Commentaires de livres faits par Neskah
Extraits de livres par Neskah
Commentaires de livres appréciés par Neskah
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Modérateur, advienne que pourra.
-Alexis
- Alexis
-Alexis
Les vieux ont tendance à oublier comment ils pensaient quand ils étaient jeunes. Ils oublient la rapidité des processus intellectuels, la hardiesse de l'intuition de la jeunesse, l'agilité de intelligence juvénile. Ils prennent l'habitude de raisonner lentement et, comme c'est plus que compensé par l'accumulation de l'expérience, les vieux se croient plus sages que les jeunes.
Non, dit Colin ce n'est pas de leur faute. C'est parce qu'on leur à dit : " Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est beau, c'est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout" Seulement ont s'arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter.
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Un rayon de lune tombe sur Salomé et l'éclaire.
-Ah ! L'épouse incestueuse qui parle ! Viens ! Je ne veux pas rester ici. Viens je te dit. Je suis sûr qu'il va arriver un malheur. Manassé, Issachar, Ozias, éteignez les flambeaux. Je ne veux pas regarder les choses, je ne veux pas que les choses me regardent 'éteignez les flambeaux. Cachez la lune. Cachez les étoiles. Cachons-nous dans notre palais Hérodias. Je commence à avoir peur.
-Je ne veux pas qu'il fasse cela. Je lui défends de faire cela. Je ne permet pas qu'on ressuscite les morts. Il faut chercher cette homme et lui dire que je ne lui permet pas de ressusciter les morts. Ou est-il, à présent, cette homme ?
-Cela me semble étrange. Je pensais qu'il n'y avait que les philosophes romains qui se tuaient. N'est-ce pas Tigellin, que les philosophes à Rome ce tuent ?
Tigellin
-Il y en a qui ce tuent, seigneur. Ce sont les stoïciens. Ce sont des gens très grossiers. Enfin ce sont des gens très ridicules. Moi je les trouvent très ridicule.
Hérode
-Moi aussi. C'est ridicule de ce tuer.
Le Maître : Je suis pour.
Jacques : Stipulons ! Qu'attendu qu'il est écrit là-haut que je vous suis indispensable, j'en abuserai chaque fois que l'occasion s'en présentera.
Le Maître : Ce n'est pas écrit là-haut !
Jacques : Tout cela a été stipulé au moment où notre maître nous inventait. Il avait décidé que vous auriez l'apparence et que j'aurais la substance. Que vous donneriez les ordres, mais que je choisirais lesquels. Que vous auriez le pouvoir, mais moi l'influence.
Le Maître : Si c'est comme ça, on change, je prends ta place.
Jacques : Vous n'y gagneriez rien. Vous perdriez l'apparence et vous n'auriez pas la substance. Vous perdriez le pouvoir sans avoir l'influence. Restez, Monsieur, ce que vous êtes. Si vous êtes un bon maître, un maître obéissant, vous ne vous en trouverez pas plus mal.
Il n'en reste pas moins qu'on est sans aucun doute déterminer par elles, qu'on en est constitué, même quand on ne leur est pas identique ; ainsi se découvre-t-on parfois aussi étranger à soi même au repos qu'en mouvement.
Ils ne savaient plus faire effort, plus voir, plus entendre. Autour de leur os, leur chair inutile avait fondu. Dans leur cerveaux, toutes la connaissance du monde se réduisait à la conduite de ces machines.