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Extrait ajouté par sabivilutini 2017-10-30T14:16:18+01:00

- Vous chercher une grenouille ? a lancé une voix masculine derrière moi.

Je me suis retourné pour découvrir qu'Henri marchait vers moi.

- Il faisait si chaud à l'intérieur.

- Je vous ai cherché, j'ai eu peur que vous ayez déjà quitté le palais.

- Je visitais les lieux. Il y a tellement de choses à voir. Les tableaux, la fontaine, les fleurs. Ce jardin est tout simplement magnifique.

- Je craignais que vous fassiez la même blague qu'elles..., a-t-il continué en s'asseyant près de moi sur le banc de pierre. Je ne voulais pas que vous soyez commes les autres.

- Les autres ?

- Elle viennent au jardin, vont vers l'étang ou la fontaine et annoncent qu'elles cherchent la grenouille qui vas se changer en prince.

Oubliant encore une fois l'étiquette, j'ai éclaté de rire.

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Extrait ajouté par sabivilutini 2017-10-30T14:15:53+01:00

- Tu as l'air d'une princesse, a-t-elle soufflé, les yeux pétillants d'admiration.

Encore une fois, cette phrase m'a immédiatement propulsée auprès de mon frère. Si Milo avait pu me voir, il aurait sûrement dit : << je savais qu'un jour tu serais reine. >>

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Extrait ajouté par Kiwi_2 2022-03-14T18:05:49+01:00

Selon l’invitation que je lisais pour la centième fois, j’étais officiellement conviée à prendre le thé au palais.

Le carton bleu et or n’en disait pas plus. Il ne précisait pas l’identité des autres convives.

Je n’avais jamais imaginé rencontrer un véritable prince en chair et en os, mais, de toute façon, ce n’était pas pour l’héritier du trône que je me faisais belle. J’espérais revoir un autre jeune homme.

Le miroir me renvoyait une image qui me laissait sans mot. Mon amie m’avait déniché une robe d’un tissu si délicat qu’il en fallait deux épaisseurs pour ne pas voir à travers… et encore, il suffirait d’un rayon de soleil pour qu’on devine la silhouette de mes jambes.

Cette tenue de rêve rouge cerise à l’encolure brodée possédait la légèreté d’une brise d’été. Quelques fleurs fraîches avaient été piquées dans mes cheveux savamment remontés. Avec un maquillage très naturel, tout était parfait.

J’ai eu un moment de tristesse en pensant à mes parents et à mon frère, qui me manquaient terriblement. Ils auraient été si fiers de moi. Ils représentaient la seule ombre qui planait dans mon esprit.

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Extrait ajouté par Mali2020 2020-07-25T18:46:55+02:00

Comtesse Nellie d’Auberville, de Courneuve et de Novellis.

Un nouveau jeune homme s’est approché pour m’escorter jusqu’en bas. Il portait une queue-de-pie noire sur un pantalon ajusté blanc et était chaussé de hautes bottes.

J’ai souri discrètement en descendant les marches, car je me sentais bien. J’étais devenue quelqu’un d’important au bras d’un jeune homme de la garde, visiblement fier de m’accompagner. Difficile de croire que je vivais réellement ce moment.

Je me souvenais des leçons de Margot : elle m’avait expliqué l’importance d’effectuer chaque geste en m’attardant, tel un mouvement de danse. En ralentissant le pas, les conversations s’arrêtaient, les gens se retournaient pour voir qui attirait ainsi l’attention. Je prenais tout mon temps pour qu’on puisse m’admirer.

Je savais bien que je n’y arrivais pas parfaitement, mais je faisais de mon mieux. Et j’en profitais pour observer ce qui se passait dans la grande salle.

Kim avait très bien choisi ma tenue. Ma robe scintillait sous les lustres et se mariait parfaitement avec le décor. Margot m’avait dit : « Pour être la plus belle, tu dois t’assurer que tout ce que tu portes s’harmonise avec ton environnement. » J’avais l’impression d’être un bijou et que cette salle représentait mon écrin.J’ai finalement souri à pleines dents en découvrant les regards émerveillés tournés vers moi.

Tout était somptueux. Un buffet s’étalait sur une table interminable. La décoration misait sur le blanc et le doré, avec une touche de bleu. Il y avait des fleurs partout et l’atmosphère embaumait la rose et la pivoine. Je n’avais jamais rien vu d’aussi époustouflant.

Plus d’une centaine de personnes dansaient déjà au son d’un orchestre installé sur une plateforme surélevée. J’avais vraisemblablement réussi mon effet car je voyais les gens m’observer discrètement.

J’aurais eu besoin d’au moins une autre paire d’yeux pour arriver à voir tout ce qui m’entourait.

Les hommes étaient très élégants et les femmes semblaient sorties directement d’un tableau ancien. Certaines portaient une robe à taille empire, ajustée sous la poitrine. D’autres exhibaient des crinolines et même des jupons de dentelle. Les plus audacieuses avaient choisi des habits d’homme et s’étaient coiffées de hauts-de-forme ou de couronnes de fleurs. Les modes françaises et anglaises se croisaient sur la piste de danse.

Je ne tenais pas à danser avec des inconnus. Je voulais rester discrète, mais ma tenue et mes cheveux roux accrochaient la lumière, comme si tout le décor avait été conçu pour me mettre en valeur.

J’avais repéré la porte qui conduisait vers la partie du palais que je désirais explorer. Elle se trouvait sur ma gauche, pas très loin de l’escalier. Pour l’instant, impossible de m’y diriger, trop de gens m’observaient.

Le jeune homme a laissé mon bras et il a remonté l’escalier, afin d’escorter une nouvelle fleur.

Je suis passée devant le buffet de desserts. C’était un spectacle en soi. Une autre table drapée de blanc proposait des montagnes de nourriture.

Tout à coup, j’ai senti une présence derrière moi. Je me suis retournée ; un jeune homme, grand et mince, me faisait face. Il avait les cheveux bruns en bataille, des yeux noirs comme une nuit sans lune et un sourire discret, mais charmant.

Il s’est courbé en une révérence. Je me suis rappelé que je devais lui en faire une aussi, mais laquelle ? J’ai examiné rapidement ses vêtements : queue-de-pie, pantalon noir, chemise immaculée et cravate blanche de type large foulard faisant plusieurs fois le tour du cou. C’était un aristocrate. Je n’ai pas pris de risque et j’ai donc exécuté une révérence moyenne. Il valait mieux en faire trop que pas assez quand il s’agissait de politesse.

Il a tendu la main vers moi, toujours penché, et s’est relevé quand j’ai posé ma main dans la sienne. Il m’a aussitôt entraînée sur la piste de danse. Quand une valse a commencé, il m’a prise par la taille et m’a emportée comme si nous étions seuls au monde

La soirée avançait. Mon cavalier et moi avions déjà dansé plusieurs valses et trois cotillons. J’avais fini par oublier où je me trouvais. Je m’amusais.

D’un signe, j’ai indiqué au jeune homme que je voulais m’arrêter un moment. La soif m’a guidée vers la table des rafraîchissements.

— Que voulez-vous boire ? Choisissez ce que vous désirez, m’a lancé mon partenaire.

— Je vais prendre une limonade, ai-je commandé.

— Vous dansez très bien.

— Merci. Je vous retourne le compliment. Vous êtes un excellent danseur.

— Je m’appelle Henri, a-t-il dit en me faisant un baisemain.

J’ai pris la limonade que me tendait le barman, pendant qu’Henri attrapait son verre de champagne.

— Et moi…

— … Nellie d’Auberville, m’a-t-il interrompue. Comtesse de Courneuve et de Novellis. Je n’ai pas raté votre entrée remarquable.

— Merci.

— De Novellis… vous devez être parente avec le comte Davydov, ce qui expliquerait le style slave de votre robe, qui est vraiment remarquable… elle aussi.

J’aurais voulu lui demander son patronyme, mais, de toute façon, je ne connaissais pas les noms des grandes familles, alors il me paraissait plus sûr d’éviter ce sujet.

— Cette salle est magnifique, ai-je souligné.

— Il s’agit de votre première visite au palais ?

Que répondre ? J’ai avalé une grande gorgée de limonade pour me donner le temps d’y penser, ne me souvenant que trop tard que je devais n’en prendre que de petites — Pardonnez mon impolitesse, mais j’étais totalement déshydratée.

— Il n’y a pas de mal, m’a-t-il répondu en riant doucement.

Une grande femme aux cheveux noirs s’est avancée vers nous avec une attitude maniérée. Elle cachait sa bouche derrière sa main pour se donner un air modeste, mais il semblait faux. Margot avait essayé de m’apprendre ce geste, mais je manquais encore de naturel. La demoiselle marchait à petits pas et minaudait en s’approchant.

— Henri… c’est vous ? Je ne savais pas que vous vous trouveriez ici. Mais qu’attendez-vous pour m’inviter à danser ? Je m’impatiente.

— Comtesse Nellie d’Auberville, je vous présente la marquise DeGiveray.

— Hortense, Henri. Pas de chichis entre nous.

J’y suis allée de ma plus jolie révérence. La marquise m’a saluée rapidement tout en cherchant à capter l’attention de mon cavalier.

— Si vous permettez, a-t-il demandé en s’inclinant légèrement vers moi.

— Je vous en prie, ai-je répondu doucement, comme on me l’avait montré.

Il s’est penché à mon oreille et a ajouté :

— Ne vous éloignez pas, je vous réserve la prochaine valse.

Ils se sont éloignés tous les deux. J’étais enfin seule pour commencer mon exploration.

J’ai d’abord pris la direction du corridor que j’avais identifié dès mon entrée, gardant l’air le plus naturel possible. Je faisais semblant d’observer les tableaux. Puis, je me suis arrêtée pour examiner réellement un portrait sur le mur. Il représentait un homme de la famille royale. Une petite plaque au bas de la toile indiquait son nom.

Un jeune homme plutôt malingre m’a rejointe.

— Admirable, vous ne trouvez pas ?

Il était plus petit que moi. Il portait des bottes brunes mal cirées.

— Tout à fait… la ressemblance est frappante, ai-je lancé sans trop réfléchir.

— Vous trouvez ? a-t-il demandé en s’approchant du portrait.

— Oui, on reconnaît tout de suite sieur Marcel de la Biche.

Il a éclaté de rire. Il avait l’air de me considérer comme la personne la plus drôle de la soirée.

— Je ne pensais jamais rencontrer une personne spirituelle ce soir, m’a-t-il confié. Tout le monde est tellement guindé.

Je me suis cachée la bouche pour rire à mon tour. Je cherchais ce que j’avais pu dire pour déclencher son hilarité. En observant le portrait suivant, j’ai compris que la plaque indiquait le nom de l’artiste peintre et non pas celui de la personne représentée sur la toile, comme je l’avais cru.J’ai continué à avancer dans l’allée de tableaux. Le type me suivait toujours, attendant sans doute ma prochaine bonne blague. Je ne voulais pas me montrer désagréable avec lui, mais il risquait de déranger mes projets.

Selon les plans, au bout de ce couloir devait se trouver une porte qui menait à l’autre bâtiment. C’était là que montait l’escalier qui devait me conduire au laboratoire du baron.

Mais, à ma grande surprise, je me suis rendu compte que le passage n’existait pas ! Le corridor se terminait en cul-de-sac. Il ne me restait qu’à regarder les tableaux sur le mur d’en face et à revenir sur mes pas.

— Je pensais qu’il existait d’autres étages au palais. Il n’y a pas d’escalier à part celui que j’ai descendu plus tôt ? ai-je demandé au pot de colle.

— Je n’en sais rien, c’est ma première visite. Mon cousin m’a invité…

Non seulement il me suivait, mais en plus il ne m’était d’aucune utilité. J’ai prétexté souffrir de la chaleur et il a proposé d’aller me chercher un verre d’eau. J’ai accepté en m’asseyant sur un banc qui séparait deux portraits grandeur nature. Je lui ai dit que je l’attendrais.

Dès qu’il a disparu de ma vue, je me suis levée. Il fallait que je me concentre. Comment atteindre l’étage ? Je devais visualiser le plan dans ma tête et trouver un autre passage. Il en existait forcément un quelque part

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Extrait ajouté par Laully 2019-08-14T16:22:34+02:00

L’air fouettait ses cheveux détachés. Son regard doux et intense à la fois me traversait le corps. Tout en lui me séduisait.

Il a d’abord embrassé ma main, puis mon épaule, mon cou et, finalement, il a osé approcher ses lèvres lentement des miennes, telle une caresse qu’il voulait parfaite.

Il a effleuré ma bouche, puis son baiser est devenu plus insistant et la passion nous a gagnés. Je me suis laissée aller, sachant que je ne reviendrais jamais en arrière. Cette fois, ce nouvel univers venait de refermer ses portes sur moi.

Le passé n’existait plus et le futur s’écrirait comme il le voudrait

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