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La dernière leçon est que la science n'est pas un domaine réserve, ou plutôt qu'elle ne l'est plus. c'était peut être vrai a l’époque ou Einstein s'entretenait avec Niels Bohr, quand il n'y avait que quelques dizaines de chercheurs de pointe dans chaque spécialité... La science n'est plus une vocation, c'est une carrière.
La science est aussi corruptible que n'importe quelle autre activité humaine.
ceux qui la pratiquent ne sont pas des saints mais des êtres humains. ils font ce que font nos congénères : ils mentent, trichent, volent, dissimulent et falsifient des données, exagèrent leur propres importance ... Telle est la nature Humaine ; elle n'est pas prés de changer
Afficher en entierCe roman est une fiction, sauf les passages qui ne le sont pas.
Afficher en entierLe gamin mit Gérard sur son épaule et repartit vers la construction en bois d'où il était sorti.
- Je parie qu'on peut te vendre très cher.
Gérard poussa un cri rauque et s'envola pour se percher sur le toit d'un des bâtiments.
- Hé ! Reviens !
- Jared ! lança une voix de l'intérieur de la maison. Tu as donné à manger aux poulets ?
Gérard vit le garçon se diriger en traînant les pieds vers une cour de terre battue où il lança les grains à la volée. Un groupe d'oiseaux jaunes accourut en sautillant et en caquetant. Ils avaient l'air incroyablement stupides.
Afficher en entierC'était sa manière à lui de se détendre, mais comment expliquer cela aux autres ?
Sous le soleil éclatant, les filles en short et chaussettes hautes étaient ravissantes. Des collégiennes d'une douzaine d'années aux jambes encore enfantines et aux seins à peine formés qui se soulevaient imperceptiblement quand elles couraient. Certaines avaient déjà des formes de femme mais la plupart conservaient une émouvante grâce juvénile. Pas encore de vraies femmes, déjà plus des petites filles. Une innocence préservée pour quelques temps encore."
Afficher en entier- Il a dit que tu avais essayé de l'aider : qu'est-ce que tu as fait ?
- Rien, maman. On a discuté, c'est tout.
- Il m'a raconté que tu lui avais donné un truc génétique. Dans un inhalateur.
Bon Dieu, songea Josh. Il y a des règles contre ce genre de choses. Des règles rigoureuses. Expérimentation humaine sans demande officielle, sans délibérations de la commission d'approbation, sans suivre les directives fédérales. Il se ferait virer du jour au lendemain.
- Je crois que sa mémoire lui joue des tours, maman. Il était très à côté de ses pompes ce jour-là.
- Il a parlé d'un spray.
- Non, maman.
- Il a inhalé un spray pour les souris.
- Non, maman."
Afficher en entierUn groupe de touristes en voyage en Indonésie jure avoir été insulté par un orang-outan dans la jungle de Bornéo. À en croire ces touristes, le singe les aurait injuriés d'abord en hollandais, puis en français, ce qui tendrait à prouver que l'animal était bien plus intelligent qu'eux. Aucun enregistrement des jurons n'ayant été présenté, cela nous incite à conclure que si vous croyez à cette histoire, vous méritez un poste dans le gouvernement. Les singes doués de parole n'y manquent pas !"
Afficher en entierGeorgia Bellarmino ouvrit la porte de la chambre de sa fille et entreprit d'inspecter la pièce. C'était le bazar comme d'habitude. Des miettes dans les plis du dessus-de-lit froissé, des CD rayés qui traînaient par terre, des canettes de Coca renversées sous le lit, voisinant avec une brosse à cheveux cradingue, un fer à friser, un tube vide d'autobronzant. Dans les tiroirs de la table de nuit Georgia trouva des papiers de chewing-gums, des sous-vêtements roulés en boule, des pastilles de menthe pour l'haleine, du mascara, des photographies de la dernière fête de fin d'année, des allumettes, une calculatrice, des chaussettes sales, de vieux numéros de Teen Vogue et de People. Et un paquet de cigarettes, ce qui ne lui fit pas plaisir du tout.
Elle passa ensuite aux tiroirs de la commode, tâtonnant méthodiquement jusqu'au fond. Puis elle s'attaqua à l'armoire, ce qui lui prit un certain temps ; tout le bas était occupé par un amoncellement de chaussures de ville et de sport. Le placard du lavabo de la salle de bains. Le panier de linge sale.
Afficher en entierIl arrivait souvent que des chercheurs se promènent en compagnie des chimpanzés les plus dociles, parfois en leur tenant la main. Henry s'engagea dans le couloir d'un pas nonchalant, sans s'occuper des caméras. Il tourna avec Dave dans le couloir principal qui menait à la sortie. Il utilisa sa carte magnétique pour franchir la première porte, fit passe Dave et ouvrit la seconde porte. Comme il l'espérait, aucune alarme ne retentit.
Les installations de Lambertville avaient été conçues pour éviter toute intrusion et pour empêcher les animaux de s'échapper, pas pour interdire aux chercheurs de sortir avec eux. En réalité, pour toutes sortes de raisons, ces derniers avaient besoin de faire sortir des animaux sans avoir à remplir trop de paperasse. Henry installa Dave à l'arrière de sa voiture, sur le plancher, et roula lentement jusqu'à la barrière.
C'était l'heure de la relève. Des véhicules entraient et sortaient. Henry tendit sa carte magnétique et son badge au garde.
Afficher en entierJuste à ce moment-là, un frisson d'excitation parcourut le groupe de reporters. Les cadreurs bondirent sur les caméras, réglèrent les trépieds et commencèrent à filmer. Hagar perçut des murmures dans une multitude de langues. Le journaliste de Sky TV approcha le micro de sa bouche et commença son reportage d'une voix feutrée : "Nous nous trouvons au cœur de la jungle de Sumatra et, là, juste devant nous, nous apercevons l'animal qui a suscité les plus folles hypothèses dans le monde entier, le chimpanzé que l'on aurait entendu parler et même jurer."
Hagar prit un air accablé et regarda dans la direction où étaient braqués les objectifs. Il eut le temps d'apercevoir un pelage brunâtre et une tête sombre. Le singe, qui ne mesurait pas plus de soixante centimètres, poussa le cri rauque caractéristique du macaque à queue de cochon.
Les reporters galvanisés tendaient leurs micros comme des canons de fusil dans la direction de l'animal agile. D'autres cris se firent entendre dans le feuillage : il y avait à l'évidence toute une troupe de macaques.
Afficher en entierIls attendaient depuis trois heures.
Non seulement l'orang-outan qui parlait ne s'était pas encore manifesté, mais Hagar était prêt à parier qu'ils ne ne verraient pas. Quand un des Français se tourna vers lui, Hagar lui fit signe d'écraser sa cigarette. Le journaliste haussa les épaules et lui tourna le dos en continuant de fumer.
Un des japonais s'écarta de se compatriotes et s'avança vers Hagar
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