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Commentaires de livres faits par Neskah

Extraits de livres par Neskah

Commentaires de livres appréciés par Neskah

Extraits de livres appréciés par Neskah

Sans doute Törless était-il vaguement conscient de s'être montré stupide ; une obscure intuition lui soufflait que l'intelligence, avec ses critères grossiers, avait détruit là, tout intempestivement un trésor précieux et fragile.
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date : 22-12-2019
L'entièreté du chapitre II es un régal sur la complexité d'énoncer à une personne prise de folie son problème. Je me permet de le signaler sans le retranscrire intégralement,
Modérateur, advienne que pourra.
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Puis des souvenirs me reviennent. Ne vous effrayez pas : je ne décrirai rien ; je ne vous dirais pas les noms ; j'ai même oublié les noms, ou ne les ai jamais sus. Je revois la courbe particulière d'une nuque, d'une bouche ou d'une paupière, certains visages aimés pour leur tristesse, le pli de lassitude qui abaissait leurs lèvres, ou même ce je ne sais quoi d'ingénu qu'a la perversité d'un être jeune ignorant et rieur ; tout ce qui affleure d'âme qu'on ne reverra pas, qu'on ne tient pas à revoir et qui, à cause de cela même, se racontent ou se taisent avec sincérité. Je ne les aimais pas : je ne désirais pas refermer les mains sur le peu de bonheur qui m'étais apporté ; je ne souhaitais d'eux ni compréhension, ni même la durée d'une tendresse : simplement, j'écoutait leur vie. La vie est le mystère de chaque être : elle est si admirable qu'on peut toujours l'aimer. La passion a les mots, mais la sympathie peut être silencieuse. Je l'ai ressentie, non seulement à des minutes prévues de gratitude et d'apaisement, mais envers des êtres que je n'associais à l'idée d'aucune joie. Je l'es connu en silence, puisque ceux qui l'inspirent ne la comprenait pas ; il n'est pas nécessaire que quelqu'un la comprenne. J'ai aimé de la sorte les figures de mes rêves, de pauvres gens médiocres, et quelquefois des femmes. Mais les femmes, bien qu'elles disent le contraire, ne voient dans la tendresse qu'un acheminement vers l'amour.

-Alexis
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J'avais confondu toute ma vie le désir et la crainte ; je ne ressentais plus ni l'un ni l'autre. Je ne dis pas que j'étais heureux : je n'avais pas assez l'habitude du bonheur ; j'étais seulement stupéfait d'être si peu bouleversé.

- Alexis
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Je pris pour une vertu ce qui n'est qu'une délicatesse, et la scène dont le hasard me fit témoin m'eût certes beaucoup moins choqué si les acteurs en avaient été plus beaux.
-Alexis
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date : 08-08-2019
Ce n'est pas ma faute si de la pourriture et de la sottises se sont enracinées dans mon subconscient. Mais regardez en surface et dites moi su, à partir de l'age adulte, je n'ai pas combattu le fanatisme qui était en moi. Pas chez les autres - ça aurait été facile - mais en moi, et de toutes mes forces.
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date : 08-08-2019
Mais c'était surtout sa façon de penser qui s'était transformée.
Les vieux ont tendance à oublier comment ils pensaient quand ils étaient jeunes. Ils oublient la rapidité des processus intellectuels, la hardiesse de l'intuition de la jeunesse, l'agilité de intelligence juvénile. Ils prennent l'habitude de raisonner lentement et, comme c'est plus que compensé par l'accumulation de l'expérience, les vieux se croient plus sages que les jeunes.
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date : 02-08-2019
Mais est-ce que c'est de leur faute si ils croient que c'est bien de travailler ?
Non, dit Colin ce n'est pas de leur faute. C'est parce qu'on leur à dit : " Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est beau, c'est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout" Seulement ont s'arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter.
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date : 10-06-2019
La voix de Salomé
-
Spoiler(cliquez pour révéler)
Ah ! J'ai baisé ta bouche Iokanaan, j'ai baisé ta bouche. Il y avait une âcre saveur sur tes lèvres. Est-ce la saveur du sang ?... Mais peut-être est-ce la saveur de l'amour. On dit que l'amour à une âcre saveur. Mais qu'importe ? Qu'importe ? J'ai baisé ta bouche, Iokanaan, j'ai baisé ta bouche.


Un rayon de lune tombe sur Salomé et l'éclaire.
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date : 10-06-2019
Hérode, se levant
-Ah ! L'épouse incestueuse qui parle ! Viens ! Je ne veux pas rester ici. Viens je te dit. Je suis sûr qu'il va arriver un malheur. Manassé, Issachar, Ozias, éteignez les flambeaux. Je ne veux pas regarder les choses, je ne veux pas que les choses me regardent 'éteignez les flambeaux. Cachez la lune. Cachez les étoiles. Cachons-nous dans notre palais Hérodias. Je commence à avoir peur.
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date : 10-06-2019
Hérode
-Je ne veux pas qu'il fasse cela. Je lui défends de faire cela. Je ne permet pas qu'on ressuscite les morts. Il faut chercher cette homme et lui dire que je ne lui permet pas de ressusciter les morts. Ou est-il, à présent, cette homme ?
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date : 10-06-2019
Hérode
-Cela me semble étrange. Je pensais qu'il n'y avait que les philosophes romains qui se tuaient. N'est-ce pas Tigellin, que les philosophes à Rome ce tuent ?
Tigellin
-Il y en a qui ce tuent, seigneur. Ce sont les stoïciens. Ce sont des gens très grossiers. Enfin ce sont des gens très ridicules. Moi je les trouvent très ridicule.
Hérode
-Moi aussi. C'est ridicule de ce tuer.
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date : 23-05-2019
"De toutes les passions, celle qui est la plus inconnue à nous-même, c'est la paresse ; elle est la plus ardente et la plus maligne de toute, quoique sa violence soit insensible et que les dommages qu'elle cause soient très cachées."
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date : 22-05-2019
Ça joue la larme, pensa t'il. Mais mieux vaut suer que de pleurer.
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Et quand je serais devenu amoureux d'elle, qu'est-ce qu'il y aurait à dire? est-ce qu'on est maitre de devenir ou de ne pas devenir amoureux ? Et quand on l'est, est-on maitre d'agir comme si on ne l'était pas ?
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Jacques : Pour éviter de nouvelles discordes, nous devrions nous mettre d'accord une fois pour toutes sur quelques principes.
Le Maître : Je suis pour.
Jacques : Stipulons ! Qu'attendu qu'il est écrit là-haut que je vous suis indispensable, j'en abuserai chaque fois que l'occasion s'en présentera.
Le Maître : Ce n'est pas écrit là-haut !
Jacques : Tout cela a été stipulé au moment où notre maître nous inventait. Il avait décidé que vous auriez l'apparence et que j'aurais la substance. Que vous donneriez les ordres, mais que je choisirais lesquels. Que vous auriez le pouvoir, mais moi l'influence.
Le Maître : Si c'est comme ça, on change, je prends ta place.
Jacques : Vous n'y gagneriez rien. Vous perdriez l'apparence et vous n'auriez pas la substance. Vous perdriez le pouvoir sans avoir l'influence. Restez, Monsieur, ce que vous êtes. Si vous êtes un bon maître, un maître obéissant, vous ne vous en trouverez pas plus mal.
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Jacques - Monsieur, on a réécrit bien d'autres choses que notre histoire. Tout ce qui est jamais advenu en ce bas monde a déjà été réécrit des centaines de fois et personne n'a jamais songé à vérifier ce qui s'était passé en réalité. L'histoire des hommes a été réécrite si souvent que les gens ne savent plus qui ils sont.
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Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles.
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Et pourtant, mon garçon, tu es fichtrement bête. Moi aussi, j'ai pincé ma femme avec un amoureux. Alors, je l'ai appelée dans le hangar, j'ai plié un licol en deux et j'ai dit : " A qui as-tu juré d'être fidèle ? A qui hein ?" et j'ai tapé dessus avec le licol, mais tapé à tour de bras pendant une bonne heure et demie, tant qu'elle ma crié : "je te laverai les pieds et je boirai l'eau après!" Avdotia, qu'on l'appelait mon petit vieux. - Deux Bagnards (Tcherevine à Chichkov)
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On aurait fort bien pu les comparer à ces hommes impassibles dans une importante affaire, et qui chez eux se montrent sans cesse capricieux, bougons, se butent pour des riens refusent ce qu'on leur sert à manger, s'emportent, récriminent : tout vas de travers, tout les agaces, les offenses, les tourmentes, bref, l'excès de graisse les enrage, selon l'expression populaire.
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C'est tellement bête le peuple qu'on peut pas assez le dire ! - Louka
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Un être qui s'habitue à tout, voila, je pense la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.
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Si l'on avait demandé à Ulrich de dure à quoi il ressemblait vraiment, il aurait été fort embarrassé ; comme beaucoup d'hommes, il ne s'était jamais examiné que dans une tâche donnée et en relation avec elle. Sa conscience de soi n'avait pas été lésée, elle n'était ni vaine, ni choyée, et n'éprouvait pas le besoin de cette remise en état, de ce graissage qu'on appelle l'examen de conscience Était-il une forte personnalité ? Il ne le savait pas ; peut-être entretenait-il sur ce point une erreur fatale. Il es certain qu'il avait toujours été confiant dans sa force. Maintenant encore il ne doutait pas que cette différence d'attitude et dans un certains sens une décision de la volonté, la latitude ou l'on choisit de vivre entre le personnel et le général.
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Que ce fût dans le combat ou dans l'amour, B avait toujours suivi A. Il était donc bien obligé de croire que les qualités personnelles qu'il s'était acquises dépendaient davantage les unes des autres que de lui-même ; bien plus : chacune de ces qualités prise en particulier, pour peu qu'il s'examinât bien, ne le concernait guère plus intimement que les autres hommes qui pouvaient également en être doués.
Il n'en reste pas moins qu'on est sans aucun doute déterminer par elles, qu'on en est constitué, même quand on ne leur est pas identique ; ainsi se découvre-t-on parfois aussi étranger à soi même au repos qu'en mouvement.
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Son père eût dit à peu près : " Si on le laissait faire à sa tête, il finirait par se la taper contre les murs à force de perplexité", ou bien " Quand on peut peu faire tout ce qu'on veut, on à bientôt fait de ne plus savoir quoi désirer". Ulrich se répétait ces sentences avec ravissement. Cette sagesse ancestrale lui semblait d'une extraordinaire nouveauté. Il faut que l'homme se sente d'abord limité dans ses possibilités, ses sentiments et ses projets par toutes sortes de préjugés, de traditions, d'entraves et de bornes, comme un fou par la camisole de force, pour que ce qu'il réalise puisse avoir valeur, durée et maturité ... En vérité, c'est à peine si l'on peut mesurer la portée de cette idée !
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date : 21-01-2019
- Insensé ! Crie le vieillard. Le cataclysme qui faillit faire périr le monde est-il déja si lointain qu'un homme de ton âge ait pu en oublier la leçon ? Ne sais-tu pas ne vous l'ai-je pas appris à tous, que les hommes se perdirent justement parce qu'ils avaient justement voulu épargner leur peine ? Ils avaient fabriqué mille et mille et mille sortes de machines. Chacune d'elles remplaçait un de leurs geste, un de leurs efforts. Elles travaillaient, marchaient, regardaient, écoutaient, pour eux.
Ils ne savaient plus faire effort, plus voir, plus entendre. Autour de leur os, leur chair inutile avait fondu. Dans leur cerveaux, toutes la connaissance du monde se réduisait à la conduite de ces machines.
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