Commentaires de livres faits par ninib974
Extraits de livres par ninib974
Commentaires de livres appréciés par ninib974
Extraits de livres appréciés par ninib974
Il est roi , je suis servante. Il cherche une reine, je veux ma carrière. Il souhaite une femme pour endurer sa vie , je veux passer la mienne seule , à l'abri.
2. Ajoutez : que j'ai mal
3. Mouahahahaha ( Riez, c'est drôle !!)
- Avec tout mon amour, je t’emmerde royalement, lui répond-elle avec un grand sourire.
– Vas-y, je vais reprendre à boire, je vous rejoins.
Un blanc. Encore.
On se fixe à nouveau bizarrement. Difficile d’expliquer une telle tension, une telle attirance. Le pire, c’est que les deux types qui se battent au centre de la salle nous reflètent parfaitement, mais d’une manière plus percutante.
– OK, lâche-t-il d’une voix gutturale.
Je me décolle du mur pour sortir de nouveau. J’ai besoin de prendre l’air. Ces échanges avec Zeke me travaillent beaucoup, surtout depuis qu’on est à New York. Il a de plus en plus de regards pour moi, et j’ai bien du mal à ne pas lui dire clairement de m’embrasser, histoire qu’on passe à autre chose. Mais je sais qu’il ne le fera pas, on parle de Hezekiah Control Freak Hill. Et ce garçon est particulièrement bon quand il s’agit de maîtriser les choses et ses sentiments.
Alors que je bouge pour sortir, je sens qu’il me retient par l’épaule. Son regard plonge dans le mien, et j’y lis le même désir que celui qui me consume. La façon dont il détaille ma bouche est indécente et fait tambouriner mon cœur. Il y a longtemps que j’attendais ça.
– Hezekiah… je souffle en m’approchant de lui, sans pour autant combler tout l’espace.
C’est comme si son prénom murmuré était le feu vert qu’il attendait, car ses lèvres fondent sur les miennes.
Bordel.
Il recule rapidement, me plantant là, insatisfait.
– Ne t’avise pas de me laisser sur ça, Hezekiah, je le menace.
– Je n’y comptais pas. Je voulais juste que tu me supplies.
L’enfoiré.
Nos bouches se trouvent de nouveau. Je n’ai rien oublié. Ni ses lèvres pulpeuses et douces, ni son odeur masculine et boisée, ni son goût capiteux. Pourtant, ce shoot de lui me foudroie sur place. Comme un boost d’adrénaline dans les veines, c’est violent. Mon cœur bat plus fort et mes bras se crispent tellement que j’ai envie de le serrer contre moi. J’attrape les pans de sa chemise pour me coller à lui, et il grogne en m’embrassant davantage. La frustration qui s’accumule depuis des semaines s’envole, battue par K.O. avec un baiser fiévreux.
C’est délicieux.
Son corps est puissant contre le mien, ça me rend fou. On est sur la même longueur d’onde, alors on s’embrasse plus fort, plus langoureusement, plus lentement aussi, afin de profiter de toutes ces sensations qui nous paralysent et nous font perdre la tête. Mes fantasmes s’emmêlent dans mes pensées et me rendent plus sauvage. Bordel, si seulement je pouvais le plaquer contre ce putain de mur. Il lui suffirait de me toucher une seule fois pour comprendre à quel point je suis fou de lui.
Lentement, il s’éloigne.
– Putain, souffle-t-il.
Je me lèche les lèvres en le regardant, et puis j’attrape la petite croix qui s’est échappée du col de sa chemise.
– Mais pourquoi cet honneur ?
Il suit du regard mes doigts qui font danser son pendentif.
– J’en sais rien, répond Zeke honnêtement.
Il m’observe, le feu dansant dans ses yeux, puis rajoute :
– Putain, je n’en sais vraiment rien.
Je lâche sa croix et souris en m’approchant de son oreille.
– Si jamais t’as encore des envies de « rien », je suis ton homme, Hezekiah.
Ses mots me touchent en plein coeur.
Tu es quelqu'un de bien,Aydan Grown, n'en doute jamais.
— Belle ! me réprimande April. Ne dis pas d’insultes devant elle !
Elle récupère une nouvelle fois l’araignée et la fixe avec un air de mère poule.
— Fatal, n’écoute pas cette vieille folle. Tu n’es pas une couille. Je te le promets.
— C’est un cauchemar ? Pas vrai ?
Pour toute réponse, Priam sourit largement. Oh oui, il est ravi de m’avoir surprise et que je sois en train de perdre mes moyens.
— Voyons, mon ange, je suis ton rêve éveillé.
C’était donc vrai. Rien ne se brise plus qu’un cœur de tricheur amoureux.
— Tu as appelé ton hamster Spider Cochonne ?
Il a l’air d’hésiter entre me juger ou éclater de rire. Sans doute un peu des deux !
— Bien sûr. On n’était pas au courant mais c’était une femelle. Une nuit, je reprends, Spider Cochonne a mis au monde plusieurs bébés. Elle les a mangés.
Puis elle a tenté de fuir entre les barreaux de sa cage. Madame s’est étranglée.
MAIS… Tu ne devineras JAMAIS.
Je me redresse sur mon siège, fière de moi, et m’exclame avec un air de conspiratrice :
— J’ai réussi à la sauver par miracle alors qu’elle ne respirait plus. Je crois même avoir essayé de lui faire du bouche-à-bouche. On peut donc en conclure que je peux ramener des animaux morts à la vie. Ce n’est pas extraordinaire, ça ?
Priam m’observe toujours étrangement. J’ai l’impression de lui avoir donné les codes de la bombe nucléaire.
— Tu as essayé de faire du bouche-à-bouche à ton hamster qui venait de manger ses gosses ? »
Il est la tempête et l'océan. Il est la vague qui s'écrase sur le rocher. Il est le tricheur. Mais à cet instant, il ne triche plus.
- Sauf que ce n’est pas à quelqu’un d’autre de définir la personne que tu dois être. Non?
L’ado hausse les épaules avant de se racler la gorge.
-Qu’est-ce que t’en sais, toi?
Elle me tutoie et est plus familière. Elle se place peu à peu en confiance .
- Ce qu’elles te font vivre, je l’ai vécu, lui confié-je.
- Toi?
-Moi. J’ai gardé le silence, pendant des mois. Un jour, j’ai craqué et j’en ai parlé à ma mère.
- J’ai compris, ouais.
- Bien.
Elle se lève finalement, récupère ma carte et s’éloigne après un sourire timide.
Combien de fois a-t-on essayé de me faire rentrer dans une case? De me dire d’agir en fonction de ce que les autres pensaient et exigeaient plutôt que par moi-même?
Fuck. Que tous ces blaireaux aillent se faire foutre.
— Je peux toujours en devenir un moi-même, et faire un petit numéro au milieu de la foule, réplique-t-il. Je renifle dédaigneusement tout en l’observant de haut en bas. Bien sûr qu’il est canon, cet enfoiré.
— Bah, je reprends, j’espère qu’on pourra demander un remboursement.
— Et elle m’allait bien ?
— Atrocement mal. Regardez-nous échanger sans nous insulter l’un et l’autre. Youhouhou, ça mérite un troisième verre de vin, non ?
— Je vois, reprend Priam. Dans ce cas, si elle m’allait mal, n’hésite pas à m’imaginer plutôt nu. Je m’étouffe aussitôt en entendant ces mots et suis prise d’une quinte de toux. Il se penche par-dessus la table avant de s’interrompre quand je lève une main.
— Tu vas…
— Ça ne va pas de me dire une chose pareille alors que je déguste mon vin ? Tu veux vraiment que je fasse des cauchemars ou quoi ?
— Tu as appelé ton hamster Spider Cochonne ? Il a l’air d’hésiter entre me juger ou éclater de rire. Sans doute un peu des deux !