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« Le monde s’incline de nouveau. Mais j’ai des gens à qui me raccrocher. Des gens pour qui me battre. Et c’est tellement mieux que de se battre uniquement pour soi. »
Afficher en entier« Je déteste le proverbe « Ce qui ne tue pas rend plus fort ». C’est de la connerie. Parfois, ce qui ne tue pas est pire. Parfois, mieux vaut mourir. Parfois, ce qui ne vous tue pas vous fout tellement en l’air que continuer avec ce qui vous reste est une bataille perpétuelle. »
Afficher en entier« Et quand elle s’écarte, elle dit quelque chose qui consume tous mes doutes et mes inquiétudes et les remplace par quelque chose de plus fort.
– Avec moi, tu as le droit d’avoir peur. »
Afficher en entier« J’ai vécu bien trop longtemps sur un sol incliné. Je ne sais pas quoi faire de moi quand les choses sont stables. »
Afficher en entier- Tu vas gérer ça comme une pro, j'ajoute. Tu vas t'en sortir, et je te promets que ta mère ne t'en voudra plus d'avoir oublié ton sac. (Je parviens presque à lui soutirer un sourire, mais il s'éteint quand je poursuis.) Rappelle-toi : n'essaie pas de leur échapper. Obéis-leur.
- Et je donne les messages à ta soeur.
J'acquiesce en pressant ses épaules.
- Rien que quelques minutes de marche, et tu seras saine et sauve.
- D'accord, dit-elle avant de déglutir.
Bon sang, c'est pas juste. Je me vois en elle. Je reconnais l'acier enveloppé de peur que toutes les petites filles rencontrent sur le chemin semé d'embûches qu'elles doivent emprunter pour devenir des femmes. Si seulement elle avait pu tomber dessus ailleurs qu'ici.
Afficher en entierC'est moi qui suis tombée comme si j'étais une étoile et elle la fin du monde. La collision cataclysmique de deux êtres qui en seront changés à jamais.
Afficher en entierC'est elle qui choisit ma coiffure, mes vêtements, mon prénom et mon avenir; rien sur mon corps n'est à moi. Mon corps lui-même ne m'appartient pas.
Rien de m'appartient.
Afficher en entierAu début j'étais paralysée. J'avais l'impression que ça arrivait à quelqu'un d'autre, pas à moi. Je voyais la scène , je sentais tout, mais je ne pouvais pas bouger. Je ne pouvais pas crier. Je ... je n'étais pas là. Et puis une alarme de voiture s'est déclenchée dans la rue. C'était comme si je faisais la morte jusque-là, et ça m'a réveillée.
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