Extraits

"Il ne faut jamais avoir peur d'être honnête."

"-Sérieusement, Sheridan. Je commence à penser que tu aimes être dans la merde.

Elle pivota sur ses talons et descendit l'escalier d'un pas lourd en criant :

-D'après ce que je sais de toi, West, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité !"

"- Merci, Allie. On croirait entendre Carter - il vient juste de dire la même chose."

p.250

"- J'ai l'impression que je me suis encore comporté comme un con, dit-il.

- Ne t'inquiète pas, répondit-elle froidement. Au moins tu es cohérent."

p.105

(Allie & Carter)

-Salut. Pile à l'heure. Écoute, avant qu'on entre, je voudrais régler une question tout de suite.

Il lui prit la main et l'attira contre lui. Dans l'ombre de la porte, il tendit ses lèvres vers les siennes. Elle sourit pendant qu'il l'embrassait et se blottit dans ses bras pour sentir sa chaleur. Encouragé par sa réaction, il l'embrassa plus passionnément, et l'enlaça si fort qu'il faillit l'étouffer. Quand il desserra son étreinte, elle était rouge et essoufflée.

-Voilà, ça, c'est fait.

-Exactement. (Il lui tint la porte ouverte) Maintenant, avec un peu de chance, on va pouvoir se concentrer sur des problèmes bien pourris et flippants sans être distraits par des trucs romantiques et sympas.

(Allie & Carter)

-Je ne veux plus faire de mal à personne, Allie. je te le jure.

La chaleur du corps de Carter l'attirait. Sans trop savoir pourquoi, elle leva une main, la paume tournée vers lui et les doigts écartés.

-Ok. Je te crois. Je suis désolée.

Il appuya sa paume contre la sienne.

-Merci, murmura-t-il.

-De quoi ?

-De me faire confiance.

Il considéra leurs mains d'un air interrogatif.

-C'est une truc de Londres ou quoi ?

Tandis qu'Allie riait, il entrelaça ses doigts aux siens. Elle eut aussitôt la chair de poule.

-Vous, les jeunes de la capitale, vous avez de drôles de traditions.

-Ouais, dit-elle, la gorge serrée. Vous, les jeunes de la campagne, vous ne savez pas ce que vous ratez.

-Il paraît. Mais j'ai vraiment hâte de le découvrir.

Il tira sur sa main et la força à faire un pas vers lui. Leurs visages étaient si proches à présent que c'était inévitable. Quand la bouche de Carter effleura la sienne, délicatement, elle retint son souffle un instant. Puis elle s'accrocha à sa nuque, grisée par la douceur de son baiser. Dans un gémissement, il s'abandonna à son désir et l'enlaça en promenant ses lèvres le long de son menton.

-J'en ai envie depuis si longtemps, lui chuchota-t-il à l'oreille.

Allie avait des frissons dans tout le corps. elle se blottit contre lui. il la dévorait de baisers à présent et ses caresses se faisaient plus appuyées.

- C’est ton pied ça? murmura Allie, si bas que ses mots étaient comme engloutis par l’obscurité.

- Bien sûr que c’est mon pied, chuchota Carter. A qui veux-tu qu’il soit?

[spoiler](lors du bain de minuit avant le bal comme l'exige la tradition Allie à une crise de panique et elle est e train de se noyer lorsque Carter l'aide)

Elle voulut lui expliquer qu'elle était en train de mourir.Malheureusement les mots refusaient de sortir.

_Inspire, insista-t-il en lui montrant l'exemple d'un air encourageant.Maintenant, expire.

Il souffla en exagérant volontairement. Quand elle voulut l'imiter, un sifflement dérisoire s'échappa de sa bouche. La terreur s'empara d'elle. Elle n'allait pas y arriver.

"Tant pis. Ce n'est pas grave. Si je pouvais au moins me reposer un instant..."

Ses yeux papillotèrent, se fermèrent et l'obscurité l'enveloppa.

La gifle de Carter fut u tel choc qu'elle hoqueta et aspira par réflexe une petite bouffée d'oxygène. Cela suffit à lui redonner espoir.

_Tu peux le faire, Allie. Vas-y. Avec moi.

Bien que Carter fît son possible pour garder son sang froid, elle comprit au ton de sa voix que sa vie étai réellement en danger.

De nouveau, il prit une profonde inspiration et elle s'appliqua à faire pareil. Elle sentit une légère différence cette fois.

_C'est bien ! dit-il. Beaucoup mieux ! Recommence.

A la troisième tentative, le noeud qui lui enserrait la poitrine commença à se relâcher. Alors que Carter l' exhortait à poursuivre ses efforts, elle fut prise de violents tremblements et, après une quatrième inspiration réussie, elle fondit en larmes.

_Tout va bien, Allie, la rassura-t-il en la prenant délicatement dans ses bras. Continue de respirer, ne pense à rien d'autre.

Utilisant son corps en guise de paravent, il l'aida à sortir de l'eau et l'accompagna au bord de l'eau et l'accompagna au bord de l'étang. Elle ne savait pas s'ils se moquaient d'elle, et ça lui était bien égal.

_Où sont tes vêtements ?

_Je n'en sait rien, murmura-t elle d'une voix rauque.

_Tiens donc ! s'exclama-t-il avec un sourire en coin.

Il la conduisit derrière un gros tronc d'arbre qui procurait une relative intimité.

-Ne bouge pas d'ici. Je vais te chercher quelque chose à enfiler.

Tandis qu'il s'éloignait, elle admira les muscles de ses hanches et de son dos qui jouaient sous sa peau. "Il est vraiment beau", songea-t-elle en se forçant à rester concentrée sur sa respiration.[spoiler]

Passage entre Allie et Carter.

"Il tira sur sa main et la força à faire un pas vers lui. Leurs visages étaient si proches à présent que c'était inévitable. Quand la bouche de Carter effleura la sienne, délicatement, elle retint son souffle un instant. Puis elle s’accrocha à sa nuque, grisée par la douceur de son baiser. Dans un gémissement, il s'abandonna à son plaisir et l'enlaça en promenant ses lèvres le long de son menton."

Rachel était une source inépuisable d'informations sur les élèves de Cimmeria.

-Comment tu sais tout ça? lui demanda-t-elle.

-Je sais écouter. Tu sera surprise de ce qu'on peut apprendre rien qu'en restant à part, en silence, à faire semblant de s'occuper de ses oignons. J'ai peut-être ça dans le sang. Mon père est une sorte de détective.