai adoré cette lecture !

Nous sommes en Alabama dans les années 30 et nous voyions le monde avec les yeux d'une fillette. Scout est pleine de vie, c'est une petite fille curieuse et malicieuse qui n'a peur de rien. Elle a un frère qui a 4 ans de plus qu'elle, Jem. Les deux enfants sont élevés par leur père, Atticus. C'est un avocat plein de bonté qui essaye tant bien que mal de leur inculquer quelques principes. Un jour, Atticus est désigné commis d'office et doit donc défendre Tom Robinson, un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce procès changera à jamais la vie de cette famille.

J'aime beaucoup les romans qui ont des enfants comme personnages principaux, j'étais donc conquise dès le départ. La famille Finch est très attachante, on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Scout et de Jem. Avec eux, on redevient petit et on expérimente à nouveau des émotions vécues dans l'enfance. L'innocence des enfants se heurte souvent à la vision - parfois déformée - de l'adulte. Les deux petits Finch vivront des injustices, et tout le monde sait que le sentiment d'injustice est l'une des choses qui marque le plus l'enfance...

J'ai apprécié également ce micro-univers qu'est Maycomb. Tous les habitants se connaissent, chaque famille est ancienne et a sa propre histoire, voire ses propres traits de caractère. La description du voisinage des Finch me fascine, car c'est une atmosphère totalement inconnue pour moi qui ai grandi dans une capitale. J'ai aimé le mystère autour de "Boo" Radley, ce voisin invisible qui semble avoir choisi de rester enfermé chez lui. La façon d'enseigner aux enfants a aussi attisé ma curiosité. Cette Mlle Caroline me semble vraiment ne pas être faite pour le rôle : non seulement elle réprimande Scout parce que son niveau de lecture est plus élevé que la moyenne, mais en plus elle se fait consoler par ses élèves quand il y a un conflit !

Et, enfin, il y a ce procès. Je buvais littéralement les paroles d'Atticus et j'étais aussi pétrifiée que les enfants assis au bord du banc. L'issue est vraiment incertaine : Atticus a vraiment bien défendu son client en soulignant les incohérences dans les témoignages des Ewell, mais jamais on a vu un Noir gagner face à un Blanc... Rien dans cette histoire ne se déroule de manière logique, j'ai plusieurs fois été surprise.

Vraiment, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" mérite son succès, je comprends que ce soit un classique de la littérature américaine !

Un classique que tous les passionnés de lecture devraient avoir lu. De l'humour, de l'amour, le racisme en toile de fond, la moiteur de l'Amérique sudiste comme ambiance. Belle leçon de vie, qu'on ne peut qu'aimer...

Le magnifique livre d'où je tire ma citation préférée "Je voudrais que tu comprennes ce qu'est le véritable courage. C'est savoir que tu pars battu d'avance et, malgré cela agir et se battre jusqu'au bout"

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est vraiment un livre extraordinaire, puissant, intense, vrai, authentique. C'est de la vrai bonne lecture comme on en a plus. Je ne suis pas particulièrement fan de littérature classique, pourtant quelques romans ont largement leur place dans ma bibliothèque, celui-ci en fait parti !

J'aime beaucoup, en général, les livres sur la ségrégation, mais celui-ci est différent. Toute l'originalité et la beauté de ce livre réside dans le fait qu'il soit raconté avec les yeux d'une enfant.

Critique complète : http://devoreuse-et-addict.tumblr.com/post/48053491708/ne-tirez-pas-sur-loiseau-moqueur-harper-lee

Quel livre merveilleux ! Découvrir ces années 30 à travers les yeux de cette petite fille, grandir avec elle, comprendre l'horreur du monde... Les personnages sont finement travaillés, le roman qui s'étale sur 3 ans ressemble à un enchaînement de péripéties pour qu'au final tout s'emboîte dans l'esprit de la narratrice. C'est une tranche de vie, c'est intelligent, vraiment bien écrit, attachant, passionnant, c'est plein de thèmes forts, dont celui de la traite des nègres qui vient au premier plan sur la fin. C'est une merveille !