Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Je suis enceinte, déclara-t-elle d’une voix égale, sans émotion. Sans joie aucune.
— C’est merveilleux, répondit-il, consterné par le ton avec lequel elle venait de lui faire part de cette nouvelle.
— Je ne peux plus continuer ainsi, poursuivit-elle, les yeux brillant de larmes contenues.
— Que… voulez-vous dire ?
Elle se leva, et il dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas la forcer à se rasseoir sur ce fichu sofa, car il avait senti qu’elle lui échappait, et ce de mille façons. Ses mains tremblaient, mais elle lui fit courageusement face.
— Ce mariage, dit-elle d’une voix éteinte. Il m’a fallu tout ce temps pour comprendre qu’il n’avait aucune chance de réussir. Je mérite davantage, et vous aussi. Vous méritez de trouver une femme que vous aimerez sans que quelqu’un ne vous oblige »
Extrait de
EBOOK Maya Banks - Nights Secrets - T03 - Ashley
Afficher en entier« Avec un soupir, Devon posa ses mains sur sa taille fine.
— Vous devriez m’attendre à l’intérieur où vous êtes en sécurité et attendre que je vienne vous chercher. Alex ne peut pas toujours vous protéger. Il a aussi d’autres devoirs.
Les yeux pétillant d’humour, elle noua ses bras autour de son cou en un élan d’affection qui le laissa une nouvelle fois tout étonné.
— C’est pour cela que vous êtes là, grand bêta. Qui songerait à me faire du mal alors que vous êtes près de moi ?
Avant qu’il ne puisse lui répondre, elle l’embrassa avec gourmandise. Décidément, cette jeune femme n’avait aucun sens des conventions. Voilà qu’elle s’offrait en spectacle en l’embrassant à pleine bouche devant la porte de son immeuble !
Pourtant, son propre corps réagit distinctement à l’ardeur de ce baiser, dont la douceur avait le goût de l’innocence. Soudain, il eut l’impression d’être un ogre, et il s’en voulut amèrement de la tromper de cette façon.
Puis il se rappela que Copeland Hotels allait être enfin à lui — ou tout du moins sous son contrôle. Cet accord ferait de lui un homme d’affaires influent. Pas trop mal pour quelqu’un à qui on avait répété que sa seule ambition devait être de « ne pas aller se fourrer dans les ennuis ».
Il se libéra précautionneusement de l’étreinte de ses bras parfumés et la gronda gentiment :
— Allons, Ashley ! Ce n’est pas le lieu approprié. Nous devrions nous mettre en route. Carl nous attend.
Elle fronça un instant les sourcils, puis tourna son regard vers Carl et, une nouvelle fois, se précipita, un sourire rayonnant aux lèvres.
Secouant la tête, il la vit saluer le chauffeur, babillant joyeusement avec de grands gestes. Et, à sa grande stupéfaction, il vit Carl lui répondre par un sourire. Carl souriait en l’aidant à s’installer dans la limousine. Lorsque Devon arriva à son tour, il avait repris l’expression renfrognée qui lui était habituelle. »
Afficher en entier