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Quatorze heures, le réveil sonne et résonne dans mon crâne endolori. Je me retourne dans mon lit pour éteindre cette saleté de téléphone. Je tends le bras en direction de ma table de chevet avant de réaliser qu’un corps m’en bloque l’accès. Je me décide à ouvrir un œil : une grande rousse dort paisiblement au milieu de mes draps en soie. Je dois faire un effort surhumain pour me rappeler d’où elle sort.
Petite rétrospective de ma soirée de la veille : fête dans la villa d’un ami, musique, alcool, voiture de luxe, débauche, piscine à débordement, rousse chaussée de Louboutin, pelotage dans la cuisine, main dans le jeans dans ma Mini Cooper et pour finir chevauchée sur mon canapé. Un samedi soir ordinaire, en somme. Si je me souviens bien, son petit nom c’est Anne-Lise, ou Anne-Louise, je ne sais plus. Enfin, ce n’est pas comme si ça avait une grande importance.
Je m’appelle Charles Dumont et je suis sûrement le plus gros fêtard de la jeunesse dorée genevoise. Je n’ai ni règles, ni limites, ni remords. Je viens encore de passer la nuit avec une fille différente, ramenée d’une de ces soirées branchées où je passe tous mes week-ends. J’ai vingt-quatre ans, un compte en banque avec un paquet de zéro grâce à mon « cher » papa et aux entreprises Dumont. Je suis le genre de mecs qui se fait bouffer dans la main par toutes les nanas de la Terre et qui ne se gêne pas pour en profiter. Je suis arrogant, sûr de moi, et en plus d’être affreusement riche, je suis terriblement beau. Appelons un chat un chat, je ne vais pas devenir modeste en un claquement de doigts : oui, les fées se sont penchées sur mon berceau. C’est ainsi… De ma mère italienne, j’ai hérité des cheveux noir corbeau et de grands yeux en amande, verts comme le jade. De mon autre géniteur, la carrure imposante des pays de l’Est (une vague origine de l’aristocratie russe). Je mesure un bon mètre quatre-vingt-dix et comme je suis, malgré tous mes excès, un adepte de la course à pieds et de l’escalade, j’ai un corps taillé à la perfection. Bref, j’ai tout pour moi, ce n’est pas plus compliqué.
Afficher en entierQuatorze heures, le réveil sonne et résonne dans mon crâne endolori. Je me retourne dans mon lit pour éteindre cette saleté de téléphone. Je tends le bras en direction de ma table de chevet avant de réaliser qu’un corps m’en bloque l’accès. Je me décide à ouvrir un œil : une grande rousse dort paisiblement au milieu de mes draps en soie. Je dois faire un effort surhumain pour me rappeler d’où elle sort.
Petite rétrospective de ma soirée de la veille : fête dans la villa d’un ami, musique, alcool, voiture de luxe, débauche, piscine à débordement, rousse chaussée de Louboutin, pelotage dans la cuisine, main dans le jeans dans ma Mini Cooper et pour finir chevauchée sur mon canapé. Un samedi soir ordinaire, en somme. Si je me souviens bien, son petit nom c’est Anne-Lise, ou Anne-Louise, je ne sais plus. Enfin, ce n’est pas comme si ça avait une grande importance.
Je m’appelle Charles Dumont et je suis sûrement le plus gros fêtard de la jeunesse dorée genevoise. Je n’ai ni règles, ni limites, ni remords. Je viens encore de passer la nuit avec une fille différente, ramenée d’une de ces soirées branchées où je passe tous mes week-ends. J’ai vingt-quatre ans, un compte en banque avec un paquet de zéro grâce à mon « cher » papa et aux entreprises Dumont. Je suis le genre de mecs qui se fait bouffer dans la main par toutes les nanas de la Terre et qui ne se gêne pas pour en profiter. Je suis arrogant, sûr de moi, et en plus d’être affreusement riche, je suis terriblement beau. Appelons un chat un chat, je ne vais pas devenir modeste en un claquement de doigts : oui, les fées se sont penchées sur mon berceau. C’est ainsi… De ma mère italienne, j’ai hérité des cheveux noir corbeau et de grands yeux en amande, verts comme le jade. De mon autre géniteur, la carrure imposante des pays de l’Est (une vague origine de l’aristocratie russe). Je mesure un bon mètre quatre-vingt-dix et comme je suis, malgré tous mes excès, un adepte de la course à pieds et de l’escalade, j’ai un corps taillé à la perfection. Bref, j’ai tout pour moi, ce n’est pas plus compliqué.
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