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Commentaires de livres faits par noname_1

Extraits de livres par noname_1

Commentaires de livres appréciés par noname_1

Extraits de livres appréciés par noname_1

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Oluf a bientôt quinze ans. Son caractère devient de plus en plus (inexplicable/blanc), sa physionomie, quoique parfaitement (embarrassante/belle), est d'une expression (antique/embarrassante) ; il est (velouté/blond) comme sa mère, avec tous les traits de la race du Nord; mais sous son front (illuminé/blanc) comme la neige que n'a rayée encore ni le patin du chasseur ni maculée le pied de l'ours, et qui est bien le front de la race (antique/belle) des Lodbrog, scintille entre deux paupières (doucereux/orangées) un oeil aux (longs/noirs) cils (noirs/longs), un oeil de jais (illuminé/antique) des (orangées/fauves) ardeurs de la passion (italienne/velouté), un regard (velouté/noirs), (blanc/cruel) et (longs/doucereux) comme celui du maître chanteur de Bohême.
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date : 04-04-2011
chapitre 10)
DAVID BOWIE EST ATTENDU A LA CAISSE N° 7

Chacun se souvient du jour où Bowie est entré dans sa vie (et si ce n’est pas le cas, chacun a tort). Pour moi, c’était un petit matin d’avril 1983, avec du soleil à gauche, des nuages au milieu et du vent à droite. La radio diffusait Modern Love dans la voiture. Les premières mesures, on aurait dit les battements de mon cœur. C’était tonique comme un hymne national, vraiment libérateur et totalement incompatible avec une journée de plus comme caissière à Auchan. J’ai donc bifurqué à gauche (côté soleil) pour démarrer ma nouvelle vie de femme et d’artiste. J’allais chanter moi aussi. J’ai souri en pensant : ce qui est défait n’est plus à défaire.
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date : 07-02-2011
Philippe m'emmena chez lui en voiture. Sa maison lui ressemblait : bohème et désordonnée. Partout, des livres, et un chat roux, Murphy, qui m'observait avec méfiance. Je pensai à ma propre maison, si ordonnée, avec mes livres tirés au cordeau sur les rayons de mes bibliothèques... Si j'avais une autre vie, je serais écrivain, me promis-je. Ou peintre. Un artiste un peu écervelé, comme Philippe.
Ma première soirée amiénoise fut magnifique. Pour une fois, je bus modérément. Il faut dire que Jean-Louis avait invité deux de ses étudiantes, particulièrement jolies et intelligentes : Sandrine et Nathalie. Autant Sandrine était gaie, drôle et malicieuse, autant Nathalie était taciturne, comme dépositaire d'un lourd secret qu'elle eût peut-être voulu partager avec moi. C'est d'elle, bien sûr, que je tombai amoureux. Je devais avoir vingt ans de plus qu'elle, mais je crois que cette différence d'âge ne l'effrayait pas. Durant ce long et joyeux repas, nous fûmes complices, elle et moi, comme deux enfants. Au moment du dessert, je me hasardai à lui «faire du pied», ce vieux truc des dragueurs que je n'avais pas pratiqué depuis vingt-cinq ans. À ma surprise - et pour mon plus grand bonheur -, elle répondit favorablement à mon appel. Apparemment, l'alcool n'avait pas encore détruit mes traits nordiques, et mes yeux d'un bleu délavé exerçaient encore leur charme...
Après le dîner, nous passâmes au salon où Jean-Louis, en hôte de qualité, nous régala de toutes sortes d'alcools. Soucieux de séduire Nathalie, je me gardai bien de m'enivrer. Vers minuit, Philippe s'éclipsa, proposant gentiment à Sandrine de la raccompagner. «Si vous voulez discuter encore un moment ensemble, les tourtereaux, ne vous gênez pas. Moi, je vais me coucher !», annonça bientôt Jean-Louis.
Et nous demeurâmes tous les deux dans ce salon, un peu nigauds. Nous parlions doucement, amoureusement. Enfin, nous nous embrassâmes. Ses lèvres étaient douces. «J'ai oublié Anne !» me mentis-je intérieurement. Après, nous fîmes longuement l'amour. Nathalie était sensuelle et son corps était parfait. Trouver «la vérité dans une âme et un corps», écrivait Rimbaud. Et si je l'avais trouvée en Nathalie ? Je m'efforçais de le croire. Je lui fis l'amour trois fois, avec véhémence, avec une sorte de rage. A l'aube, nous nous endormîmes, enlacés, comme deux enfants. Vers midi, Jean-Louis nous réveilla : «Debout, les morts ! s'écria-t-il. Et toi, n'oublie pas d'émigrer chez Philippe ! J'espère qu'il ne s'est pas fait de souci en ne te voyant pas rentrer...» Cela m'eût étonné. À en juger par ce qu'il avait bu - mais lui buvait joyeusement, pas pour se détruire -, j'imaginais qu'il s'était effondré sur son lit à peine revenu chez lui.
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