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Le prince est né dans les somptueux appartements royaux, quant à moi j’ai pointé le bout de mon nez trois jours après, sur la sciure de la taverne familiale. Ma mère s’est dépêchée de m’emmailloter dans un linge pour me coller dans les bras de mon père : brasser la bière ne pouvait pas attendre.

La reine est morte en donnant naissance à son fils. Le roi ne s’est jamais remarié et le royaume la pleure depuis toujours. Quand les gens évoquent les premières années après sa disparition, on dirait qu’ils ont vécu sous une épaisse couche de nuages, sans soleil pour éclairer leurs journées.

Les loyaux sujets ont regardé grandir leur adorable petit prince privé de mère, tandis que le roi s’absorbait dans les affaires du royaume. La seule lueur qui brillait pour tous, c’était lui, le prince aux boucles brunes, aux yeux vert éclatant et aux adorables fossettes.

J’ai grandi avec l’intime conviction que le prince était mien. Vous connaissez cette impression ? Quand il suffit d’un simple regard de l’autre pour faire vibrer vos entrailles, parce que vous l’avez dans la peau. Vous aimeriez hurler : on ne touche pas, il est à moi, n’y songez même pas ! Mais j’ai toujours gardé ce désir enfoui au plus profond de moi.

Aujourd’hui encore, chacun de nous est persuadé que le prince lui appartient. On l’adore, sa naissance a été notre cadeau. Impossible de ne pas aimer celui qui a transpercé les nuages noirs amoncelés dans le ciel. Le prince est un rayon de soleil, il incarne la joie de vivre, la rosée du matin et la mélodie du bonheur à lui tout seul.

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Je lève le menton avec audace et soutiens son regard. Douglas se penche alors vers Cormac, lui tapote l’épaule et murmure à son oreille. Le prince se raidit, une rougeur teinte ses joues et son cou. Je lis sur ses lèvres les mots qu’il prononce : « Quoi ? », « Où ? ». Douglas répond : « Dans le couloir des cuisines, monseigneur. » « Qui était-ce ? » demande Cormac.

Douglas a dû avouer le nom de mon agresseur, car Cormac scrute la dernière table. Il pose encore une question à Douglas : « A-t-il été jusqu’au bout ? » Douglas ne sait pas, il reconnaît être parti avant la fin. Cormac lui lance un regard noir et se détourne pour sonder l’assistance. Il finit par me repérer et me pose la question d’une mimique : « T’a-t-il violée ? »

Je secoue la tête. Non.

Cormac soupire et donne un ordre à Douglas. Rouge de honte, le valet s’éloigne rapidement entre les tables et sort par la grande porte.

Le regard de mon prince revient sur moi. Il remarque ma tenue. Ses yeux se plissent, glissent de mon visage à mon cou, puis se posent sur mon décolleté. Il se lève et se précipite à la suite de Douglas.

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Extrait ajouté par bellajessica 2017-01-26T15:27:59+01:00

Ses mains reprennent leur course et montent vers ma poitrine. Il attrape la pointe de mon sein droit avec sa bouche.

— Tu étais vierge la première fois que tu es venue. Tu as saigné sur mes draps… et sur moi.

— Mon Dieu, pardonnez-moi, Votre Altesse !

— Non, ce n’est pas ça, répond-il en déposant un baiser entre mes seins, j’ai eu peur que les hommes de la brasserie te…

Il se souvient… Il se souvient !

— Non, Votre Altesse. Mon père a veillé sur moi.

— Quelqu’un d’autre a-t-il levé la main sur toi pendant mon absence ?

— Euh… Pardon ? je bafouille en rougissant.

— Tu as remarqué que j’étais parti, n’est-ce pas ?

— Non… Enfin, oui, je voulais dire que personne ne m’a touchée. Et oui, j’avais remarqué que vous étiez parti.

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