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Commentaires de livres faits par nilale

Extraits de livres par nilale

Commentaires de livres appréciés par nilale

Extraits de livres appréciés par nilale

une amie m'a offert ce livre pour mon anniversaire, partant de l'idée que j'aimais la lecture et l'espagnol et donc qu'il fallait que le cadeau mixe les deux, et elle a eu parfaitement raison. Je ne connaissais pas du tout ce roman avant (ni le film, d'ailleurs) et j'avais un peu peur du côté sciences et mathématique annoncé dès le titre (vous la voyez arriver la littéraire ?). Mais au final ouf j'ai réussi à suivre et j'ai passé un bon moment avec ce livre d'enquête.

On suit un jeune argentin fraîchement débarqué à Oxford et qui assiste malgré lui à une scène de crime. Outre le décalage entre mode de vie latino-américain et britannique parfois souligné, notre personnage principal, en compagnie d'Arthur Seldom, un mathématicien de renom et qui semble intimement relié à cette affaire, s'intéresse particulièrement à la psychologie de celui qui commet ces crimes pour essayer de découvrir de qui il s'agit. Habilement menée, l'enquête nous pousse à soupçonner l'un après l'autre plusieurs personnages grâce à des signes discrètement semés de-ci de-là.

Le seul bémol à cette histoire est le ton extrêmement flegmatique que je lui ai trouvé. On sent que notre étudiant argentin reste malgré ses réflexions spectateur du véritable personnage principal, Arthur Seldom, et l'histoire semble avancer pas à pas sans véritable accélération ni montée de suspense, y compris lors de la découverte d'un nouveau meurtre.

La fin était pas mal du tout, apportant un retournement de situation qui nous fait reconsidérer l'histoire entière, ainsi que le rôle de chaque personnage. L'aspect mathématique a bien été utilisé au service de l'enquête pour la rendre mystérieuse, c'est réellement ce qui fait de cette histoire sa particularité.

Et le lire en espagnol ? à part certains mots spéciale connotation latino-américaine et argentine, le vocabulaire est dans l'ensemble simple mais permet tout de même de progresser grâce à certaines structures et à du vocabulaire spécialisé dans certains champs. Je le recommanderais pour un niveau B2 minimum, voire B1 si motivé !
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date : 21-10-2018
que j'avais hâte de lire ce roman mêlant réalité et fantastique ! C'est assez rare que les éditions Sarbacane publient des romans fantastiques et la dernière fois (je crois) avait été une réussite avec Jungle park.

Avec Saïd nous partons sur les traces d'un village mystérieux où découvrir les secrets des villageois est assez compliqué. En même temps que lui, on se rend compte que certains cachent plus que ce à quoi on s'attendait et on essaye de deviner ce qui se trame. Mais l'auteur nous perd aisément entre les nombreux personnages, leur rôle à chacun et les sous-entendus qui révèlent encore plus de mystères. Un roman avec lequel on se triture les méninges ! Le lecteur est donc aussi perdu que cet adolescent de 17 ans venu voir la maison de son grand-père récemment décédé. La réflexion est de mise mais je ne m'attendais pas à me sentir aussi perdue, car ce sentiment d'être désorientée m'a suivi jusqu'aux trois-quarts du roman et je me sentais parfois assez impatiente d'enfin comprendre ce qui se passait réellement.

A part le fait que je n'étais pas sûre de comprendre qui faisait quoi et que j'avais l'impression que l'histoire partait en sucette, l'intrigue m'a parue très originale. Je peux difficilement expliquer sans spoiler, simplement Rolland Auda fait preuve d'une imagination très développée en liant réalité française actuelle et éléments surréalistes divers, faisant de l'ensemble une histoire fascinante. Je suis un peu déçue malgré tout de la tournure qu'a pris la fin, l'auteur prend une certaine distance par rapport à ces personnages et finalement je ne sais pas quoi retenir de ce dénouement.

Ma lecture a donc été toujours partagée : j'aimais le principe, les personnages divers qui avaient tous une personnalité bien à eux, l'auteur a un réel talent pour faire vivre une histoire sans qu'on ait l'impression que ça soit un remake maintes fois vu dans ce type de romans, mais ce fourmillement d'idées m'a fait me sentir dépassée, me faisant parfois décrocher. Je ne veux décourager personne de lire ce livre car il est réellement original, attendez-vous simplement à une histoire pour le moins imprévisible, dans laquelle vous n'aurez pas le contrôle !
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ça fait très longtemps que je vois occasionnellement passer ce livre sur la blogo et les chroniques très élogieuses que j'ai toujours vu m'ont donné envie de le lire. C'est enfin chose faite, au moment où son adaptation cinématographique est sortie en salle !

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, ce livre au titre si drôle, c'est l'histoire d'une multitude d'individus qui essayent de se remettre tant bien que mal des ravages causés par la seconde guerre mondiale. Un livre parlant de livres, puisque Juliet, notre personnage principal, est écrivaine. Dès les premières pages, le ton est donné : personnage haut en couleur qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, le tout avec un ton plein d'humour. Connaître Juliet à travers son écriture et les réponses de ces correspondants était agréable, les romans épistolaires changent des romans habituels et les deux autrices ont très bien su comment s'emparer du genre. Chaque personne, que Juliet a déjà dans sa vie depuis son enfance ou qu'elle va rencontrer par l'intermédiaire d'un de ses anciens livres, permet de jeter un nouvel éclairage sur les autres personnages. On va ainsi d'anecdote en anecdote sur chacun, jusqu'à tous les connaître en profondeur et les apprécier pour toutes leurs actions.

Ce livre a donc pour toile de fond la seconde guerre mondiale et apporte de nouveaux éléments (pour moi en tout cas) sur ce conflit qui a touché tellement de gens et tellement de situations différentes. Il s'agit ici de la guerre telle qu'elle a été vécue par l'île anglo-normande de Guernesey. Chaque aspect de l'histoire pendant la seconde guerre mondiale a sa propre spécificité et Mary Ann Shaffer et Annie Barrows ont réussi à créer un véritable intérêt historique en plus de celui fictif.

La narration fluide grâce aux multiples points de vue et à la longueur relativement petite des lettres nous fait suivre l'histoire sans s'ennuyer, tournant les pages toujours un peu plus vite. Même si l'histoire progresse lentement, tranquillement, j'ai eu l'impression que ces 400 pages étaient passées très vite, trop vite. Je me suis attachée à Juliet et à ses amis de Guernesey, à ce format épistolaire.

Sans grande surprise par rapport à quand j'ai décidé de me lancer dans ce livre, le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est un livre très prenant à l'intérêt multiple, que j'ai adoré lire ! Ce contemporain fait partie de ceux qui vous apportent de l'émotion en plus du moment de lecture agréable qu'on recherche toujours, et dont vous garderez un bon souvenir plein de nostalgie.
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dernier tome de cette trilogie incroyable, et morning star clôt la série en beauté ! Vous ne pourrez pas trouver dans cette chronique autre chose que des louanges.

Malgré un début lent à démarrer comme dans les deux premiers tomes, on sent que l'auteur place chacun de ses pions pour nous impressionner plus loin dans le récit. A travers ce dernier tome, notre coeur n'est pas épargné. On se fait du souci pour les personnages auxquels on s'est attaché, on croit parfois des informations horribles données par ce narrateur traître qu'est Darrow et on redoute le Chacal. Mais comme avant, je suis toujours impressionnée par les informations que Darrow arrive à dissimuler aux lecteurs pour créer un meilleur effet de surprise lors du retournement de situation.

On a affaire à des personnages certes impitoyables dans cette histoire, mais aussi authentiques. Leurs sentiments, qu'on découvre peu à peu, m'ont touchée. Les réflexions lucides de Darrow m'ont permis de me rendre compte que derrière tous ces massacres il y avait un véritable message sur l'amour et l'amitié. Je me suis attachée à la bande de Darrow, que ce soit Sevro, Mustang ou d'autres encore.

L'écriture de l'auteur alliée à son foisonnement d'idées nous fait découvrir un monde riche et détaillé. Cette écriture nous tient en haleine du début à la fin. En dépit des 500 pages qui représentent un gros pavé, l'ennui ne se fait pas ressentir. Plus que ça, ces trois livres représentent une chose rare dans le YA, celle où tout est pensé, y compris les stratégies de Darrow contre ces ennemis, chaque décision est extrêmement complexe.

Je ne pouvais espérer meilleure conclusion pour cette série qui m'a plu dès le premier tome et ne m'a déçue à aucun moment !
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date : 05-07-2018
ce roman va être dur à chroniquer car moi-même je n'arrive pas à démêler ce que j'ai ressenti pendant ma lecture. Il faut dire qu'elle est très chamboulante : un bouquin sur le racisme, une bonne claque, ça vous dit ?

Le roman alterne entre des passages de différents moments du passé de Drew, et le présent : Drew quand il était petit, quand il rencontre Sky, quand il découvre que son père est raciste etc. ça forme une mosaïque assez étrange et parfaitement coordonnée pour rendre le récit encore plus impressionnant. Dès le début, j'ai ressenti pas mal d'animosité pour le père de Drew, Cédric, qui ne fait aucun effort et a des préjugés sur toute personne qui semble un tant soit peu différente de lui. Pourtant, peu à peu on découvre certains moments de son quotidien à lui aussi, son point de vue sur sa vie (et celui de sa femme également), ce qui apporte une dimension encore plus riche au roman : on se rend réellement compte que ok, même s'il est raciste et qu'il paraît insensible, il reste un humain avec des moments d'affection ou d'esprit d'entraide, même si malgré tout cela ne justifie pas sa façon de penser. Cécile Roumiguière a eu dans ce roman une façon de voir les rapports humains tout à fait passionnante et plutôt inédite, je n'ai absolument pas l'habitude de découvrir le point de vue de quelqu'un qui est raciste.

En plus de ce thème fort, la relation de l'enfant aux parents et, par là-même, l'adolescence et le mal-être qu'il peut causer, sont très bien représentés. Durant toute ma lecture, j'ai ressenti un incroyable sentiment de poids à l'intérieur de moi et des sentiments mêlés tels que la pitié, la compassion et la reconnaissance (pas dans le sens de gratitude, mais de compréhension !). Si je devais représenter cette lecture par un symbole, ça serait donc par un petit nuage noir, mais parce que cette lecture ne m'a pas plu, au contraire ! Voir la situation où se retrouvent chacun de ces personnages m'a serré le cœur et fait réfléchir. (et juste comme ça, l'histoire se passe pas loin de chez moi, hehe)

Pour autant, je ne me suis pas particulièrement attachée au style de l'auteur. J'avais pas mal de recul, ce qui m'a empêché de considérer cette lecture comme un coup de cœur car je n'aimais pas ce que je lisais, pour me concentrer seulement sur l'aspect moral présent dans l'histoire. Je pense que j'ai donc du m’accrocher un peu pour lire l'histoire en entier, malgré mon cœur lourd (étrange, je sais). Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, si ce n'est à Mariji, la grand-mère de Drew, d'une part par son tempérament fort à ce qu'il m'a semblé, parce qu'elle aime les livres, est indépendante et a proposé un marché ingénieux à Drew. En ce qui concerne Drew, j'ai partagé sa tristesse, souffrance, déni, solitude mais certaines de ses actions m'ont parues trop éloignées de ce que je peux concevoir pour que je m'attache vraiment à lui. Et je m'attendais vraiment, d'après le résumé, à ce que Sky prenne une place plus importante et pour le coup j'ai été déçue, ce n'est pas vraiment un personnage qui m'a marqué.

Ce roman, malgré son petit nombre de pages, c'est-à-dire 200 pages, décrit un nombre impressionnant d'événements, et de manière approfondie. La fin est particulièrement percutante ; je la redoutais depuis le début grâce aux analepses et tout qui annoncent déjà un dénouement tragique, et elle m'a marquée.

Les fragiles est un roman fort, mais qui en même temps nous rend fragiles (waouh, quel jeu de mots incroyable). Fragiles parce qu'on ne peut s'empêcher de se retrouver démunis face à de tels personnages, et surtout à de telles relations et mentalités. Cécile Roumiguière a donné un portrait très humain de ce que peut être la faiblesse, se méfier de tous et être raciste. C'est un beau livre qui mérite d'être lu, car même si je n'ai pas été touchée par l'écriture de l'auteure, il apporte un point de vue intéressant sur des choses que nous voyons quotidiennement dans notre vie et que nous condamnons souvent sans en approfondir la réflexion.
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j'avoue ne savoir absolument pas quoi penser de ce livre. C'est probablement le roman le plus WTF que j'ai jamais lu (sans vouloir être grossière, bien sûr. C'est tout simplement l'expression que j'ai le plus employé dans ma tête pendant ma lecture).

Ce livre m'a déconcertée dès les premières pages : il y a plusieurs époques qui se superposent et les prénoms dans une même famille, sont quasiment les mêmes. Comment fait-on quand on lit une histoire où il y a un père José Arcadio, un fils Arcadio et un autre Aureliano et d'autres encore qui ont le même prénom ??? J'étais complètement perdue. Par ailleurs, il s'agit d'une sorte de récit de toutes les actions d'une famille sur 100 ans (d'où le titre), à partir de l'avertissement d'une possible malédiction. Je n'ai jamais lu des aventures aussi déprimantes, une vision aussi triste de ce que peut être une famille. Certaines actions et certains personnages sont tout simplement bizarres, incohérents, cruels, bizarres (oui je sais je l'ai déjà dit).

Que dire d'autre à part ça ? Est-ce que j'ai aimé ? Aucune idée. Il s'agit d'un pavé de 450 pages (très long à lire, écrit tout petit) mais malgré la dépression que m'a causé ce livre, il y avait une forme d'attraction très étrange qu'il exerçait sur moi, probablement à cause de la plume de l'auteur très belle et parfaitement maîtrisée. C'est impressionnant (voire flippant), d'avoir autant d'imagination et de réussir à tout coordonner pour donner une telle histoire.

Mon avis ne doit pas donner franchement envie de le lire. Vous n'y avez peut-être même rien compris. Il faut dire que ce fut une de mes plus étranges expériences livresques et que je n'en reviens toujours pas. Cent ans de solitude est pour moi un ovni de la littérature.
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date : 01-07-2018
j'ai décidé de lire ce livre (sans grande surprise pour qui me connaît) car j'aime la langue espagnole, et sa culture, et je voulais en savoir plus. J'ai donc décidé d'allier plaisir de lire des classiques à plaisir de l'instruction (exceptionnellement, cela va de soi).

J'avais vu en cours à l'occasion d'une étude de la ferme des animaux, autre roman de George Orwell, qu'il avait fait la guerre d'Espagne, et était tellement dégoûté par la position communiste de la URSS qu'il avait écrit le roman que je viens de citer. Cela n'apparaît pas clairement dans ce témoignage qui est assez complexe à lire, je reconnais que j'avais peu de connaissances sur le fonctionnement très précis de la guerre civil et que ça m'a un peu décontenancée. George Orwell fait des analyses très subtiles de toutes les situations qu'il a vécues, et je me suis retrouvée un peu larguée même si maintenant je comprends donc un peu mieux.

En revanche, j'ai été un peu déçue par le fait que ce roman soit assez indigeste à lire. C'est probablement moi qui exagère, avec la fatigue et le rythme coupé etc. mais j'ai eu du mal à lire ce roman, j'ai du faire par coupures pour que ça ne me pèse pas trop, malgré le fait que l'écriture soit simple.

Ce livre nous permet de prendre toute la mesure de ce qu'était George Orwell, et c'est assez impressionnant ! Il est à la fois intelligent sans prétentions, reconnaissant que toute personne manque d'objectivité. Un roman fort intéressant même si complexe et long à lire.
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Geek girl est une série que je commence à bien connaître à force, puisqu'il s'agit déjà du quatrième tome. Le tome 3 m'avait laissée sur un petit goût amer et plutôt déçue car je trouvais que l'histoire commençait vraiment à se répéter.

Alors, est-ce que le tome 4 est moins répétitif ? Impossible pour moi de répondre à cette question. Car j'ai bien plus apprécié ce tome-ci que le précédent (même s'ils ont la même note, c'est vrai), mais j'ai eu pendant une grande partie du livre l'impression qu'Harriet ne changeait vraiment pas et que c'en était lassant. En effet, Harriet est une geek dans le sens où elle est extrêmement intelligente et veut toujours savoir plein d'infos plus ou moins utiles. Mais cette intelligence ne lui sert à rien dans les relations sociales, au point qu'on peut se demander si au contraire elle ne serait pas un peu débile (oui, je suis un peu méchante mais je le pense vraiment) car certaines pensées/questions qu'on se pose à soi-même devraient être la moindre des choses, mais qui ne lui effleurent absolument pas l'esprit. L'autre chose qui reste habituelle, c'est le fait qu'elle doute de ses amis. J'aimerais bien que l'auteure change de schéma narratif.

Malgré ces points négatifs, j'ai passé un excellent moment : j'ai vraiment eu beaucoup de plaisir à retrouver Harriet et à la suivre, d'autant plus qu'il y a quand même un air de nouveauté qui apparaît dans ce quatrième tome. En effet, il s'agit de son arrivée au lycée : j'étais très intéressée par ses aventures et j'ai dévoré ce roman. Avec son entrée au lycée, Harriet rencontre pas mal de nouveaux élèves et cet inconnu donne un nouveau souffle à la série. Sans rien spoiler, j'ai beaucoup aimé l'apparition de certains personnages qui, je l'espère, vont apporter pas mal à l'intrigue dans les tomes à venir !

Harriet reste fidèle à elle-même, pour le meilleur comme pour le pire. Mais sa bande s'agrandit petit à petit et, que je sois gnangnan ou pas, j'ai été très touchée par le nouveaux liens qu'elle tisse, et ça me donne très envie de lire le tome 5. L'écriture est également similaire aux précédents tomes, c'est-à-dire très agréable à lire mais avec souvent les mêmes débuts de chapitres etc. Je me demande quel tour elle va donner aux relations amoureuses d'Harriet et au mannequinat, car la fin de ce tome promet quelques histoires intéressantes à suivre.

C'est donc avec le sourire aux lèvres que j'ai refermé ce quatrième tome de Geek girl ! Ouf, malgré le côté répétitif de l'histoire j'ai passé un très bon moment, n'ai pas été déçue, ait été attendrie et attends la suite avec pas mal de curiosité. Cependant, même si Geek girl est une série que j'apprécie, j'espère que Holly Smale fera des choix judicieux pour que l'intrigue ne s’essouffle pas, quitte à arrêter la série bientôt, car sinon le souvenir agréable que j'en ai risquerait de changer.
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qu'est-ce que je l'ai attendue, cette suite ! J'avais eu l'occasion de lire le premier tome au moment de sa sortie, et j'avais eu un véritable coup de cœur. 3 ans après, j'ai enfin eu le bonheur de lire le deuxième et dernier tome.

Bon, qui dit 3 ans entre deux tomes dit énorme trou de mémoire. Mais les auteures ont heureusement fait un récapitulatif au début du livre et même si le tome 1 reste très flou dans mon esprit, je n'étais pas trop perdue. J'ai été assez surprise au début du roman car j'ai trouvé la façon dont était menée l'intrigue assez maladroite : Susan, accompagnée d'Eliot, peut-être son futur frère si elle arrive à intégrer la famille Hopper, doit vaincre 11 démons dans un temps très rapproché, tout en allant au collège ! J'ai trouvé ça risqué et un peu bancal, mais finalement j'ai bien apprécié le développement de l'intrigue. Même si le dénouement final est très rapide après tant d'espérances et de craintes, je ne suis pas contre car il y a souvent l'idée qu'un combat final doit être long alors qu'en étant court il peut être tout aussi pertinent. Par contre, les retombées (les démons étaient des personnes : quelqu'un s'est-il interrogé sur eux ?) ne sont pas du tout abordées.

Tout comme le premier tome, les forces fantômes se lit très vite, et en une ou deux journées il aurait été finit si cette période me l'avait permis. Je n'ai pas retrouvé le coup de cœur que j'avais ressenti pour le parfum maudit et c'est dommage, mais j'imagine que j'ai grandi et que je suis plus exigeante. En dépit de ça, j'ai passé un très bon moment car la plume de ces deux auteures est très agréable à lire : elles arrivent à mêler plusieurs thèmes différents et approfondissent la psychologie de Susan, c'est quelque chose que j'ai beaucoup apprécié !

Grâce à ce style d'écriture, je me suis sentie assez proche de Susan et son désir de rester dans la famille Hopper m'a touchée. La situation avec Eliot est assez particulière mais justement originale et attendrissante (oui, je suis comme ça, et alors ?). J'aime le fait que cette série soit une duologie car elle permet d'en savoir assez sur les personnages et l'histoire sans avoir l'impression d'un récit inachevé ou au contraire d'une série à rallonge. J'aime les happy-end et celui-ci n'était pas mal du tout ! Une bonne façon de clore Susan Hopper, je trouve.

Même si pas de coup de cœur pour cette fois-ci, ma lecture de ce deuxième tome de Susan Hopper m'a plu car j'y ai retrouvé l'héroïne forte du premier tome, des personnages secondaires attachants et une intrigue développée bien qu'un peu maladroite ! Il s'agit de deux romans fantastiques qui permettent de passer un très bon moment en restant dans un univers jeunesse.
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date : 27-06-2018
qui ment ? avait tout l'air d'être un livre YA un peu cliché et sans réelle originalité. Et s'il comporte en effet des clichés (mais en même temps la constitution des lycées américains s'y prête si bien), l'originalité était bien là aussi et j'ai été agréablement surprise par cette histoire.

On suit alternativement quatre points de vue, celui des quatre suspects dans le meurtre d'un autre élève. Ce meurtre va déclencher une série de révélations que les quatre suspects auraient préféré garder secret pour toujours.

On se demande d'abord qui peut bien être le coupable, l'enquête intrigue, les nouveaux éléments nous font changer la direction de nos réflexions. J'ai adoré cet aspect de l'enquête, qui progressivement nous amène à la vérité, mais traînant un peu en longueur pour faire durer le suspens. J'avais émis l'hypothèse que ce soit bien cette personne la coupable, mais elle ne m'avait pas parue probable sur le coup. L'autrice arrive à nous surprendre tout en construisant une résolution de l'enquête crédible.

L'évolution des personnages m'a également beaucoup plu, ainsi que leurs relations entre eux. Si au début on se méfie de chacun, on s'attache progressivement à eux. Cette accusation de meurtre dont la menace pèse constamment au-dessus de leur tête les change durablement et cette évolution était intéressante à voir, je les ai beaucoup plus apprécié une fois qu'ils sont sorti de leur case clichée à laquelle ils étaient chacun jusque-là assignés : l'intello, la fille qui cherche son futur mari, le sportif et le dealer. La romance qui s'est installée était sympa aussi. En définitive, l'autrice a réussi à créer de véritables personnages à l'évolution forte et aux actions crédibles, que j'ai eu plaisir à suivre.

Ce roman était addictif. Je ne m'attendais pas à dévorer ce livre de 460 pages, et pourtant ça a bien été le cas. Le cliché annoncé par la quatrième de couverture ne m'a pas empêchée d'apprécier cette enquête très bien menée, et ses personnages qui s'affirment un peu plus à chaque page tournée. Une belle découverte !
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je trouve souvent que je ne lis pas assez de BD, je suis assez limitée en la matière. Pour les carnets de Cerise, j'ai découvert cette BD sur de nombreux blogs par-ci par-là et j'étais très intriguée par les avis dithyrambiques que je pouvais lire à son sujet.

Le côté jeunesse m'a parfois un peu gênée, mais en réalité ce n'est qu'une apparence qui permet de cacher une bonne dose de sagesse et une histoire à la fois triste et émouvante. J'ai déjà lu des BD sous le format d'un journal d'une adolescente mais ces BD n'ont pas besoin de ça pour être orginiales : le format journal intime gère bien l'alternance images/textes et apporte une petite touche magique. Les illustrations m'ont beaucoup plu. Même si c'est en parti ce qui me faisait redouter le côté jeunesse, ces iillustrations sont pleines de douceur et admirables. Et puis franchement, prenons une bonne minute pour admirer ces magnifiques couvertures !

L'intrigue est en accord avec cette mise-en-page. On suit avec enthousiasme Cerise dans ces mystères variés et intrigants, qui se transforment peu à peu dans une quête d'elle-même. Je ne m'attendais pas forcément à être touchée quand j'ai commencé cette série et finalement ça a bien été le cas, particulièrement avec le tome 5. L'ultime touche magique, c'est aussi la belle relation de Cerise aux livres.

En conclusion, dévoreurs ou simples amateurs de BD, peu importe, je vous invite à découvrir Cerise à travers ses carnets, dont chacun nous amène un peu plus près d'une histoire émouvante et pleine de bienveillance.
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encore et toujours un plaisir de me lancer dans un tome de la saga de l'épouvanteur, cette fois-ci le septième tome, soit à peu près le milieu de la saga. Je trouve l'histoire de plus en plus sombre, et ce qui me préoccupe c'est qu'à chaque tome les personnages ont l'air un peu plus impuissants, ne maîtrisant pas du tout leur destin et les événements auxquels ils sont confrontés. J'espère que ça va changer car Tom, Alice et Gregory sont des personnages forts, et je trouve que Tom en particulier n'a pas encore démontré toute sa force et son ingéniosité ! A part ça, j'ai aimé ces nouvelles aventures, ces nouveaux (ou ces vieux) ennemis toujours difficiles à affronter.
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j'avais placé beaucoup d'attentes et de craintes sur ce dernier tome, après avoir adoré le premier tome et avoir été déçue par le manque d'action et d'intérêt du deuxième tome. Malheureusement, même si ce troisième tome est une meilleure lecture, j'ai retrouvé les mêmes reproches que j'avais faits au deuxième tome.

Charlotte, Jack, Linet, Grave, etc. Tous ces personnages fuient l'Empire, un ennemi auquel il est difficile d'échapper et qui veut absolument s'emparer de Grave, une arme à la puissance inégalée (jusque-là). Ce que je reproche à l'histoire est le manque d'intérêt qu'on peut trouver dans les différentes aventures et épreuves que vivent la bande. J'ai eu l'impression pendant toute l'histoire que le but d'écriture était simplement de vivre des histoires pour arriver au but final (sauver Grave), mais aucun événement n'a réellement eu d'impact sur moi. Quelques prises de risques de la part de Charlotte, une situation qui paraît insoluble, et pourtant j'ai eu le sentiment de ne rien vivre de nouveau. Chaque histoire apporte logiquement son lot de surprises et d'originalité par rapport aux autres histoires. L'originalité dans ce troisième tome du secret de l'inventeur, je ne l'ai pas vue.

En dehors de ça, l'histoire se laisse lire très aisément, entre les histoires d'amour et l'alternance de points de vue. J'ai mis du temps à me rendre compte que l'histoire ne m'apportait pas grand chose. Le dénouement est celui attendu pour toute dystopie classique, je l'ai trouvé assez rapide alors que ce résultat paraissait inaccessible dans les deux tomes précédents. Pareil pour l'écriture, rien d'exceptionnel même si j'ai aimé le vocabulaire extrêmement varié et soutenu.

Je n'ai rien d'autre à dire, je fais rarement des chroniques aussi peu développées mais plus j'y réfléchis plus je sens que j'ai été déçue. Je ne sais pas si la qualité a baissé entre chaque tome ou si je m'étais fait des idées sur le tome 1, toujours est-il que le tome 2 et le tome 3 m'ont paru assez bateau et n'ont rien apporté d'original à une histoire de base pourtant intrigante.
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date : 09-06-2018
je n'étais pas très emballée en recevant ce petit livre car je lis de moins en moins de livres jeunesse s'adressant au primaire et collège (c'est en tout cas l'âge que m'a paru cibler ce livre). Heureusement il est court et a plusieurs aspects qui lui donnent un certain intérêt !

Susie Morgenstern narre à travers cette histoire son enfance aux Etats-Unis. C'est donc un récit autobiographique, et je l'ai trouvé extrêmement précis. L'auteure jette sur son histoire un certain recul, non sans humour. Le début m'a un peu dérangée car la narratrice y insiste beaucoup (et d'ailleurs tout au long du livre, même si de façon moins appuyée) sur sa fonction de petite dernière qui retient peu d'attention et ne s'affirme pas beaucoup face à ses deux grandes sœurs dont elle suit toutes les volontés à la lettre. Bien que tout cela soit raconté avec humour et dérision et ne semble pas du tout avoir traumatisé l'auteure, ça m'a dérangée. Disons que j'ai été déstabilisée par les relations entre les membres de cette famille.

Je ne connaissais pas la plume de Susie Morgenstern, mais avec ce livre elle m'a plu. Je me suis parfois un peu ennuyée parce que l'histoire reste répétitive et très linéaire, néanmoins j'ai remarqué que, même si l'auteure racontait son enfance avec simplicité, au final de nombreuses déclarations m'ont frappé par leur justesse. Les sujets traités sont nombreux, et cela sans que ça paraisse forcé : être jeune, les femmes face aux hommes, le rapport au judaïsme...

Et le judaïsme est justement l'autre point qui m'a fait apprécier ce livre. Je reconnais mon ignorance en la matière : mes connaissances en ce qui concerne la religion judaïque (ou même toute autre religion, pas de favoritisme !) sont très limitées. Découvrir le quotidien d'une juive pratiquante, à travers le prisme comique de l'enfance qui plus est, a été passionnant. J'ai découvert tout un tas de rituels et traditions que je ne connaissais absolument pas.

En conclusion, la petite dernière est un livre sympathique qui peut paraître sans grand intérêt, mais qui recèle en vérité des réflexions très intéressantes, que ce soit sur le judaïsme ou sur un tout autre sujet. Sans oublier l'humour de l'auteure, Susie Morgenstern, qui a signé ici une autobiographie à la fois amusante et instructive.
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le premier tome de cette trilogie française écrite par Florence Hinckel s'était révélé être un coup de cœur inattendu, total, qui m'avait laissé sur les rotules (je vous assure, cette expression est encore en usage !), attendant avec impatience la suite. J'ai donc été toute joie quand, premièrement, j'ai reçu ce livre et me suis mise à le dévorer le temps d'un week-end de trêve dans mon emploi du temps surpeuplé et que, deuxièmement, j'ai découvert que ce deuxième tome allait lui aussi être un coup de cœur.

J'ai tout d'abord retrouvé avec plaisir Alex, Marion, Sam et leur bande à laquelle je m'étais beaucoup attachée dans le précédent livre. C'était comme retrouver de vieux amis, avec leur humour et leurs soucis qui attirent la compréhension. Cette bande d'amis semble réunir à elle seule la totalité (légère hyperbole) des problèmes pouvant exister en France pour des lycéens. C'en est assez déstabilisant mais on passe vite au-dessus de cette surprise car ça permet à l'auteure d'aborder un large choix de thèmes, tournant tous autour de l'amitié et du mal-être, ou comment apprendre à se construire. A travers chaque personnage, tous étant très différents les uns des autres, on a une illustration différente de ce que représente la construction de son identité. Que ce soit avec Alex qui a perdu l'usage de ses jambes et redoute le regard de celle qu'il aime, avec Sam qui cherche à s'accepter malgré le regard méprisant des autres sur son physique ou encore avec Marion, partagée entre son envie d'être différente de celle qu'elle a toujours été et la nécessité d'aider sa famille à tenir le coup.

Toutes ces histoires croisées permettent une intrigue riche en petites révélations, en moments de complicité et de doutes. Ce final-là est très différent de celui du premier, mais tout aussi appréciable. L'année scolaire finie ouvre de multiples questions sur le futur de ces six amis séparés et en particulier sur Paul, resté le plus mystérieux de tous pendant ces deux tomes. Pour résumer en quelques mots, j'ai été passionnée par leurs histoires, j'ai dévoré ce roman et j'attends (encore une fois) la suite avec impatience.

Comme j'ai déjà dû le dire, c'est avec cette trilogie que je découvre réellement la plume de Florence Hinckel, et ç'a encore une fois été un pure délice ! L'humour est là, mais aussi l'esprit critique sur la génération qui est la mienne et les adultes qui la jugent. D'aucuns peuvent penser ce roman peu important mais de mon côté il m'a fait le plus grand bien. Difficile à expliquer pourquoi, je dirais qu'un sentiment de solidarité s'est installé en moi et envers eux six ainsi que de l'attachement.

Je tiens donc à finir cette chronique en remerciant Florence Hinckel d'avoir écrit ces deux livres merveilleux, ces deux coups de cœur que je n'attendais pas. J'attends maintenant beaucoup du tome 3, cette suite dont jusque-là j'ai peu d'idées sur ce qu'elle contiendra !
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le premier tome était sympa, prometteur et plein de mystères. Avec ce deuxième tome, Vic James donne un coup d'accélérateur à l'histoire et c'était juste... Wah. De l'action, des réflexions, des rebondissements, des personnages pleins de ressource et de surprises, partout.

A la fin du tome 1, chaque personnage se trouvait dans une situation assez critique, certains plus que d'autres. Luke sur l'île de Crovan, Abi en route pour Millmoor et Daisy toujours chez les Jardine, ça permettait une multitude de points de vue. Chaque point de vue (puisqu'il y en a bien d'autres : Silyen, Gavar, Bouda) apporte des éléments, des interrogations et aucun ne m'a paru moins intéressant que les autres.

Ce que j'ai véritablement adoré dans ce roman, c'est le talent de l'autrice pour disséminer des mystères à chaque page. A chaque page lue, j'avais l'impression de lire une histoire dont la toile tissée par l'autrice était un réseau d'intrigues dans tous les sens : la nature du don, l'absence de don de Jenner, le pouvoir de Crovan, la présence de Cora chez Crovan, la relation entre Luke et Silyen, l'identité de l'ange du nord, les romances, etc. Comme ça ça paraît fouillis et c'est vrai que par moment on s'y perd un peu ou on ne prend pas la pleine mesure d'un événement. Mais en réalité c'est très impressionnant et incroyablement excitant : peu à peu, on sent qu'on se rapproche d'une vérité mais il en reste encore une partie à découvrir ; on voit que ce mystère-là était lié avec celui-là même si on ne sait pas encore comment. Peu à peu les révélations arrivent mais ce n'est toujours pas assez pour comprendre tout. Le tome 3 promet encore une fois d'être riche en rebondissements en tout genre et en révélations.

Les personnages sont pour moi l'autre grande force de l'histoire. Aucun n'est figé : on ne peut se fier à personne, ils sont tous humains, montrant le pire et le meilleur d'eux-mêmes. ça m'a amené quelques colères (rah celui-là...), de l'amusement pour Silyen qui est toujours aussi étrange et beaucoup de joie face au revirement inattendu d'un des personnages. On ne sait pas ce que chacun a en réserve, en tout cas pour les trois frères Jardine, et c'est un régal d'avoir des personnages qui peuvent offrir autant et, surtout, qui ne sont pas transparents.

J'ai eu le souffle coupé par la fin et un grand sourire. Je n'arrivais pas à m'en remettre ! L'autrice, grâce à sa plume, m'a maintenue en haleine dès le début et jusqu'au bout. Maintenant j'ai tellement hâte de lire le troisième tome qui va être sans doute possible explosif. Il a intérêt à ne pas décevoir, après cette hausse de qualité entre le premier et le deuxième tome !

En définitive, ce deuxième tome est à la limite du coup de cœur tellement j'ai été ravie par la narration et l'intrigue ! Lire le tome 3 (un an à attendre, malheur) est maintenant mon obsession. Pour ses personnages, pour son intrigue et pour son côté science-fiction/fantasy dans une Grande-Bretagne alternative, cette série est à lire !
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date : 06-06-2018
j'ai été assez déçue par ce livre, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi indigeste. C'est l'histoire de trois étudiants américains, dont le lien est évidemment Madeleine, qui entretient une relation amoureuse compliquée avec Mitchell et Leonard. Je n'ai ressenti d'empathie pour aucun d'eux. Bien que leur côté humain soit bien développé, on ne ressent pas d'amusement, pas de complicité avec eux, le positif n'est pas souligné, au contraire la vision de l'Homme mise en avant ici est celle d'êtres constamment intéressés, même dans leurs actions les plus altruistes. L'histoire se perd dans des pages et des pages de scientifique, de théories, de maladie et d'états d'âme. J'ai aimé le côté littéraire, les réflexions sur ce sujet (pour celles que je comprenais), mais ça s'arrête là. J'ai mis longtemps à le lire puisqu'il fait tout de même environ 500 pages et que l'intérêt n'était pas présent.
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quelle pièce... étrange. Pas forcément plaisante à lire, mais pour le moins pleine de mystères, d’ambiguïtés que le lecteur interprète à sa manière. Les scènes empoisonnées où Martha et George, le couple d'une quarantaine d'années, se déchire et se rabaisse l'un l'autre m'ont mise sous tension, mais j'ai aimé les interprétations qu'on pouvait en faire. Les personnages sont à la limite de la contradiction et ça finit en un grand n'importe quoi. Un autre livre donc, qui m'a laissée perplexe, et que je n'ai pas apprécié plus que ça.
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date : 06-06-2018
voilà une lecture qui m'a laissée pour le moins perplexe, mais je m'y attendais, s'agissant de Borges. Une de mes profs de littérature latino-américaine m'a dit un jour qu'il était facile de lire Borges sans pour autant comprendre ce qu'il veut dire. Eh bien, je confirme. La plupart des nouvelles qui composent ce livre m'ont laissée somnolente. J'ai tout de même plus accroché avec la deuxième partie du livre et ses intrigues liées à la mort de quelqu'un ou à un mystère à résoudre. Mais j'ai laissé de côté tout ce qui est réflexions littéraires, métaphysiques et autre parce que mon cerveau n'arrivait pas du tout à suivre. Je n'ai pas envie d'en rester là donc je relirai peut-être certaines des nouvelles avec des analyses sous le coude (tricheuse ? Mais non mais non). Néanmoins, je ne sais pas si j'en aurai le courage parce que le livre fait moins de 200 pages, mais il m'a pris plusieurs semaines à terminer...
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plus je repense à cette pièce de théâtre et plus je me dit que je l'ai adorée. Les jeux de mots, l'humour taquin d'Oscar Wilde à l'égard de ses contemporains qui transparaît dans chacun des personnages, l'improbabilité des situations... Je l'ai dévorée et j'ai ris plusieurs fois face aux coups du sort et aux mots bien sentis des personnages. Je ne peux que recommander ce classique, une belle surprise que je ne manquerai pas de relire !
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date : 06-06-2018
j'ai finalement lu ce classique mais en VO pour mes cours de littérature anglophone, ce qui fait que j'ai pas tout tout bien compris et que j'étais un peu en mode robot pendant ma lecture. A part ça, j'ai aimé l'étudier et à moins que vous ne soyez un pro de l'analyse littéraire et que vous réussissiez à dégager immédiatement l'essence du texte, lire Hamlet sans lire ou travailler sur une analyse à côté enlève une partie de l'intérêt de cette oeuvre. Ce n'est donc pas tellement la lecture qui m'a plu, mais bien la combinaison lecture/compréhension de l'oeuvre. On comprend toute la complexité de l'intrigue et des personnages créés par Shakespeare, l'usage d'éléments matériels pour exprimer des situations morales, des personnages indécis (bonjour Hamlet) déchirés entre ne pas agir et agir peut-être moralement mal. Je pense la relire maintenant que je connais mieux les tenants et les aboutissants de la pièce, à ne pas manquer de lire !
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date : 04-06-2018
Ce manga m'avait été conseillé par une amie il y a plusieurs années. Je n'étais pas trop convaincue en voyant la couverture et pas plus en lisant le premier tome. Mais, une fois n'est pas coutume, j'ai décidé cette année de reprendre la série depuis zéro, à la fois pour lui donner une nouvelle chance et pour finir la saga.


Objectif accompli pour la fin de la saga, mais pas tout-à-fait accompli niveau satisfaction. Ma relecture du tome 1 et de la suite a été bien meilleure que ma première lecture, néanmoins il y a pas mal de choses à propos de ce manga sur lesquelles je trouve à redire. Premièrement, l'accomplissement des dessins reste assez limité et l'humour peu mature. Certaines blagues font sourire, mais rien d'innovant avec cette série qui se contente de dialogues qui fonctionnent certes, mais basiques. J'ai par contre bien aimé l'idée du travestissement de Nana, une constante qui apporte une bonne énergie à l'histoire.


Ce manga avait pourtant un bon potentiel de départ avec son sujet : arrêter la guerre. C'est le genre d'idée qu'on a en tête quand, enfant, on commence à se rendre compte des injustices qui peuplent notre monde. J'ai donc trouvé très intéressant que le mangaka se propose à une réflexion sur le thème de la guerre et du prix de la paix. Si les dialogues et les histoires m'ont apporté quelques réponses, malheureusement j'ai trouvé que l'intrigue n'allait pas jusqu'au bout et que, surtout, la fin était brouillon, avec un retournement de situation bancal. J'ai donc une grosse déception pour la fin alors que le milieu de la série était quasi passionnant.


Tripeace est un manga qui pour moi ne casse pas trois pattes à un canard, qui se laisse lire de manière agréable mais qui ne va pas au bout de ses idées pourtant prometteuses, réutilisant les codes du manga de manière mimétique sans que le mangaka, Maru Tomoyuki, n'y apporte sa propre touche.
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date : 03-06-2018
ce roman... Wah. Comment ça, c'est pas très constructif comme chronique ? Je vais essayer de mieux expliquer, alors. La fourmi rouge, on m'avait prévenu que ça allait être un roman bourré d'humour jusqu'à m'en taper la honte dans le train à cause de ma façon de pouffer. Et je confirme que ça a été le cas.

Je ne m'attendais pour autant pas à être autant touchée par Vania. Mais dès les premières lignes, cette héroïne a déboulé avec son humour un brin cynique et a réussi à me changer les idées pendant toute la durée de l'histoire et même bien après. Pourtant d'un point de vue neutre cette histoire n'est pas si joyeuse que ça : Vania a la poisse comme vous avez rarement pu voir dans votre vie quelqu'un avoir la poisse. Seulement, elle mène son histoire avec tant d'autodérision et d'humour subtile à propos de ceux qui l'entourent qu'on ne peut que relativiser avec elle ce qui lui arrive.

J'ai donc été pas seulement impressionnée par la maîtrise de son moral, qui repart au quart-de-tour après chaque défaite, j'ai aussi été charmée par son humour et sa manière de voir le monde. Avec Vania, tout semblait plus facile et ça m'a moi-même permis d'avoir le même regard sur mon quotidien. Le mail de la vérité et l'histoire d'amour ont bien aidé à pimenter l'intrigue mais je dois dire avoir été légèrement déçue par l'absence à certains moments dudit mail de la vérité alors qu'il est censé être le fil conducteur de l'histoire.

En ce qui concerne les personnages, tout ce que je pourrai dire à leur propos semblera vide de sens. D'une part parce que dans les romans Exprim' les personnages sont toujours extrêmement bien construits et donc je le souligne à chaque fois dans ma chronique et d'autre part parce que je me suis sentie tellement proche d'eux que je n'arriverais pas à l'exprimer comme il se doit. Vania, en dépit de son ptosis qui semble faire fuir tout le monde, est un personnage extrêmement attachant. J'ai eu l'impression de la comprendre alors même qu'en tant que narratrice elle nous cachait certains aspects de sa vie délibérément. Et puis j'attendais un peu plus de révélations sur la fin avec un certain personnage ! Tous les autres personnages étaient aussi attachants par leur force, la façon qu'ils ont de s'assumer. Rassurez-vous je ne parle pas de Charlotte poufiasse mais bien de ce père taxidermiste (n'est-ce pas qu'il est cool ce père ?).

Enfin, comment ne pas mentionner la plume de l'auteure. C'était la première fois que je faisais l'expérience de la plume d'Emilie Chazerand et j'en ai été tellement ravie ! On voit de manière très évidente la personnalité de l'auteure à travers celle de Vania et ça donne envie de découvrir d'autres de ses romans. Je pense pouvoir dire, plus j'y pense, que la fourmi rouge va se transformer au fil du temps en coup de cœur et qu'il s'agit d'une de mes meilleures découvertes de l'année 2017.

Le message de la fourmi rouge est tout simplement à garder précieusement pour les jours sombres, quand notre confiance en nous pourrait être écrasée d'un coup de talon par la première brute venue. La fourmi rouge, à travers Vania, c'est du rire toutes les deux minutes (ou toutes les trente secondes si on est comme moi) mais c'est aussi un réservoir d'énergie. Qu'attendez-vous pour découvrir la fourmi rouge qui sommeille en vous ?
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date : 01-06-2018
face à cette couverture et à ce résumé très mystérieux, je ne savais pas du tout si j'avais devant moi une dystopie comme on en a maintes fois vu en littérature YA ou au contraire s'il s'agissait d'une dystopie novatrice et passionnante. Et je dois dire que je n'ai toujours pas la réponse exacte, même après lecture.

Le fait que j'aie reçu ce livre en épreuves non corrigées n'a pas aidé : les fautes d’orthographe et les tournures de phrase marquées par la traduction de l'anglais ne m'ont pas servies pour m'imprégner du style de l'auteure, je n'ai donc aucune idée de quelle est la part de la traductrice et de l'auteure dans ce que j'ai lu. Ce que j'en retiens, c'est un style assez simpliste, qui ne m'a pas paru très travaillé et qui rend, du coup, des personnages parfois simplifiés.

De l'autre côté, on a une intrigue intéressante, mais complexe. Parfois mal expliquée, elle montre à d'autres moments un fort potentiel. Disons qu'il y a comme une impression de déjà-vu à travers ce roman, de tout ce qui fait une bonne dystopie : un couple attachant, du mystère qui ne se révèle que peu à peu, une situation injuste contre laquelle se battre. Ces procédés étaient parfois utilisés grossièrement et parfois donnaient un véritable souffle à l'histoire. J'ai trouvé le milieu du livre et une grande partie de la fin passionnants, notamment dans les moments de grandes révélations où on comprend mieux l'univers construit par Sharon Cameron.

Les personnages eux-mêmes m'ont paru assez cliché au début : Nadia l'asociale et Grey le beau garçon qui s'intéresse de près aux activités pas forcément légales de Nadia, me paraissaient fades. Cette impression a heureusement changé au cours de ma lecture car leurs sentiments, leurs inquiétudes et leurs actions se sont complexifiées et ont rendu ces personnages plus réels. La romance elle-même était plaisante à lire.

Le roman se tient donc d'après moi en équilibre entre lieux communs de la science-fiction et fort potentiel qui te fait t'accrocher à ton livre pour mieux suivre la suite. Mon avis a été fortement biaisé par le fait qu'il s'agisse d'épreuves non corrigées (et, surtout, que ça se voit) donc j'espère ne rebuter personne avec ce livre car la vision de ce qu'est un bon livre de dystopie, à l'heure où de nombreuses sont déjà sorties, dépend réellement de chaque personne.
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j'ai découvert cette série de quatre bande-dessinées grâce à un blog que je suis et j'ai passé un bon moment avec cette miss pas touche, une jeune fille qui assure malgré les épreuves.

L'histoire se passe donc dans les années 1930 à Paris et se focalise premièrement sur une affaire de meurtres en série dont Blanche, notre personnage principal, se retrouve malgré elle témoin. Sans attache et remplie d'un désir de vengeance suite à l'assassinat de sa sœur, elle décide d'enquêter... Dans une maison de prostituées. Le cadre est parfois dur, mais les aventures de Blanche autant que l'enquête sont très intéressantes.

Blanche (ou miss pas touche, comme chacun préfère) est une jeune fille qui sait se défendre, j'ai adoré ce personnage. Cependant, l'histoire est sombre (objective ?) et les personnages qui l'entourent pas franchement aussi sympathiques que l'est miss pas touche. J'ai été un peu déçue que l'histoire se termine au quatrième tome. Même si l'intrigue initiale (celle du meurtrier en série) a bien été résolue, j'ai trouvé la fin rapide, trop ouverte et pas assez marquante. J'aurais adoré suivre encore Blanche dans ses galères, dans le Paris du XXème siècle.

Je pense qu'avec quelques tomes de plus et une fin moins abrupte j'aurais été encore plus accrochée à ma lecture et ces BD auraient été d'encore meilleures lectures. J'ai beaucoup aimé les illustrations qui accompagnaient cette trame, c'est aussi à cause du plaisir esthétique face à ces BD que je regrette que la série s'achève aussi rapidement. Miss pas touche est une série de BD qui m'aura plu de part son intrigue et ses illustrations et j'en aurais bien redemandé un peu !
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date : 30-05-2018
j'ai un souvenir très précis du moment où j'ai lu pour la première fois Jane Eyre, en version abrégée. ça doit faire au moins sept ans maintenant, mais je me rappelle avoir eu beaucoup de plaisir en lisant l'histoire de Jane. Cependant, en comparaison avec cette lecture-là, le plaisir que j'avais éprouvé la première fois n'était pas grand chose. Car avec cette deuxième lecture, complète, en anglais et analysée grâce à mes cours, j'ai enfin pu saisir la portée de cette oeuvre. Et j'en suis ressortie tout simplement bluffée.

Je ne pense pas avoir besoin de présenter Jane Eyre, jeune orpheline depuis toute petite et dont on suit le périple à travers ce bon pavé de 500 pages. On voit donc l'évolution de cette jeune fille d'abord maltraitée et méprisée par sa famille, devenant plus sûre d'elle-même au fur et à mesure qu'elle progresse sur son chemin. Jane est un personnage incroyable, qui force l'admiration par ses principes qui ne faillissent pas. Elle sait s'adapter à chaque situation et démontre un caractère surprenant. J'étais donc en admiration constante devant chacun de ses mots pendant tout le roman. Je dis bien tout le roman, oui.

Les personnages de ce roman, pour autant, ne sont pas faits pour être enjolivés ou l'inverse : ils sont décrits avec une certaine objectivé, tels qu'ils sont. C'est parfois déchirant pour le lecteur qui aimerait ne voir que les bons côtés de ses personnages préférés ou au contraire ne pas remarquer certains aspects de personnages cruels. Néanmoins c'est cette lucidité également que j'ai aimé à travers l'écriture de Charlotte Brontë.

Non contente de créer un personnage incroyable en dépit de son apparence quelconque, l'auteure va bien plus loin en créant une histoire où chaque mot compte, où un personnage peut se révéler être un symbole et où, à la fin du roman, on réalise que c'est seulement à la deuxième lecture qu'on peut comprendre l'oeuvre et l'ampleur du talent de Charlotte Brontë car chaque mot peut avoir une double interprétation. Je ne saurais expliquer tout ça précisément sans vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous-même, mais analyser cette oeuvre a réellement été un plaisir rempli de surprises à chaque fois que je lui découvrais un sens nouveau.

Je ne mentirai pas en disant que 520 pages, ça passe comme une minute. Non, ma lecture a été longue, je l'ai en réalité traînée pendant un mois entier donc j'ai parfois ressenti des longueurs. Pour autant ça ne m'a pas gênée plus que ça car chaque page était intéressante, chaque mot savoureux.

Ce classique fait maintenant partie de mes préférés tant il m'a impressionnée et je vous encourage vraiment à le lire si ce n'est pas déjà fait ! Pas de doute que je suis marquée à jamais par Jane Eyre, que ça soit dans le sens de l'auteure, du livre ou du personnage.
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