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Noël en blanc



Description ajoutée par selene82 2013-11-16T17:14:46+01:00

Résumé

Depuis qu'elle est en âge d'aimer, Angie a toujours été amoureuse du beau Léo Demetrios. Léo qui n'a jamais vu en elle que la fille du domestique de son père et qui, à la place du grand amour dont elle rêvait, ne lui a finalement offert qu'un moment de plaisir passager. Une passion vite oubliée, hélas, lorsque, non content de la suspecter d'être la maîtresse de son cousin, Léo s'est ensuite laissé convaincre qu'elle était une voleuse!

Mais Angie n'a jamais oublié : ni l'immense chagrin, ni la honte éprouvée lorsqu'elle a été chassée, elle et l'enfant qu'elle portait. Aussi n'est-elle pas prête à pardonner et à céder à la prière du vieux Démétrios qui souhaite connaître l'enfant et lui demande de revenir à l'occasion des fêtes de Noël. D'autant moins prête qu'elle se sent incapable de supporter le mépris de Léo que de soutenir son regard quand il apprendra que l'enfant qu'il prend pour le bâtard de son cousin est en réalité son propre fils.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-12-30T08:37:16+01:00

** Extrait offert par Lynne Graham **

1.

— Une augmentation ? Vous osez me demander une augmentation ?

Angie baissa les yeux devant le regard accusateur de Claudia, son employeuse.

— Je crois que nous sommes déjà plus que généreux, reprit cette dernière d’un ton sévère. En plus de votre salaire, vous êtes nourrie et logée. Vous et votre fils. Dois-je vous le rappeler ?

Bien que profondément embarrassée, Angie se força à ne pas renoncer.

— Je travaille six jours par semaine, et je m’occupe toujours de vos enfants lorsque vous sortez…

L’autre haussa un sourcil courroucé.

— Je n’en crois pas mes oreilles. Pourquoi ne vous occuperiez-vous pas de nos enfants ? Cela ne représente pas une surcharge de travail puisque vous devez également vous charger de votre propre fils. Je ne comprends pas comment vous pouvez vous montrer si ingrate après tout ce que nous avons fait pour vous.

— J’ai simplement du mal à joindre les deux bouts, déclara Angie dans un souffle.

— C’est à se demander ce que vous faites de votre salaire ! Vous n’avez aucun frais ! En tout cas, sachez que mon époux sera tout aussi choqué que moi lorsque je lui rapporterai votre exigence.

— Ce n’est pas une exigence, protesta faiblement la jeune femme. Juste une requête…

— Requête refusée, alors.

Claudia, d’un geste de la main, signifia que la discussion était close et se dirigea vers la cuisine.

— Je ne vous cache pas que cette affaire m’ennuie beaucoup, annonça-t-elle cependant, avant de quitter la pièce. Je suis extrêmement déçue par votre attitude. Vous avez un travail on ne peut plus confortable, après tout… J’aimerais beaucoup, pour ma part, être payée pour rester à la maison et mettre la vaisselle dans la machine. Et laissez-moi vous dire qu’aucun de nos amis n’aurait accepté de garder une jeune fille au pair avec son bébé.

Angie ne répondit rien, consciente que Claudia resterait parfaitement insensible à tous ses arguments. Aucune jeune fille au pair ne travaillait comme elle le faisait. Evidemment, c’était à ce titre qu’elle avait d’abord été engagée par George et Claudia Dickson. Mais son travail s’était vite transformé en engagement à plein temps, au point qu’elle était à présent la gouvernante de la maisonnée. Elle n’avait jamais songé à se plaindre de son salaire, pas même après la naissance de Jack, considérant son emploi chez les Dickson comme une situation provisoire. Elle avait pourtant rapidement dû déchanter en découvrant ce qu’il en coûtait d’élever un enfant, en sus des loyers prohibitifs que lui avaient proposés les agences immobilières pour un appartement dans Londres.

— Ne parlons plus de tout cela, reprit Claudia d’un ton plus aimable, déduisant sans doute du silence d’Angie qu’elle avait gagné la partie. Vous ne croyez pas que vous pourriez donner leur bain aux enfants ? Il est déjà tard, et ils deviennent affreusement bruyants lorsqu’ils sont fatigués.

Il était 20 heures passées lorsque Angie coucha enfin les enfants et redescendit dans le salon. Le trouvant désert, elle pensa que leurs parents étaient une nouvelle fois sortis dîner.

La petite Sophia, âgée de six ans, ainsi que ses deux frères jumeaux, Benedict et Oscar, étaient élevés dans un luxe censé compenser les fréquentes absences de leurs parents. Leur père était juge, et officiait dans des régions parfois assez éloignées. Quant à Claudia, cadre dans une grande entreprise londonienne, elle ne rentrait que rarement de son travail avant 19 heures.

Leur demeure était une bâtisse cossue et spacieuse, flanquée de trois garages. Deux d’entre eux abritaient une Porsche et un Range Rover, tandis que le troisième servait d’habitation à Angie. De vagues travaux d’aménagement avaient été faits, mais les murs de préfabriqué étaient impuissants à retenir une chaleur raisonnable en plein cœur de l’hiver.

La jeune femme se dirigea vers la porte qui faisait communiquer son réduit avec le reste de la maison et, réprimant un frisson, s’avança vers le lit de son fils pour s’assurer qu’il était bien couvert. Elle venait de tirer sa couverture jusqu’à n’en laisser dépasser qu’une touffe de cheveux sombres lorsque la sonnerie de l’entrée se fit entendre.

Angie tressaillit, jeta un coup d’œil à sa montre, puis se précipita dans la maison avant que le visiteur ne s’avisât de sonner une deuxième fois. Sophia avait en effet le sommeil très léger, et peinerait à se rendormir si elle s’éveillait.

— Oui ? demanda-t-elle enfin, légèrement haletante, lorsqu’elle décrocha l’Interphone.

— Angie ?

Totalement prise de court, l’intéressée lâcha le bouton de l’Interphone et recula d’un pas. Il lui était impossible de ne pas reconnaître aussitôt cette voix au ton soyeux, ce léger accent grec qui adoucissait les consonnes. Cela faisait deux ans qu’elle ne l’avait pas entendue… Son cœur s’emballa sous l’effet de la panique et, presque aussitôt, des larmes lui montèrent aux yeux.

La sonnerie, impérieuse, se fit une nouvelle fois entendre. Instinctivement, Angie appuya sur le bouton pour répondre.

— Ne fais pas ça ! s’exclama-t-elle. Tu vas réveiller les enfants.

— Laisse-moi entrer, alors, reprit la voix de Léo.

— Je… je ne peux pas. Je n’ai pas le droit d’ouvrir lorsque je suis seule, la nuit. Je ne sais pas ce que tu veux, ni comment tu m’as trouvée, mais je m’en moque. Va-t’en d’ici !

En guise de réponse, Léo sonna une nouvelle fois. Avec un soupir rageur, la jeune femme actionna enfin l’ouverture du portail et déverrouilla la porte d’entrée. Quelques instants plus tard, une haute silhouette émergea de la nuit qui baignait le parc et s’arrêta sur le seuil, face à elle.

— Merci beaucoup, déclara Léo d’un ton glacial.

Tétanisée par sa présence, Angie le dévisagea quelques instants avant de balbutier :

— Je… je ne peux vraiment pas te laisser entrer.

Son compagnon soupira d’un air las.

— Ne sois pas ridicule.

Presque involontairement, Angie soutint son regard, de la couleur d’un ciel de tempête, et ne put réprimer un frisson. Léo Demetrios en personne… Si près d’elle qu’elle n’avait qu’à tendre le bras pour le toucher.

Il était tel que dans son souvenir : même taille hors du commun, mêmes épaules puissantes, même grâce féline dans chacun de ses mouvements. Il se dégageait de lui une aura de séduction brute, de sensualité presque animale. Le temps n’avait rien changé à ses traits d’une beauté un peu dure, légèrement anguleux, incroyablement masculins. Ses yeux semblaient deux éclats d’onyx sertis dans un visage marmoréen. Ses cheveux, noirs comme la nuit, balayaient son front et le col de sa chemise de quelques mèches indociles. Sa présence était écrasante. Pourtant, Angie avait encore peine à croire que c’était bien lui qui se tenait là, devant elle.

— Tu ne peux pas entrer, répéta-t-elle en essuyant ses paumes moites sur son jean.

La voix ensommeillée de Sophia tomba à cet instant du haut de l’escalier.

— Angie… J’ai soif…

La jeune femme pivota vivement et gagna en toute hâte le bas des marches.

— Retourne te coucher. Je te monte à boire tout de suite.

Léo en profita pour entrer et pour refermer doucement la porte derrière lui. Angie lui décocha un regard suppliant, s’apprêta à lui demander une nouvelle fois de partir, puis se ravisa en songeant qu’il valait mieux ne pas avertir Sophia de la présence d’un inconnu. Elle tourna donc les talons, alla remplir un verre d’eau dans la cuisine et le monta en toute hâte à l’étage. Claudia et George étaient simplement sortis dîner, et ne seraient sans doute pas très longs à rentrer. Ils seraient sans nul doute outragés de trouver un étranger dans leur demeure…

Refermant doucement la porte de la chambre de Sophia, Angie redescendit l’escalier aussi vite et aussi discrètement qu’elle le put. Elle fut presque surprise de trouver Léo dans le hall, quand elle avait supposé qu’il n’hésiterait pas à s’installer dans le salon et à se servir un verre de whisky. De fait, personne n’osait faire attendre Léo Demetrios, magnat de l’électronique et de l’informatique, l’un des hommes d’affaires les plus importants de la planète.

Rencontrant enfin son regard, Angie se figea sur les dernières marches de l’escalier. Le souffle parut soudain lui manquer, tandis que ses jambes se mettaient à trembler légèrement. Son cœur battait avec violence, comme comprimé par sa cage thoracique. Se pouvait-il qu’il lui fît toujours autant d’effet, deux ans après ?

— Je ne serai pas long, déclara-t-il à cet instant, un sourire sardonique aux lèvres.

— Qu’est-ce que tu fais ici ?

Une idée lui traversa brusquement l’esprit et elle se crispa brusquement.

— C’est à cause de mon père ? Il est malade ?

Léo fronça les sourcils.

— Ton père ? Non. A ma connaissance, il se porte comme un charme.

La jeune femme s’empourpra, mortifiée de s’être ainsi laissée aller à son inquiétude. Elle avait été ridicule de supposer que Léo s’abaisserait à servir de messager pour l’un des serviteurs de son grand-père !

En un geste de maladroite invitation, et peut-être par réaction à la discipline de fer imposée par Claudia, elle poussa la porte de la salle de télévision et fit signe à son compagnon d’entrer.

— Nous pourrons parler tranquillement ici, déclara-t-elle d’un ton qu’elle espérait détaché.

Il lui était cependant terriblement difficile d’affecter une parfaite indifférence quand Jack dormait à quelques mètres de là à peine ! Que se passerait-il s’il se réveillait et qu’il l’appelait ? Cette seule idée suffisait à la faire frémir…

Tandis que Léo la dépassait pour pénétrer dans la pièce, Angie ne put s’empêcher d’étudier le masque impassible que ses traits avaient revêtu. Pourquoi se comportait-il en parfait étranger, alors qu’ils avaient partagé ce que deux êtres peuvent se donner de plus précieux ? Avait-il peur qu’elle se jetât à son cou s’il manifestait la moindre marque d’affection à son égard ?

Angie s’empourpra légèrement en se rappelant ce qui s’était passé entre eux. Du plus loin qu’elle s’en souvînt, il lui semblait avoir toujours été amoureuse de Léo. A dix-neuf ans, elle avait enfin décidé de passer aux actes et, dans la folie de son désir, en avait oublié le fossé qui les séparait. Elle avait amèrement payé son erreur…

Le silence se prolongea, plein d’une invisible tension.

Angie referma la porte derrière elle et, se tournant vers Léo, eut la surprise de constater qu’il l’observait attentivement. Elle se figea, soudain captive de son regard, sentant des picotements électriques parcourir sa peau. Les yeux de son compagnon glissèrent sur ses longs cheveux blonds, s’attardèrent sur le galbe de ses seins, puis descendirent sur ses hanches sinueuses.

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Dates de sortie

Noël en blanc

  • France : 2003-12-01 - Poche (Français)
  • USA : 1998-10-01 - Poche (English)
  • USA : 2015-08-01 (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Un réveillon chez les Demetrios - Français
  • The Winter Bride - Anglais
  • La vita è adesso - Italien
  • Liebe: ein himmlisches Geschenk - Allemand
  • Novia de invierno - Espagnol
  • Ψέματα και Αλήθειες - Grec

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