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-Je sais, souffle-t-il dans mon dos, alors que je suis sûre et certaine qu'il a un sourire débile collé au visage.
-Bouge ton cul.
-Je préfère continuer à mater le tien.
Afficher en entier– Ferme la bouche, bébé, tu vas gober les mouches. Et regarde ce qui vaut vraiment le coup d’œil.
Je lève les yeux au ciel. Je crois bien qu’on n’utilise plus cette expression depuis le siècle dernier, mais il a une assez belle gueule pour que je tienne ma langue.
– Et qu’est-ce qui vaut vraiment le coup d’œil ? demandé-je quand même, d’une voix moqueuse.
Il coupe le moteur une fois arrivé devant le grand manoir et sourit doucement en se penchant vers moi.
– Moi.
Il fixe sa queue dissimulée dans son jean, une fierté toute masculine dans le regard.
- Comment tu veux que j'y jette un coup d'oeil si j'ai besoin d'une loupe pour le faire, bébé ?
Afficher en entier– « In the shallow, shallooooooow », continué-je tout en fixant le plafond de l’habitacle.
– Putain, que quelqu’un me donne une corde, marmonne mon petit ami.
Je me redresse et envoie mon poing dans son épaule pendant qu’il fait semblant de crier.
– C’est bien, crève en silence.
– Pitié, rejoins-moi dans le silence, me supplie-t-il presque, alors que je lui fais un doigt tout en continuant à chanter, nullement vexée.
Je sais que j’ai du talent… Il est simplement caché. Très, très profondément.
Afficher en entier- Je serai toujours là pour toi, me souffle-t-il à l'oreille avant d'embrasser une dernière fois ma peau. N'importe quand. Pour n'importe quelle raison.
Afficher en entierJ’ouvre la bouche pour lui poser la question mais Sanchez arrive près de nous, une barquette de frites dans les mains.
– Comment t’as fait pour en avoir ? s’exclame T-J. La dame qui servait m’a dit qu’il n’y avait plus rien.
– J’ai joué de mes charmes, souffle Sanchez en nous faisant un petit clin d’œil.
Il s’assied près de T-J et lui tend sa barquette.
– Vu que je te trouve mignonne, tu peux en prendre quelques-unes, ma chérie.
T-J lui donne un petit coup de coude mais en prend.
Afficher en entier– Tu viens ou tu comptes continuer à observer le jardin ? Si tu veux j’ai une cisaille pour que tu tailles les arbustes près du chemin, hurle Tucker devant la porte avec un sourire moqueur.
Je me rapproche lentement, prenant un air angélique.
– Et si je coupais d’abord la petite chose qui pend entre tes jambes ?
Un grognement sort de sa bouche, me faisant éclater de rire.
– Deux fois que tu parles de ma bite avec des termes péjoratifs, je crois que tu as besoin que je te rafraîchisse la mémoire.
Afficher en entierJe porte à ma bouche un morceau du pancake et manque de m'étouffer avec son goût infâme.
— J'avais dit à Tucker de surveiller le pancake mais il passait plus de temps à te regarder comme un débile, marmonne Agnès.
Je me tourne vers Tucker, les sourcils relevés. Il plisse les yeux en fixant ma petite soeur une seconde, comme gêné par son aveu.
— Tu ronflais tellement, marmonne-t-il dans ma direction, je voulais juste vérifier que tu n'étais pas en train de t'étouffer.
— C'est pas très très vrai, chuchote ma petite soeur en reprenant sa tâche.
Afficher en entier— Ma meilleure amie !
Je plisse les yeux en ouvrant le calepin :
— Arrête de m'appeler comme ça, T-J, je suis pas ta meilleure amie.
Mon air bougon l'amuse et je n'arrive pas à paraître fâchée contre lui. Son expression de pseudo-malheureux me fait presque sourire. M'atteint.
Il rigole doucement en croisant les bras :
— Et sinon quoi ?
Je fais claquer mon stylo avec un air de psychopathe.
— Sinon, je te crève les yeux.
— Mais alors je ne pourrais plus regarder ces deux petites mandarines qui se dressent devant moi ?
Yeleen et les autres se retiennent de rire alors que je fronce les sourcils. De quoi est-ce qu'il... En voyant son regard s'attarder sur ma poitrine, je comprends.
Mes yeux lui lancent des éclairs quand je rétorque :
— Eh bien, on se comprend, entre fruits.
— Entre fruits ?
— Mes seins, les mandarines. Et je suis sûre que tes couilles ressemblent à deux petites prunes.
Afficher en entier« -Quand les gens disent que les rousses ont un caractère de merde, je peux confirmer désormais que c'est bien vrai »
.
Afficher en entier- Eh madame la psychologue ! Crie-t-on dans mon dos.
Je m’arrête brusquement au milieu du réfectoire, sous quelques regards aussi perdu que moi. Je me tourne vers la voix féminine, me demandant si c’est bien moi qu’on appelle, et mes yeux tombent sur de magnifiques cheveux sombres - Yeelen. La métisse agite sa main dans ma direction et, même de la où je me trouve, je vois des yeux sombres brillant de joie. La fille assise à sa table se tourne vers moi, l’air inquisiteur, alors que je m’avance vers elles.
- Pas de penis dessiné en blanc sur ton front aujourd’hui ? La taquinais-je avec un aïe théâtrale.
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