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Liste des extraits

- Mais que faisiez-vous ici, dans ce bosquet isolé ? demanda l'acolyte.

- Nous priions, répondit Alec du tac au tac. Je voulais voir Valerius mais il était si tôt que j'ai pensé que je pourrais méditer un moment en attendant qu'il soit levé.

- Bien sûr, mon seigneur. J'espère que vous voudrez bien me pardonner de vous avoir dérangé. Je vais informer Valerius de votre présence.

Seregil le regarda s'éloigner, puis se tourna vers Alec, un sourcil froncé.

- Tu viens juste de mentir à un prêtre.

- Toi aussi.

- Mais moi, je mens à tout le monde. C'est toi, le bon Dalnan.

- Je ne suis plus un bon Dalnan depuis le jour où je t'ai rencontré.

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Seregil l’étreignit du mieux qu’il put et sentit Alec s’abandonner un instant contre lui, la tête posée sur son épaule. C’était la première véritable étreinte qu’ils partageaient depuis leurs retrouvailles, et Seregil ne voulait pas le relâcher.

— Après l’embuscade, j’ai longtemps craint que tu sois mort.

Alec le serra dans ses bras.

— C’est pareil pour moi, jusqu’à ce que je t’aperçoive sur le pont du navire à Riga. J’ai su alors que je devais rester en vie pour te retrouver.

— Je ne suis pas sûr de savoir qui a retrouvé l’autre au final, mais en tout cas, nous sommes ensemble maintenant.

Seregil embrassa Alec et le relâcha à contrecœur.

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— Reviens te coucher. Il est encore tôt, talí, murmura Seregil.

Alec se rallongea et remonta les couvertures sur eux deux, en essayant de se rappeler ce qu’il leur restait pour le petit déjeuner.

La chasse n’avait pas été très fructueuse ces jours derniers. Un cuissot de chevreuil à moitié gelé et un couple de grouses pendaient aux poutres du plafond, représentant leur unique réserve de viande. Le petit cellier creusé dans le sol et destiné à conserver des racines comestibles était vide. La neige était tombée drue toute la semaine et ne s’était arrêtée que la nuit précédente ; ils manquaient désormais de pain, de fromage et de saucisses. L’un et l’autre avaient maigri depuis l’automne.

— Nous allons devoir descendre jusqu’au village aujourd’hui, marmonna Alec, pas vraiment ravi à l’idée d’une longue marche en raquettes sur de la poudreuse instable, sans parler du retour avec le poids des provisions en plus.

— Mmmm. Plus tard, grommela Seregil d’une voix ensommeillée en laissant courir sa main sur la poitrine d’Alec, puis plus bas.

Soudain, le problème de leur ravitaillement ne lui sembla plus aussi pressant. Avec un soupir de bonheur, Alec se tourna sur le côté pour faire face à Seregil et rendit ses caresses à son amant, à son ami.

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Seregil caressa nonchalamment l’épaule d’Alec en se délectant de la sensation de son corps chaud pressé contre le sien. C’était l’un de ses moments préférés de la journée. Confortablement installé et un peu somnolent, il parla sans réfléchir, alors que l’image d’Alec en train de jouer avec les enfants lui revenait à l’esprit.

— Tu y penses toujours ? À ce que t’a dit l’oracle à Sarikali ?

Il regretta ses paroles inconsidérées dès l’instant où il sentit le corps d’Alec se crisper contre lui.

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— C’est pour cela que tu refuses autant de boulots ?

— Tu étais au courant ?

— Bien sûr que oui. Donc, après tout ce temps, tu commences à avoir peur ?

— Ce n’est pas de la peur. (Seregil tira sur la tresse d’Alec d’un geste agacé.) C’est juste que tout ça est vide de sens ! (Il s’écarta et se laissa tomber sur le divan.) C’est pour ça que nous sommes revenus ? Pour jouer les garçons de course pour des nobles désœuvrés ? Nous aurions dû rester dans les montagnes, à chasser le loup et à nous envoyer en l’air dans les hautes herbes.

Alec s’assit à côté de lui avec un soupir résigné. Seregil n’était jamais aussi mal luné que quand il s’ennuyait.

— Peut-être que Magyana… ?

— Elle n’a jamais eu besoin du genre d’aide que nous pouvons lui apporter. C’est une savante, pas un Veilleur. Si seulement Phoria voulait bien ravaler sa fierté et rappeler Klia et Thero de Gedre, les choses pourraient changer. Sinon… (Il sortit la broche de sa bourse et la contempla d’un air écœuré.) Eh bien, au moins il restera toujours ce genre de missions pour tromper notre ennui.

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Un habile cambrioleur

Vit un jour venir son heure.

Sur le seuil de Bilairy,

Il refusa de frapper à l’huis,

Mais voulut plutôt, ce fou,

Tenter d’en forcer le verrou.

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Mais il ne se souvint de rien. Il n’est pas mort ! Je le saurais si c’était le cas. Je le sentirais ! Cette pensée le consumait. Le lien de talímenios était puissant entre eux, c’était l’union de deux âmes. Je le saurais si ce lien était brisé !

Il s’accrocha à cette idée, mais la peur revint le hanter, noire et glacée. Pelotonné sous les couvertures chaudes, sain et sauf pour l’instant, il se sentit submergé par la culpabilité. Lors de cette embuscade, tout le monde était destiné à mourir, tout le monde sauf lui. Oh talí ! Si tu as été tué à cause de moi…

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Les visites d’Ilar devinrent plus fréquentes, et plus variées. Seregil avait encore droit au fouet de temps à autre – quand il laissait involontairement tomber son masque de docilité, ou quand l’envie en prenait soudain Ilar –, mais ce dernier le battait lui-même désormais et il n’avait pas la main lourde ; Seregil supportait ces séances sans grande difficulté.

Ilar arriva plus tôt ce jour-là et resta plus longtemps que d’habitude. Seregil jouait son rôle avec une facilité croissante. Tant qu’il gardait l’image d’Alec dans son cœur, il feignait l’obéissance avec facilité, servait le vin d’Ilar sans cracher dedans quand celui-ci tournait la tête, réussissait même à parler avec lui, et l’écoutait encore et encore raconter sa version des jours qu’ils avaient passés ensemble. Il l’entendait parler de sa famille aussi et, quand Ilar avait bu plus que de raison, de ses regrets d’avoir jeté la honte sur ses parents et sur son clan. Lorsque Ilar le pressait, Seregil acceptait même d’évoquer un peu son propre passé et prenait un malin plaisir à raconter ses exploits en Skala, ce qui allumait dans les yeux d’Ilar de la douleur et de l’envie.

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Après deux semaines ou presque de repos et de nourriture décente, Seregil se dit qu’il se sentait un peu plus vigoureux, mais après avoir fait plusieurs fois le tour de sa chambre, il constata son erreur. Frustré, il acquiesça en ronchonnant quand Zoriel tira pour lui le fauteuil près de la fenêtre et le laissa là, avec son bol de gruau et une couverture sur les genoux, comme un vieillard. Quelle que soit la magie que les esclavagistes avaient utilisée sur lui, celle-ci l’avait dépossédé de ses forces plus que tout ce qu’il avait connu jusqu’alors, excepté, peut-être, l’amulette qu’Alec et lui avaient dérobée par inadvertance à ce duc de Plenimar. La cicatrice sur sa poitrine attestait encore de cette mésaventure.

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Seregil n’avait aucun moyen de savoir combien de temps Ilar l’avait gardé drogué, mais quand il se réveilla finalement dans cette petite cellule glacée, il était assoiffé et mourait de faim. Ses côtes saillaient de nouveau sur sa poitrine. Quant à la paillasse, elle était humide et empestait l’urine.

La mienne, sans le moindre doute, pensa-t-il avec résignation.

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