New York, de nos jours. Les agents du FBI Brears et Lamper enquêtent sur une sinistre affaire de meurtres rituels. Les premiers éléments de l’enquête les mènent sur la piste d’Aldo Sax, un ancien confrère détenu dans un asile hautement sécurisé de la région. Sans le savoir, cette première rencontre, brève et indéchiffrable, marque le début d’une descente aux enfers vers un monde insoupçonné, peuplé de dealers mystiques, de fétichistes sectaires et de créatures dignes des plus angoissants romans fantastiques…
Intéressant, sans plus. J'ai eu l'impression de lire le compte-rendu d'une partie de jeu de rôle plutôt prévisible.
Ces quatre albums plutôt courts sont d'une violence certaine, très noire... Ils traitent au passage d'un sujet grave, le viol, mais j'ai été assez refroidi et déçu par le fait que ce sujet finissait presque par être tourné en dérision Spoiler(cliquez pour révéler)(l'héroïne qui propose de masturber la créature qui la viole - certes, c'est toujours mieux qu'un nouveau viol, mais c'est amené d'une façon que je trouve très inappropriée, et je ne pense pourtant pas être quelqu'un de très sensible).
Alan Moore revisitant H.P. Lovecraft cela ne pouvait "que" me faire envie, et c'est avec appréhension que je l'ai commencé car en tant que grand fan de l'œuvre de Lovecraft j'avais peur que tout soit dénaturé.
Ouf ! Gros coup de cœur au final, non seulement l'esprit Lovecraft est là avec tout ce que l'ont pouvait attendre, personnages torturés, fous ou encore mystérieux, on y parle des grands anciens (Cthulhu en tête), on croise également les amphibiens des Cauchemars d'Insmouth (ici par contre Alan Moore a misé sur le sexe version hard alors que chez Lovecraft il n'y en a pas), le dialecte propre à l'œuvre de HPL est ici également bien représenté et de manière conséquente.
L'intrigue nous transporte avec une équipe du FBI essayant de résoudre des meurtres liés à un mouvement sectaire, sexe, drogue dure, rock'n roll et hallucinations.
Véritablement prenant, on plonge dans l'histoire avec une facilité bien réelle (là où les récits de Lovecraft peuvent être plus compliqués), ce comics de par sa modernité et ses superbes dessins sauront attirer un public plus large autour du maître de l'horreur afin de le faire découvrir au plus grand nombre.
Après la page de fin on trouve plusieurs planches de dessins dédiés aux grand anciens et aux creatures Lovecraftienne qui s'avère superbes.
Un livre que j'ai trouvé au rayon jeunesse de ma bibliothéque... Mais qui n'est pas du tout adapté aux enfants. Il est sombre et dévoile un univers revisité appartenant à Lovecraft, les dessins sont magnifiques même si l'histoire en elle même ne m'a pas spécialement plût plus que ça.
Moore qui rend hommage à Lovecraft, ça devait forcément faire un album intéressant. Si on ajoute que l'auteur était dans une période très noire ("J'étais très énervé quand j'ai écrit cet album."), on est à peine surpris par l'extrême violence que délivrent ces quelques pages. Les références à Lovecraft servent un récit malheureusement assez prévisible.
Au départ je suis entré dans la librairie pour prendre un autre comic d'Alan Moore, mais quand j'ai vu ça, ça a été une révélation. Alan Moore qui revisite Lovecraft. Le pied.
Je l'ai un peu feuilleté et j'ai pu voir pourquoi une étiquette disait (pour public averti). Et effectivement, avant toute chose, sachez qu'il y a un peu de contenu explicite qui aurait pu mériter un 18+.
Mais à part ce détail, l’œuvre ici est fantastique. Dans les deux sens du terme.
Fantastique d'abord car on entre dans un univers Lovecraftien. C'est un livre hommage, et pas qu'un peu : ici les références foisonnent, la mythologie, les nouvelles, tout se recroise comme dans un gigantesque cross-up de son univers. Un paradis pour les fans. Le tout dans une intrigue noire et mystérieuse. Avec cependant un côté sexuel que n'avait pas Lovecraft, comme il est expliqué d'ailleurs au cours du récit.
Cependant, la façon dont l'histoire est racontée n'a rien à voir avec Lovecraft ; on est ici dans un déroulement assez commun, loin de la particularité de Lovecraft à taire l’innommable, à laisser imaginer l'inimaginable.
La seule chose que je puisse reprocher au Neonomicon, c'est qu'il est un peu court. Effectivement, il aborde le tout en survol, et c'est appréciable, car on ressent la masse mythologique derrière ce rideau de réalité physique humaine si dérisoire. Mais Spoiler(cliquez pour révéler)Il n'aborde visuellement et au niveau de l'intrigue qu'un côté du mythe, celle de Dagon et de ses adorateurs. Au final, c'est un prologue, un prélude à la vraie histoire, car Nyarlathotep n'est que le messager, mais qui y a-t-il d'autre ? Finalement l'intrigue se limite à son action à travers l'Aklo, et aux adorateurs de Dagon qui semble une intrigue différente. Et puis on ne comprend pas bien, enfin moi je n'ai pas bien compris, finalement ; pourquoi elle se retrouve enceinte de Cthulhu (car c'est bien ce qui est sous-entendu avec les citations de la dernière page) après avoir été accouplée à un serviteur de Dagon ?
Mais malgré ça, qui après tout sont des problèmes qu'on peut ignorer, car ça peut très bien "être ainsi, et c'est tout", il n'y a pas d'incohérence majeure ; malgré ça donc, c'était un moment de pur délice, de voir en image cet univers horrifique et grandiose. Car après tout, on reste un peu au même point que nous avait laissé Lovecraft : terrifié, tremblant, dans l'expectative, essayant de comprendre, d'imaginer, de faire les liens... Comme dit la citation de Lovecraft au début du livre :
"La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l'incapacité de l'esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu'il contient."
Résumé
New York, de nos jours. Les agents du FBI Brears et Lamper enquêtent sur une sinistre affaire de meurtres rituels. Les premiers éléments de l’enquête les mènent sur la piste d’Aldo Sax, un ancien confrère détenu dans un asile hautement sécurisé de la région. Sans le savoir, cette première rencontre, brève et indéchiffrable, marque le début d’une descente aux enfers vers un monde insoupçonné, peuplé de dealers mystiques, de fétichistes sectaires et de créatures dignes des plus angoissants romans fantastiques…
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