Extraits

- Lâche le ! Intervint-elle en essayant de les séparer. Ça va, les mecs ! Phill, tu comprends rien, je te jure que James voulait jute m'aider...

- C'est ça ! Hurla son frère. Non mais tu as vu dans quel état ça la met, ton cinéma débile ? Chaque fois que je vous trouve ensemble, elle est blanche comme un linge. Au lieu de l'aider, ça ne fait qu'empirer...

- Qu'est-ce que tu en sais ? Coupa James.

Cependant. Poppy essayait de comprendre ce qu'elle venait d'entendre:

- Cinéma ? Débile ?

Les deux garçons la regardèrent.

- Désolé, dit Phil à Poppy. Je ne voulais pas te dire...

- Boucle là ! Aboya James.

- Seulement j'y suis obligé. Ce salaud se fiche de toi. Il me l'a même dit. Il à pitié de toi, il croit que tu iras mieux s'il en rajoute et fait semblant de t'aimer. Il se prend pour un génie.

- Fait semblant ? Répéta Poppy, égarée.

Prise de vertige, elle se rassit, la poitrine comme enserrée dans un étau.

Soudain. Elle aperçut sa propre image. Dans l'esprit de James, elle apparaissait fragile et gracieuse, un esprit de l'air aux yeux d'émeraudes. Une sylphide, au coeur d'acier.

Je ne suis pas vraiment comme ça. Je ne suis pas grande et belle comme Jacklyn ou Michaëla...

Les parolez qu'elles entendit en réponses ne parurent pas s'adresser directement à elle... Elle avait l'impression que c'était plutôt des pensées intimes ou les souvenirs de quelques livres oubliés depuis longtemps.

On aime pas une fille pour sa beauté mais parce qu'elle chante une chanson qu'on le seul à comprendre...

En même temps montait un fort instinct de protection. C'était donc ce que James ressentait à son égard... enfin, elle le savait. Comme s'il voyait en elle un trésor, qu'il lui fallait défendre à tout prix...

Jamais elle ne s'était sentie aussi proche de quiconque. Comme s'ils ne faisaient plus qu'un, non plus prédateur et proie maiq partenaires de danse. Poppy et James.

Elle pouvait toucher son âme.

Bizzarement, c'était à lui que cela faisait peur. Elle le sentait.

Dans les cinq minutes qui suivent la mort, les yeux deviennent gris et plats et le corps commence à se ratatiner. On rapetisse. Et Poppy qui été déjà si menue.

James avait toujours eu peur de la casser. Elle paraissait tellement fragile, alors que lui était plutôt baraqué. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui le poussaient à maintenir entre eux une certaine distance.

L'une des raisons mais pas la principale.

" On n'aime pas quelqu'un à cause de son apparence ni de ses vêtements ou de sa voiture. On aime quelqu'un parce qu'il chante une chanson que personne d'autre ne peut comprendre. "

-Poppy!

Elle entendait la voix de sa mère mais ne distinguait rien que ces taches noirs qui dansait sur le sol de la cuisine.

-Poppy,ça va?

A présent ,elle sentait ses mains qui la retenaient anxieusement.A mesure que la douleur s'apaisait ,elle voyait revenir la lumière.

En se redressant,elle aperçut James devant ,elle le visage dénué de toute expression;mais Poppy le connaissait.il tenait la brique qu'il avait du attraper au vol.

Phillip s'était levé.

-ça va?qu'est-ce qui t'arrive?

-Je ... ne sais pas.

Enbarassée ,elle parcourut la cuisine des yeux et finit par hausser les épaule.Maintenant qu'elle se sentait mieux,leur compassion la génait .Ils la dévisageaient avec une telle intensité!Le meilleur moyen de traiter cette douleur consistait à l'ignorer,pas à en faire toute une histoire .

"Dans le Night World il existe une idée selon laquelle tout être aurait som âme soeur,qui vous correspond parfaitement et vous est destinée.L'ennui étant qu'à peu près personne ne la trouve à cause des distances.Et voilà pourquoi la plupart des gens se sentent incomplets toute leur vie."

Nouvel extrait http://data.over-blog-kiwi.com/0/78/20/42/201311/ob_fb640c_night-world-tome-1-le-secret-du-vampire.pdf

Je crois que c'est le livre complet, mais pas sur à 100 pourcent.

James se retourna à peine

-T'occupe

-Tu la lâches!

Poppy entra dans sa chambre en secouant la tête.Si seulement James cherchait à la voir tout nue! Mais c'était son meilleur ami,ni plus ni moins.Elle enfila un short sans cesser de maugréer.Jamais il n'avais tenté de l'effleurer,ne serait-ce que du bout des doits .Au point que parfois elle se demandait s'il se rendait compte qu'elle était une fille

-Tu devais bien avoir une raison, rétorqua Poppy. Je sais comment tu es ...