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" Elle se pencha en avant et s'appuya sur l'accoudoir du siège. Le nez à quelques centimètres du sien, elle lui dit d'une voix sourde et agressive :
- C'était le pire rancard de ma vie. Plus jamais ça. C'est fini entre nous. "
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Afficher en entier- Carter ! s'écria-t-il en s'appuyant contre le dossier de sa chaise avec un sourire narquois. Quel honneur de t'avoir parmi nous !
Carter haussa les épaules.
- Oh, tu me manquais, Gabe. Je n'en pouvais plus d'être loin de toi.
Afficher en entierIls échangèrent des baisers jusqu'à ce que Sylvain ait complètement disparu de leurs pensées et qu'ils soient entièrement absorbés l'un par l'autre. Les doigts de Carter glissèrent sur ses hanches et l'attirèrent contre lui. Elle ne résista pas. Quand il tira sur sa chemise pour la sortir de la ceinture de la jupe, puis effleura son dos nu de bas en haut, elle éprouva des petits picotement le long de la colonne vertébrale. Tandis qu'elle lui mordillaient l'oreille, elle sentit le cœur de Carter s'emballer.
Afficher en entier" - Je prends n'importe quel assassin quand il veut... mais un peu plus tard. Là, je suis trop crevée, soupira-t-elle. Je ne tient vraiment pas à rester seul maintenant, Carter. Je peux te garder un peu?
Un long silence s'ensuivi. Allie, s'étant à demi assoupie, le remarqua à peine.
- Pousse-toi, dit Carter, après mûre réflexion.
Elle lui fit de la place sur le bureau et il passa avec agilité par la fenêtre avant de la refermer derrière lui. Une brusque montée d'adrénaline réveilla Allie.
- Si Julie nous chope, on est cuit, dit-elle - même si, au fond, elle s'en fichait complètement.
- Oh, je peux gérer Julie.
Il s'installa par terre à côté du lit et étendit ses jambes avec un grognement de plaisir. Sa grande carcasse était restée comprimée sur le rebord de la fenêtre, et, il avait sans doute galopé toute la nuit.
- De toute façon, c'est tellement n'importe quoi aujourd'hui que personne ne remarquera rien. Couche-toi et essayons de dormir."
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Afficher en entier"Quand on a rien de gentil a dire, on se tait"
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Afficher en entier(Sylvain et Allie)
En quittant le réfectoire , Allie prit conscience que l'heure du couvre-feu devait être dépassée depuis belle lurette à présent. Elle parcourut les couloirs silencieux au côté de Sylvain , puis celui-ci l'aida à monter l'escalier en direction de l'étage des filles
-Tu veux que je te raccompagne jusqu'à ta porte , demanda t-il sur le palier
Son sourire sexy transforma son offre généreuse en proposition indécente .
-Je crois que je vais m'en sortir toute seule , s'esclaffa -t-elle. Merci de m'avoir secourue.
Encore une fois.Ca va devenir une habitude
Alors qu'elle s'éloignait , il lui prit la main et l'obligea à revenir sur ses pas. Avant qu'elle ait le temps de réagir , il se pencha et l'embrassa . Il lui donna un long baiser passionnée qui la laissa légèrement essoufflée .
Il n'y a pas de quoi murmura-t-il
Toute chamboulée , elle recula trop vite , s'emmêla les pinceaux et heurta le mu derrière elle .
Le rouge lui monta aux joues
Je ...euh...merci...Bonne nuit , bredouilla-t-elle en se redressant
Lorsqu'elle lui tourna le dos pour se diriger cahin-caha vers sa chambre , elle crut le voir réprimer un sourire
Afficher en entier(Rêve d'Allie)
— Tu dois me faire confiance, Allie.
Le regard de Carter éit d’une intensité troublante. Pourtant elle résista.
— Pourquoi je me fierais à toi ? Tu me fais confiance, toi, peut-être ?
Des bougies brillaient aux quatre coins de la grande galerie
– sur les rebords des fenêtres, sur les tables et dans d’immenses candélabres. Elles dégageaient une vive chaleur. Leurs reflets dansaient dans les yeux de Carter.
— Je te jure que je peux t’aider…
Quelqu’un frappa à la porte. Fort. De façon menaçante. Allie sentit son coeur s’emballer.
— Ils sont ici, dit-il.
Le martèlement redoubla contre le battant, plus insistant. Il faisait un bruit épouvantable. Allie se boucha les oreilles.
— Qui est-ce ? Qui est là, Carter ?
— Tu dois m’accorder toute ta confiance, la supplia-t-il. Tu veux bien ?
Par-dessus son épaule, elle vit la porte commencer à craquer sous la pression des coups.
— Oui ! cria-t-elle en lui tendant la main. Oui ! C’est d’accord.
Le souffle coupé, elle se redressa dans son lit en serrant sa couette entre ses poings.
Un claquement sonore la fit sursauter, mais ce n’était que son volet. La fenêtre était ouverte et un courant d’air venait de le projeter contre le mur.
Elle grimpa sur son bureau pour regarder dehors et constata qu’une tempête s’était levée pendant la nuit – les arbres tanguaient et les feuilles arrachées aux branches tourbillonnaient haut dans le ciel.
Elle aspira une bonne bouffée d’air frais, referma sa fenêtre avec soin et remonta dans son lit.
En tirant la couette sur elle, elle marmonna :
— Sors de ma tête, Carter West.
Afficher en entierComme Isabelle attendait une réponse, elle se creusa la cervelle. Mais que pouvait-elle dire? "Euh, le meurtre était légèrement perturbant et j'avoue que j'ai eu un peu peur de l'incendie. J'ai failli me faire violer lors de mon premier rancard et mon ex-meilleure amie est devenue folle. En revanche j'ai décroché un 20 en Histoire."
Non,il lui fallait une réponse moins sarcastique.
Afficher en entier"- C'est quoi, ce bordel, Carter? Qu'est-ce qu'il on tout a se la jouer ninja, subitement ? ça fiche la trouille,je te jure.
- Ce n'était rien. Un accident . Ça arrive.
-Ça arrive ? répéta-t-elle, incrédule. Un accident dans les bois, sous une pluie battante, pendant lequel la moitié des élèves se vident de leur sang... ça arrive ?
Il lui lança un regard meurtrier, d'autant plus impressionnant que le sang ruisselait sur son visage.
- On t'a déjà dit que tu avais une légère tendance à exagérer ?
- Non. On t'a déjà dit que tu étais con ? "
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