Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Un flot d’images étranges défilait dans ma tête. Un soupçon de culpabilité quand j’avais vu le panneau entrée interdite au début du chemin. Les reflets dorés de cette journée d’automne, parfaitement équilibrée entre la lumière chaude et l’air frais, alors que je marchais sur le versant de la montagne. La solitude et le silence des pins imposants. Un reniflement grave me faisant tourner la tête, m’alertant qu’un ours approchait. Le choc, suivi du déni : il n’y avait pas d’ours dans cette partie des Rocheuses. Seulement des grizzlys fantômes : des visions que personne ne croyait vraies. J’avais lu les guides. Je connaissais le terrain. L’incrédulité m’avait cloué sur place. Le déni avait cédé la place à une peur sans fond quand le grizzly m’avait aperçu, son reniflement devenant grognement, sa démarche lourde mais agressive.
Mes choix. Mes erreurs. Les mauvais chemins que j’avais empruntés. J’avais laissé mon obsession m’entraîner jusqu’ici.
Une dernière pensée me traversa l’esprit : J’aurais préféré ne jamais emménager à Vail.
Afficher en entier