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Carter se tenait sur le seuil, une serviette de toilette jetée sur l'épaule. Ses cheveux, encore humides, frisaient un peu sur ses tempes. Il portait l'uniforme de Cimmeria. Mais il avait laissé la chemise ouverte et elle ne put s'empêcher de couler un regard vers son torse : ses muscles parfaitement dessinés, son ventre plat...

Rien que de le voir, elle sentait son pouls s'affoler.

Il était... parfait.

Ses yeux noirs s'attardèrent sur son visage, en dessinèrent le contour, puis chaque trait, avant de descendre pour suivre les courbes de son corps.

Il ne dit pas un mot. Il lâcha juste sa serviette et traversa la pièce en trois enjambées. Elle descendit du bureau et ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre.

Leur baiser fut fougueux. C'était le baiser dont elle avait tant rêvé. Dont elle avait tant envie.

Il avait dû en rêver aussi parce que sa bouche se faisait de plus en plus exigeante. Passionnée. Il referma ses bras dans son dos pour la plaquer contre lui. Son corps était chaud, encore humide.

Ses lèvres taquinèrent alors les siennes jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche. Il avait un goût de dentifrice à la menthe. Son souffle pénétra doucement dans ses poumons. Elle le respirait... Elle ne voulait plus jamais respirer que lui.

Elle posa les mains contre sa poitrine. Sa peau était si douce. Elle sentait les battements de son cœur sous ses doigts. Il cognait vite et fort. Aussi vite et fort que le sien.

Elle vit alors ses pupilles se dilater, rendant son regard plus noir encore.

- Allie, murmura-t-il. J'ai rêvé de ça des milliers de fois. Dis-moi que je ne suis pas en train de rêver.

L'émotion contenue dans sa voix... Elle sentit son ventre se contracter. Quelque chose se serrait au plus profond d'elle quand il la regardait comme ça.

- C'est bien réel, répondit-elle, tant pour le rassurer que pour s'en persuader elle-même.

Elle enfonça ses doigts dans le désordre de ses mèches encore mouillées et attire sa tête à elle jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent.

- Carrément réel, chuchota-t-elle.

C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le touche. Tout le temps. Tout de suite. Elle fit glisser ses mains dans son dos, épousant le modelé de chacun de ses muscles déliés, l'ondulation de sa colonne vertébrale.

Y voyant sans doute une invitation, il glissa ses mains sous sa tunique. Cette brusque chaleur au creux de ses reins... Elle se mordit la lèvre pour retenir un gémissement.

Le souffle court, il releva la tête pour plonger les yeux dans les siens, ses prunelles deux prunelles deux trous noirs.

- Tu es la personne la plus extraordinaire que j'aie jamais rencontrée, murmura-t-il. Je resterais un siècle enchaîné s'il le fallait pour te retrouver.

Elle en eut les larmes au yeux.

À son arrivée à Cimmeria, elle était sûre qu'il n'existait pas une seule personne sincère sur toute cette foutue planète. Cette nuit, enfin, elle avait le preuve qu'elle s'était trompée.

- Je t'aime, Carter.

Ça lui faisait toujours hyper bizarre de dire ça. Au fond d'elle, quelque chose se crispait dans l'insoutenable attente de sa réponse.

Il posa son front contre le sien en la regardant dans les yeux. Elle ne lisait sur son visage que la plus profonde sincérité. Elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau.

- Allie, je t'aime et je t'aimerai toujours.

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Elle pensa à Carter, au-dessus d'elle, dans ce lit, alors qu'ils étaient enfermés tous les deux dans cette planque, à Kilburn. L'attirant à lui, la serrant dans ses bras. Son torse musclé contre sa peau. Les serments murmurés qu'ils avaient échangés. Ce sentiment de culpabilité, cette sensation de manque qu'elle n'avait cessé d'éprouver depuis.

Elle n'en n'avait parlé à personne. Pas même a Rachel.

Et ça la tuait.

Elle ne pouvait plus se taire. Elle ne pouvait plus mentir.

Il était temps de passer aux aveux, de se laver de ce secret, de se délester de ce fardeau. De se montrer enfin honnête.

En plus, s'il y avait un domaine dans lequel Katie Guilmore s'y connaissait, en dehors du pognon, c'étaient bien les garçons.

- On ne s'est pas disputés, OK ?

Ce n'était plus qu'un murmure.

- Qu'as-tu fais, Allie Sheridan ? la provoqua Katie.

Allie respira un bon coup.

- On a fait l'amour.

- Non !

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- Viens, faut y aller.

Elle tenta de se redresser, mais Carter la retint et elle retomba sur son torse. Il lui adressa un sourire alangui.

- Et voi-là...

Il lui mordilla la lèvre inférieure jusqu'à ce qu'elle lui abandonne à nouveau sa bouche, l’entrouvrant légèrement pour qu'il puisse y glisser sa langue. Ses bras se refermèrent sur elle et, d'un seul coup, il retourna la situation. Elle se retrouva sur le dos à contempler l'élégant plafond de la grande galerie au-dessus de lui.

Ils étaient censés aller bosser avec Rachel et Nicole à la bibliothèque. Mais ils s'étaient faufilés là en passant et ils avaient complètement perdu la notion du temps. La grande galerie était déserte (personne n'y venait jamais, à part le personnel chargé d'épousseter et de passer le balai une fois par semaine). Derrière ces piles de chaises et de tables, ils étaient parfaitement planqués.

- ... Maintenant je t'ai exactement là où je te veux, lui chuchota-t-il, joue contre joue, son haleine chaude comme une caresse de papillon contre sa peau. Mais je peux arrêter, si tu préfères.

Il fit glisser ses lèvres vers sa tempe.

Chaque syllabe faisait pulser le sang dans ses veines.

- Il suffit juste que..., susurra-t-il, à son oreille, avant d'en emprisonner le lobe entre ses dents et de tirer tout doucement.

Les vibrations de son souffle à chaque mot la rendaient folle.

- ... tu dises...

Il descendait maintenant dans son cou et elle gémit, creusant les reins.

- ... stop.

Ses lèvres dessinèrent une coulée de feu jusqu'à l'arrondi de son épaule.

- Tu veux toujours partir ?

Il releva la tête et arqua un sourcil. Le désir qu'elle lut dans ses yeux noirs, en cet instant, la fit frissonner.

En guise de réponse, elle lui passa sa main derrière la nuque pour l'attirer brutalement à elle et l'embrasser, se frayant de la langue un passage entre ses dents.

Leur baiser étouffa le grognement sourd qui monta de sa gorge quand il plaqua son corps contre le sien. Sous l'étoffe, ses muscles semblaient taillés dans le roc et elle défit un à un les boutons de sa chemise pour sentir la chaleur de sa peau.

- On sera juste en retard, souffla-t-elle.

Il se souleva à bout de bras, puis, se calant sur un coude, posa la main sur sa cuisse.

Dingue ce qu'elle était consciente de la présence de cette main. Ses moindres mouvements la faisaient tressaillir. D'autant que là, il traçait de lentes arabesques sur sa peau brûlante, provoquant dans son sillage une cascade de frissons. Il devait pouvoir lire son désir en braille tant elle avait, à chaque frôlement de ses doigts, la chair de poule.

- Rachel ne dira rien...

Même au bout de quinze jours, elle s'émerveillait toujours de la présence de Carter à ses côtés. De le voir assis à sa table pour le petit déjeuner tous les matins. De le voir apparaître, après le couvre-feu, en équilibre sur le rebord de sa fenêtre, tout sourire, avec ses yeux couleur de nuit.

Elle ne voulait plus jamais être séparée de lui.

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- Zelazny dit que vous avez intérêt à vous bouger, sinon il va vous foutre une retenue jusqu'à ce que vous sachiez même plus qu'il y a une vie en dehors des heures de colle.

Elle imitait si bien les aboiements de leur prof d'histoire qu'Allie ne put s'empêcher de se marrer.

- Tu sais quoi, Zoé ? Y a des moments, tu es carrément flippante, lui dit-elle en se levant.

- Sans déc ? s'exclama Zoé, rayonnante. Génial !

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- Salut, dit Carter, tandis qu'un sourire illuminait peu à peu son visage. Je me demandais quand tu allais te pointer

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Sur le palier, ils s'arrêtèrent et se tournèrent l'un vers l'autre. C'était là, normalement, que les élèves des deux sexes se séparaient.

Carter plongea ses yeux sombres dans les siens. Ces lèvres s'incurvèrent en un malicieux sourire.

- Ça te dirait d'enfreindre le règlement ?

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Carter se racla ostensiblement la gorge.

- Hum... Euh... Hé, le centre de commandement, c'est le colis. Je suis très bien traité. Enfin, si par "bien" on entend menotté, embarqué par un con de psychopathe et fourré dans un...

Des bruits étouffés de lutte s'ensuivirent.

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- Ça me fait plaisir que vous soyez là, lâcha-t-elle.

Ils n'auraient pas eu l'air plus ahuris si elle leur avait annoncé : "Je crois que je vais me faire faire un piercing, mais j'hésite encore : sein gauche ou sein droit ?"

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Elle se tourna vers Zoé.

- Rachel dit que tu es branchée sang, maintenant ? lui demanda-t-elle en s'efforçant d'adopter un ton enjoué.

- Je crois que je veux devenir phlébotomiste, lui répondit Zoé le plus sérieusement du monde.

- Fléquoi ? On dirait un nom de chenille.

- Docteur du sang ! s'enthousiasma Zoé. Tu passes ton temps à jouer avec le sang à longueur de journée.

- Oh, super ! soupira Allie. Une sorte de vampire, quoi.

Zoé rayonna.

- Ouah ! génial !

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- Tu es revenue ! s'ecria-t-elle, bousculant le blessé sans un mot d'excuse pour se ruer sur elle.

Ça ressemblait plus à un plaquage qu'à des embrassades, mais bon, c'était Zoé, et Allie s'en fichait.

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