Extraits

Je fronçai les sourcils, soudain consciente du voile d'obscurité qui nous recouvrait dans ce coin isolé de la boîte de nuit.

-Ce n'était pas la peine de la renvoyer.

-As-tu peur de te retrouver seule avec moi, Lily?

Sa voix m'attrapa comme un lasso, m'attirant contre lui.

-Je n'ai peur de rien.

-De rien? C'est impressionnant.

-Tu sous entends que tu crains quelque chose, toi?

Ren recula. Mon cœur ce serra.

-Oui, une chose, murmura-t-il, si bas que je faillis ne pas l'entendre.

-Une chose? demandais-je en m'approchant de lui.

Il me regarda. Son expression troublée disparut.

-Disons que c'est mon secret. Je ne le partagerai pas sans quelque chose en retour.

Sa main glissa sur mon épaule, sous ma cascade de cheveux, et il posa ses doigt sur ma nuque. Par une simple pression, il m'attira à lui et la force de ses bras m'enflamma.

L'odeur de sa peau, fraîche et piquante comme un bassin d'eau glacée, m'enveloppa et dissipa les brumes de mon esprit. Une douleur déchirante traversa ma chair, qui hurlait pour qu'on la soigne. Je plantai mes ongles dans sa poitrine nue, la faisant saigner. Il se tendit mais ne se déroba pas. Mes canines s'acérèrent. Il agrippa mes épaules et pressa mon corps contre le sien. Il eut le souffle coupé lorsque ses mains s'enfoncèrent dans la fourrure et qu'il se rendit compte qu'il tenait un loup blanc dans ses bras.

" - Porter des collants te rend peut-être suicidaire, mais moi je n'ai aucune envie de mourir !"

J'avais toujours accueilli la guerre à bras ouvert, mais dans le feu de la bataille, la passion surgissait sans prévenir.

Le désespoir menaçait de m'emporte, mais je me battais, m'accrochant à une unique pensée. Shay m'aime. Il risquerait tout pour me retrouver et me libérer. Parce que c'est ça, l'amour, non ? C'est sûrement ça.

Je me détournai. Le choc se propagea dans tout mon corps lorsqu’il me prit par l’épaule. Il paraissait surpris, mais pas du tout effrayé. Ce n’était pas bon. Ma peau me brûlait à l’endroit où ses doigts s’étaient refermés sur moi. J’ai attendu un moment de trop, l’observant, mémorisant ses traits, avant de rugir et de me dégager. – Attends…, dit-il en faisant un autre pas vers moi. Et si j’attendais, mettant ma vie entre parenthèses pendant un moment ? Et si je volais un peu de temps et prenais une bouchée de ce qui m’avait été si longtemps interdit ? Serait-ce si grave ? Je ne reverrais jamais cet inconnu. Quel mal pouvait-il y avoir à ce que je m’attarde un peu là, pour voir s’il essaierait de me toucher comme j’avais envie ? Son odeur me disait que je n’étais pas loin de la vérité ; sa peau exhalant l’adrénaline et le musc trahissait son désir. J’avais laissé cette rencontre durer trop longtemps, j’étais allée trop loin. Torturée par le remords, j’ai serré les poings. Mes yeux parcouraient son corps, le détaillaient, tandis que je me rappelais la sensation de ses lèvres sur ma peau. Il a souri avec hésitation

Finesse, mes fesses. Je suis une guerrière, Pas une princesse.

-Et tu est magnifique,ajouta-t-elle

-Je ressemble à une meringue.

-A une magnifique meringue.

-ren, regarde moi, sil te plais .

il garda les yeux fermés

-Je le savais. C 'est lui que tu veux.

Si tu ne les portes pas demain, je me débarrasse de tous tes T-shirts et de tes jeans déchirés. Fin de la discussion. Elle s’est levée et est sortie de ma chambre, sa jupe tourbillonnant autour de ses mollets à chacun de ses mouvements. Lorsque je l’ai entendue descendre l’escalier, j’ai grogné et je me suis laissée tomber sur mon lit. La montagne de T-shirts m’offrait un endroit confortable où cacher mon visage. J’ai envisagé un instant de me transformer en loup et de réduire mon lit en lambeaux. Mais je n’y aurais gagné qu’une punition. Et puis j’aimais mon lit et c’était l’une des seules choses que ma mère n’avait pas menacé de jeter. Le matelas a grincé. Je me suis soulevée sur les coudes et j’ai regardé Ansel, perché au coin de mon lit. – Une autre chaleureuse discussion mère-fille ? – Tu connais la réponse, lançai-je en roulant sur le dos