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Commentaires de livres faits par NENETTE29

Extraits de livres par NENETTE29

Commentaires de livres appréciés par NENETTE29

Extraits de livres appréciés par NENETTE29

date : 24-01-2015
Elle se retourna avec un regard de défi.
– As-tu déjà eu une relation sérieuse avec une femme ? J’ai entendu dire que tu avais été marié pendant une courte période.
Leandro s’immobilisa. Une très courte période, songea-t-il.
– En ce moment, j’apprécie plutôt le changement.
– Chéri, avec moi, tu vas en avoir, dit-elle de la voix douce et voilée qui lui rapportait des millions de dollars. Je meurs d’envie de découvrir si ce qu’on dit de toi est vrai. Tu es aussi méchant garçon que tes conquêtes le racontent ?
– Aussi méchant qu’elles. Ne t’en fais pas, tu ne vas pas être déçue.
– Eh bien allons-y, dit-elle avec un petit rire.
Regardant enfin autour d’elle, elle ne put retenir une exclamation.
– Tous ces tableaux ! Il paraît que ce sont de bons placements. Quand ils sont authentiques. Et ils le sont, n’est-ce pas ? J’ai horreur du faux.
– Bien sûr, approuva Leandro en la contemplant d’un œil sardonique.
A son avis, cette femme était à quatre-vingt-dix pour cent fausse. Elle ne savait même plus être elle-même, il l’avait remarqué au cours du peu de temps qu’ils avaient passé ensemble.
Et cela lui convenait tout à fait. Plus elle était creuse, mieux c’était. Au moins, il savait à qui il avait affaire.
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date : 24-01-2015
— Pourquoi ne m’as-tu pas prévenu, bon sang ? s’exclama Luke Devetzi.
En face de lui, son grand-père était calé sur le canapé, une jambe allongée sur un tabouret, la cheville bandée.
— Tu sais bien que je serais venu aussitôt !
Luke passa nerveusement la main dans son épaisse chevelure noire.
— Et de toute façon, que fais-tu à Londres ? Il me semble qu’après ta dernière crise cardiaque ton médecin t’avait interdit de voyager, non ?
— Les affaires…, répliqua Theo Devetzi d’un ton rogue.
— Les affaires ? Mais tu as vendu ton entreprise il y a des années !
— D’autres affaires. En fait, je t’ai téléphoné la semaine dernière à ton bureau de New York, mais une jeune femme m’a informé que tu t’étais absenté pour un week-end prolongé dans les Hamptons et qu’elle ne devait t’appeler qu’en cas d’extrême urgence.
Le vieil homme arqua un sourcil ironique.
— Comme je voulais juste t’informer que j’allais séjourner quelques jours dans ton appartement de Londres, je n’ai pas jugé utile de te déranger.
Luke eut une moue de dépit. Il n’avait rien à dire pour sa défense. C’était en effet la consigne qu’il avait laissée à sa secrétaire, et il s’en voulait terriblement. S’il avait su que son grand-père essaierait de le joindre… Trente-huit ans plus tôt, ses grands-parents avaient bouleversé leur vie, quand Anna, leur fille unique, était tombée enceinte d’un plaisancier en escale sur l’île grecque où ils vivaient. Désireux de soustraire Anna et l’enfant qu’elle portait à la réprobation de la petite communauté insulaire, ils avaient déménagé à Athènes, où personne ne les connaissait. Leur fille étant morte en couches, et c’étaient eux qui avaient élevé leur petit-fils.
Luke avait ignoré l’identité de son père jusqu’à vingt et un ans. Lorsqu’il avait obtenu son diplôme d’études commerciales, il avait refusé de travailler avec son grand-père dans le commerce de gros du poisson, préférant se faire engager sur un luxueux navire de croisière. Dans un accès de colère, Theo lui avait lancé qu’il était comme son incapable de père — un Français soi-disant aristocrate, qui passait sa vie à parcourir les mers à bord de son yacht et à séduire les jeunes filles. Au cours de la querelle qui avait suivi, Luke avait découvert que Theo connaissait depuis toujours le nom de son père.
Furieux, il était aussitôt parti à la recherche de ce dernier. Il avait découvert qu’il vivait en France avec son épouse et ses deux fils, plus âgés que lui. Quand il s’était présenté chez lui, son père s’était esclaffé. « J’ai connu des dizaines de femmes dans ma vie ! Et même si j’avais été célibataire à l’époque, je n’aurais jamais épousé ta petite paysanne de mère ! » Puis, avec l’aide de ses deux fils aussi odieux que lui, il avait jeté Luke dehors.
Il avait embarqué à bord du paquebot, et s’y était lié d’amitié avec un banquier new-yorkais d’un certain âge, qui l’avait chargé de consulter pour lui les cours de la Bourse. A leur arrivée à New York, impressionné par le talent inné de Luke pour anticiper les fluctuations des marchés, le banquier en question lui avait proposé un poste dans sa société. Le don de Luke pour la finance s’était confirmé, et quatre ans plus tard, il avait décidé de créer sa propre banque d’affaires. A la tête de Devetzi International, il était devenu l’un des magnats les plus puissants de la finance internationale. Quant aux circonstances de sa naissance, elles ne le perturbaient plus le moins du monde.
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— Qui est-ce, Jack ? demanda Luc à son avocat, feignant l’indifférence.
En affectant un ton presque ennuyé, il entendait masquer sa fébrilité, aussi soudaine qu’inattendue. Après tout, la jeune femme qui venait d’attirer son attention n’était pas son genre. Non, pas du tout.
— Tu parles de la fille aux cheveux blond-roux coupés au carré, là-bas ? demanda Jack.
Luc acquiesça d’un hochement de tête agacé. Il n’aurait pas dû exprimer sa curiosité à haute voix ; et l’inconnue n’aurait jamais dû lui faire hausser un sourcil. Or, Jack le connaissait trop bien pour ignorer qu’il pesait toujours chacune de ses paroles, n’intervenant jamais dans une discussion sans absolue nécessité.
— C’est Jesse Moriarty, gérante de J.M. Holdings.
Désarçonné, Luc étudia plus attentivement la petite silhouette. Il ne pouvait guère jauger qu’une partie de son profil, car elle restait adossée au mur, dans un coin isolé. En outre, contrairement aux autres femmes présentes à la soirée, elle était en tenue de travail — un tailleur-pantalon gris. Sans doute sortait-elle précisément du lot à cause de ces vêtements… et de son embarras manifeste !
Même d’ici, il distinguait son expression gênée, ses doigts crispés sur une flûte de champagne qu’elle ne portait jamais à ses lèvres. Elle semblait fixer obstinément quelque chose, de l’autre côté de la salle.
Partant sans doute du principe que Luc n’avait jamais eu le moindre écho de J.M. Holdings, Jack reprit :
— Il se dit que la valeur actuelle de sa société dépasserait les cinquante-cinq millions de livres. Plutôt pas mal, pour quelqu’un qui est apparu dans le business de l’informatique il y a quelques années à peine, tu ne trouves pas ?
— D’où vient-elle ?
— Elle a obtenu une bourse à Cambridge. Alors qu’elle faisait ses études d’économie et de sciences de l’informatique, elle a conçu le système anti-piratage désormais utilisé par les plus grandes sociétés partout dans le monde, la tienne y compris ! Beaucoup de gens la considèrent comme un génie.
Luc fronça les sourcils. Cette femme si frêle et minuscule ne ressemblait pas à un génie. Elle paraissait perdue. Et fragile, seule dans cette foule. Un étrange élan protecteur le saisit à l’instant où il se faisait cette réflexion, comme s’il était poussé à la rejoindre, à prendre sa main dans la sienne, à veiller sur elle.
— Ceux qui travaillent à son service l’ont surnommée « La Machine », poursuivit Jack. La rumeur dit que dans ses relations personnelles, c’est un véritable bloc de glace. Impossible d’imaginer qu’elle ait une vie amoureuse, même si mon comptable suppose qu’elle est lesbienne, ce qui… Oh ! Bonsoir !
Jack venait d’être interrompu par une connaissance qui le saluait. Non sans un regard d’excuses, il s’éloigna ; Luc lui répondit par un sourire complice.
Il n’avait pas besoin d’informations plus ou moins fiables sur l’étrange spécimen féminin qui demeurait confiné dans l’ombre, à quelques mètres de lui. Ce qu’il aurait plutôt souhaité comprendre, c’était pourquoi cette Jesse Moriarty l’intriguait au point qu’il ne puisse en détacher son regard.
Bien sûr, il avait déjà entendu parler de J.M. Holdings. Le système apparemment inviolable que cette femme avait inventé était, sans conteste, génial. Mais jamais il n’aurait imaginé que la personne à la tête de cette fabuleuse entreprise était un petit bout de femme, si jeune et délicat !
Tandis qu’il la contemplait, leurs regards se rencontrèrent. Elle lâcha soudain ce qui retenait son attention jusqu’alors et, lentement, elle se retourna, lui faisant enfin face.
Dès qu’elle commença à pivoter, il sentit tous les muscles de son corps se tendre. Contrairement à ce que son tailleur sévère laissait présager, elle avait un visage adorable, d’un ovale parfait, et de grands yeux envoûtants. Son teint était pâle, diaphane. Il la regarda déposer sa flûte encore pleine sur le plateau d’un serveur qui passait près d’elle et fendre la foule dans sa direction.
Alors qu’elle approchait de lui, il réalisa qu’elle portait un chemisier blanc sous sa veste. En fait, sa tenue, à la fois classique et décontractée, dégageait un quelque chose de fortement féminin — tout spécialement en comparaison avec les fourreaux sophistiqués et les bijoux clinquants des femmes alentour. C’était comme si elle avait atterri ici par erreur, bien que, dans son expression, tout confirme qu’elle se trouvait exactement là où elle voulait être.
Elle était maintenant si près de lui qu’il mesurait la profondeur de son malaise : d’imperceptibles gouttelettes de sueur perlaient à son front.
Plus extraordinaire encore : elle ne portait aucun maquillage — et n’en avait, d’ailleurs, nul besoin.
Sa peau était parfaite.
Luc sentit son corps réagir violemment. Il n’aurait su dire depuis combien de temps il ne s’était trouvé en présence d’une femme sans maquillage. Il en éprouvait une impression d’intimité intense.
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