Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 951
Membres
1 009 063

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Il y a quelque chose d'étrange chez les trois soeurs qui emménagent dans la maison en ruine à côté de chez Mary-Lynnette et Mark Cater. Ces filles à la grâce surnaturelle semblent cacher un lourd secret. Un soi, leurs voisins sont témoins d'un spectacle effrayant: elles sont traquées par un homme impitoyable et terriblement beau. Il ne reculera devant rien pour les emmener dans les ténèbres. Et quant il aperçoit Mary-Lynnette, il décide de la capturer, elle aussi...

Afficher en entier

-Bon, fit-il, l'indexe levé, écoutez...

Sans le laisser terminer, Mary-Lynnette lui flanqua un brusque coup de pied dans le tibia.

-Mais... enfin, fit-il dans un bond en arrière, tu es folle ?!

-Oui, elle est folle, répondit Mark en abandonnant Jade pour se ruer vers sa soeur et la prendre par le bras. Tout le monde sait qu'elle est folle. Elle n'y peut rien.

Afficher en entier

- Jamais je ne t'ai vue réagir de façon aussi immature. Je suis fière de toi.

Les grandes soeurs aussi ont droit de temps en temps à leur quart d'heure colonial, se dit-elle, amusée.

Afficher en entier

-Tourne-toi, ordonne-t-elle.

Il ferma brièvement les paupières puis obtempéra, avant de replacer les jumelles devant ses yeux.

-Tu dois d'abord regarder dans la constellation du Sagittaire, continua-t-elle. Tu la vois ? C'est là que se trouve le Coeur de la Voie Lactée. Là que sont tous les nuages d'étoiles.

- C'est beau.

- Oui, c'est beau. Bon, maintenant monte un peu vers l'est - tu devrais tomber sur sur une tache de faible brillance...

- La rose ?

-Oui... La rose, répondit-elle en lui jetant un bref coup d'œil. En général les gens ont du mal à la voir m. C'est la nébuleuse Trifide... Ou du Trèfle, si tu préfères.

- Et ces lignes sombres, au milieux qu'est-ce que c'est ?

Mary-Lynette se figea.

Oubliant d'un seul coup son attitude de sergent, elle fit un pas en arrière et, bouche bée, regarda Ash.

- Abaissant de nouveau ses jumelles, il demanda :

- Qu'est-ce qu'il y av?

- Ce sont des nébuleuses obscures. Des régions de poussière en surimpression devant des gaz brûlants. Mais... Tu ne peux pas les voir.

- Si je les ai vues.

- Non, non ! C'est impossible. On ne peut pas voir avec de simples jumelles. Même si tu avais les pupilles dilatées à neuf millimètres...

Elle sortit sa lampe de poche et la lui passa devant le visage.

- Hé ! lâcha-t-il en bondissant en arrière, les mains devant ses paupières soudain fermées. Ca fait mal !

Mais Mari- Lynette avait vu. Elle avait vu. Elle avait vu... Qu'on ne pouvait précisément pas voir la couleur de ses yeux, car la partie colorée, l'iris ne formait plus qu'un anneau si fin qu'il en devenait invisible. Ce n'étaient maintenant que deux pupilles comme celles d'un chat au maximum de leur dilatation.

Afficher en entier

Mais, en fait, je me moque de savoir pourquoi il est là. Je remonte.

C’est alors que l’inconnu sur le canapé leva une main et se mit à agiter les doigts. Il se tourna à moitié. Pas assez pour apercevoir Mary-Lynnette, mais suffisamment pour lui faire comprendre qu’il s’adressait à quelqu’un derrière lui. Elle voyait à présent son profil dans le miroir.

— Bonjour, lâcha-t-il.

— Mary-Lynnette, c’est toi ? appela Claudine.

— Oui.

Se hâtant d’aller ouvrir le frigo, elle fit exprès de faire le plus de bruit possible.

— Je me sers un peu de jus de fruit avant de partir, lança-t-elle.

Son cœur battait comme jamais – d’énervement et de gêne à la fois. D’accord, il avait dû l’apercevoir dans le miroir. À voir son expression, il pensait sans doute qu’elle le regardait ; comme le faisaient sans doute tous ceux qui le croisaient. Aucun intérêt, donc. Autant s’en aller.

— Attends, ne pars pas tout de suite, résonna la voix de Claudine. Viens parler avec nous un instant.

Non. Mary-Lynnette savait sa réaction stupide et enfantine, mais c’était plus fort qu’elle. Elle cogna délibérément un jus d’abricot contre une bouteille d’eau pétillante.

— Viens, que je te présente le neveu de Mme Burdock, insista Claudine.

À ce nom, Mary-Lynnette se figea.

Debout devant le frigo ouvert, elle regarda sans la voir la température remonter à vue d’œil. Puis elle reposa la bouteille de jus d’abricot et, d’un geste automatique, extirpa une cannette de Coca de son emballage de plastique.

Quel neveu ? Jamais elle ne ma parlé d’un neveu.

Mais elle n’avait entendu qu’une seule fois Mme Burdock parler de ses nièces, elle n’évoquait d’ailleurs que rarement sa famille.

Ainsi, ce type était son neveu. Voilà pourquoi il posait des questions sur elle. Mais, est-ce qu’il savait ? Avait-il tout manigancé avec ces filles ? Ou alors était-il à leur poursuite ? Ou…

De plus en plus confuse, elle finit pas les rejoindre au salon.

— Mary-Lynnette, je te présente Ash, déclara Claudine. Il est venu rendre visite à sa tante et à ses sœurs. Ash, voici Mary-Lynnette, celle qui s’entend si bien avec ta tante.

Ash se leva, d’un bond souple et gracieux.

— Salut, articula-t-il en lui tendant la main.

Mary-Lynnette le toucha de ses doigts humides et froids, le regarda droit dans les yeux et répondit :

— Salut…

Sauf que leur premier contact fut loin d’être aussi simple.

Voici ce qui se passa, en fait : Mary-Lynnette avait les yeux sur le tapis quand elle entra, ce qui lui permit de voir nettement ses tennis Nike et les genoux troués de son jean. Lorsqu’il se leva du canapé, elle observa son tee-shirt orné d’un mystérieux dessin – une fleur noire sur fond blanc ; sans doute l’emblème d’un groupe de rock. Et, lorsque sa main se trouva dans son champ de vision, elle lui tendit automatiquement la sienne, en marmonnant un vague bonjour et en le regardant d’un air détaché. Et…

Vint alors l’instant le plus difficile à décrire.

Le contact.

Quelque chose de très étrange se passa.

On se connaît, non ?

Non, elle ne le connaissait pas. C’était là le mystère. Elle ne le connaissait pas mais avait le sentiment de le connaître… et l’impression qu’on lui avait touché l’épine dorsale avec du fil électrique. Une sensation extrêmement désagréable. La pièce autour d’elle prit une teinte vaguement rose. Sa gorge se mit à gonfler si fort qu’elle sentit son cœur y battre. Tout aussi désagréable. Mais, d’une certaine manière, prises toutes ensemble, ces émotions l’étourdissaient plus qu’autre chose…

Un peu comme ce qu’elle avait ressenti en observant la nébuleuse du Lagon. Ou en imaginant des galaxies rassemblées en amas et super amas, de plus en plus gros, jusqu’à ce que leur taille n’ait plus aucun sens et qu’elle-même se sente vaciller.

Elle tombait, à présent. Elle ne voyait plus rien, que ses yeux. Des yeux étranges, des prismes qui changeaient de couleur comme une étoile aperçue à travers une épaisse atmosphère. Bleue, puis dorée, puis violette.

Afficher en entier

"Mary-Lynnette éprouva alors l'irrésistible envie de se jeter sur lui pour le flanquer à terre. Une chose qui ne lui était encore jamais arrivée auparavant.

Mais, surmontant cette pulsion, elle se contenta de lui envoyer un coup de pied à la mâchoire."

Afficher en entier

Vaguement étourdie, Mary-Lynnette se sentait baigner dans une folle euphorie.

J'ai toujours aimé la nuit, et voilà que je lui appartiens enfin.(pensa Mary-Lynnette)

-Mary-Lynnette? articula Ash d'une voix hésitante. Tu a aimé?

Elle cligna des yeux et attendit de retrouver une vision normale avant de souffler:

-JE voudrais que tu fasses de moi un vampire.

Afficher en entier

Parfait, elle l'apercevait à présent dans le miroir.

Et ce qu'elle vit la deçut.

Il n'était définitivement pas assez vieux pour être du FBI. Et il n'avait rien du policier au regard affûté, aux gestes vifs, à l'allure solide qu'elle aurait été en droit d'attendre d'un agent infiltré. Cependant,c'était tout simplement le plus bel homme qu'elle ait jamais rencontrée.

Mince, élégant, ses longues jambes étendues devant lui, les chevilles croisées sous la table basse, il avait l'air d'un grand félin à l'allure placide. Les traits fins, les yeux légèrement bridés, il affichait un sourire aussi paresseux que désarmant .

Afficher en entier

-Tu dois d'abord regarder dans la constellation du Sagittaire, continua-t-elle. Tu la vois ? C'est là que se trouve le Coeur de la Voie Lactée. Là que sont tous les nuages d'étoiles.

Afficher en entier

On se connaît, non?

Non, elle ne le connaissait pas. C'était là le mystère. Elle ne le connaissait pas mais avait le sentiment de le connaître... et l'impression qu'on lui avait touché l'épine dorsale avec du fil électrique. Une sensation extrêmement désagréable. La pièce autour d'elle prit une teinte vaguement rose. Sa gorge se mit à gonfler si fort qu'elle sentit son coeur y battre. Tout aussi désagréable. Mais, d'une certaine manière, prises toutes ensemble, ces émotions l'étourdissaient plus qu'autre chose...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode