Commentaires

Ce fut particulier, je ne peux pas dire que j’ai aimé ni détesté, je ne pense pas que ça soit fait pour moi, je ne comprends pas trop la beauté du poème, c’est un art à métriser en soi.

Ça a été quand même sacrément glauque sur certain passage.. je n’ai pas compris une certaine beauté, ni le comportement du personnage principal.. je ne m’attendais pas du tout à certain genre de passage dans ce livre.

Je penses que j'aurais pu adoré cette lecture, si il n'y avait pas eu ce malaise ambiance tout au long du livre. On a une écriture magnifique et épurée, inspiré du haïku. Mais malgré ça je n'adhère absolument pas la manière dont on parle des femmes dans ce roman, ici elle ne sont que sexualisée, on ne connaît d'elle pratiquement que leur beauté. Spoiler(cliquez pour révéler)Mais surtout on se trouves face à l'esthétisation d'une femme morte ! Un cadavre nous ai présenter comme object de désir, ça n'a aucun sens et légitimité à mon avis. Je comprends que la plume séduise car objectivement elle est sublime mais le sujet ou du moins la manière dont il est aborder l'est beaucoup moins.

Ce livre est d'une pureté de l'écriture, un précieux flocon de neige laissant une trace dans notre coeur. L'histoire est si touchante, la manière dont la poésie, les haikus et la neige entre en jeu est éblouissante. Tout est lié quand on y refléchit.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je m'attendais presque pas à la fin, à la fille de Neige.

Les personnages attachants et la relation Yuko et Soseki est si belle et si liée. Ils se complètent l'un et l'autre s'aident mutuellement.

Neige... Où comment apprendre les couleurs et la lumière en une seule lecture ! Dans ce livre, Maxence Fermine semble peindre un tableau avec des mots. Une histoire sans histoire, mais qui raconte une histoire, une brève histoire. L'écriture est somptueuse, déconcertante même. Un voyage qui m'a emmenée hors de ma zone habituelle de lecture. Un mot comme résumé : merci.

Neige de Maxence FERMINE

(Points – ed 2001)

4e de couverture : Dans le Japon raffiné du XIXe siècle, le jeune Yuko a choisi sa voie : il sera poète, contre l’avis de son père. Soseki, l’ancien samouraï et vieux peintre aveugle, lui enseignera l’art du Haïku. Entre les deux hommes plane l’image obsédante d’une femme disparue dans la neige…

Mon avis : Je reste sans voix! Des chapitres courts, voire très courts mais qui en disent tellement. Yuko a trouvé sa voie mais ça ne suffit pas, il veut la perfection de son art, le Haïku. On lit, on écoute les silences, on devine, on avance ensemble et c’est beau. Un livre qui est un poème à lui seul. Un tout petit livre poétique, mais un grand roman, juste magnifique !

À lire avec une petite musique japonaise en fond sonore, une tranche de Kasutera (gâteau) et un verre de Saké, confortablement installé(e) sur un futon BLANC !

Le début de cette poésie est difficile à saisir.

Et je ne tenterai jamais d'essayer de l'attraper mais la fin est d'une pureté qui laisse la blancheur de la neige, blanche de néant.

Pourtant je suis déçue qu'il n'y ait pas soixante dix sept chapitre ou au moins un sept autant symbolique que celui ci l'est pour Yuko.

neige. Je n'ai pas mis la majuscule exprès, car le titre n'en avait pas sur mon édition. Et je pense que cela correspondait bien à la teneur du roman. Ou plutôt sur ce très court récit poétique. C'était beau, mais tout était cousu de fil blanc.

Neige est un livre à la beauté et la grâce envoûtante. Maxence Fermine a très bien su reconstituer la culture japonaise et nous présenter sa littérature au travers d'un texte simple, court et écrit en prose, d'une douceur incroyable. Lire ce livre ne prend pas plus d'une heure, mais c'est une heure de calme et d'apaisement qui fait du bien et qui permet de voir le monde sous un autre angle. A découvrir absolument !

C'était beau à lire, très poétique.

J'ai lu quelques livres sur l'Asie et le sentiment qui m'envahit à chaque fois c'est cette sérénité et plénitude que je ne retrouve pas dans d'autres écrits. Cette poésie et leçon de vie sont uniques dans ces récits et celui-ci ne fait pas exception.

L'auteur nous fait voyager à travers les mots et les paysages, la philosophie de cette culture est magnifique. Il s'en dégage un apaisement total comme après une séance de méditation.

J'ai beaucoup aimé l'amour de Yuko pour Neige à travers ses haïkus, cette forme de poésie qui me réconcilie avec le genre , car quand je parle de poésie il ne me reste que ces textes que l'on apprenait à l'école et qui pour ma part ne me transportaient pas tous.

Cette légèreté et la cadence du haïku nous enveloppe d'images zens et de douceur.

Yuko va suivre son cœur pour apporter des touches de couleurs à son style immaculé, tel est sa quête, son chemin l’emmènera loin de chez lui mais pas loin de son cœur.

Je vous le recommande fortement, c'est une très belle découverte poétique et philosophique.