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Commentaires de livres faits par Noah_

Extraits de livres par Noah_

Commentaires de livres appréciés par Noah_

Extraits de livres appréciés par Noah_

En sortant de sa chambre, il tomba sur Adèle, attablée devant le journal de l'avant-veille. Rien, dans son visage pâle encadré de cheveux noirs, ne laissait transparaître sa nuit écourtée. Constatant la lourdeur des gestes de Thomas, elle offrit de lui faire un café; il s'effondra sur une chaise, reconnaissant et nauséeux.
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tu es à ta place partout
où les sirènes d’ambulance te donnent
des nouvelles de nos amis
eux aussi se réincarnent souvent
en neiges éternelles

l’espoir, la peur
réveillent le troisième poumon
demande-moi du feu, nous nous rendrons
coupables de magie pure

les drogues fantômes entreront
chez nous par nos blessures
d’oiseaux tombés de la lune
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date : 16-10-2017
"Dans les campagnes du nord du lac Saint-Jean, les souvenirs hantent le présent, les morts de la route arpentent les fossés, les maisons anciennes appartiendront toujours à ceux qui les ont bâties. Le poids de toute l'Amérique profonde, sa démesure, sa solitude, voûte les épaules, creuse les joues, durcit les regards. La neige et les canicules donnent soif toute l'année. Le Nord, ici, est la frontière du monde." p.165
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date : 30-07-2017
Toute gaieté quitta sa voix. Il enlaça Dave et l'attira contre son corps nu.
-Mais, avec tous ces morts - son haleine était brûlante contre l'oreille de Dave, et sa voix chevrotait... on aurait tout intérêt à s'aimer pour de bon, et autant qu'on le peut... nous qui avons la chance de pouvoir connaître ce bonheur-là.
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les vol­cans se pro­mènent dans la rue
et sentent la bière
ils ont froid aux pieds ils veulent
deve­nir pilotes d’avion
pour mieux voir ta che­ville nue
parce que ta robe est un ter­ri­toire d’oiseaux
une bal­le­rine sacrée un tigre de lumière
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date : 13-03-2017
-Génial, conclut Chad, faussement ravi. Tu compte sur un infirme, un aveugle, un asthmatique et ton petit frère pour secourir tous les prisonniers?
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date : 05-03-2017
"Qu'est-ce que le toubib t'a dit?
-De cesser de fumer."
Carl Brandstetter renifla avec mépris, et jeta des cubes de glace miniature dans un pichet d'épais cristal danois. "Et de boire." Il mesura du gin dans un petit gobelet de verre. "Et de travailler." Il mesura le vermouth, rangea les bouteilles, trouva un bocal d'olives farcies, referma la porte. "Et de baiser." Dans la petite grotte neigeuse du congélateur, il prit des verres à pied et mit une olive dans chacun.
-Ça ne laisse guère de possibilités, dit Dave.
-Le backgammon, dit son père en remuant les glaçons avec une tige de verre.
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Jambes fatiguées
J’avance, j’avance, j’avance
Pas lents, pas accélérés
J’ai vieilli depuis
Nue
Tu m’offres l’horizon
Ébahie je vois
Loin
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date : 24-02-2017
-Sait-tu combien de personnes ont vu le vidéo depuis deux semaines?

-mm... J'sais pas... Vite de même... J'dirais... 10 000?

-956932

-Woo...

-J'ai l'air d'un cave devant le monde entier!

-Ben là... Pas tant qu'ça.
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"Ça m'était arrivé, déjà, de me noyer pour quelqu'un, et j'étais bien décidé à ce que ça ne se reproduise plus."
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"Vivons, aimons-nous, donne-moi mille baisers et personne ne pourra plus nous faire de mal."
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"Le fin mot de l'affaire, c'est que, si l'on est en vie, il y a toujours danger de mourir."
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"La nature paraît bien trop vaste pour être vaincue. Toutefois, à ceux d'entre nous qui sont capables de tirer avantage de ce qu'elle offre généreusement, elle fournit tout ce qui est nécessaire. À savoir: la nourriture, la chaleur, un abri et des vêtements."
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date : 15-02-2017
"Depuis que le monde est monde qu'on s'entretue, qu'on se ment pis qu'on se vole. On trahit son voisin, on crache sur son père, on tue son frère. C'est ça la vraie nature de l'homme. De toute façon, on survit pas fort en faisant le bien."
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date : 15-02-2017
"Tout le monde avait appris à ignorer ce qui se passait dans la vie publique, comme si cela ne les concernait pas. Il y avait, sans doute, un climat de peur que chacun comprenait, mais la peur était sous-jacente: elle n'affleurait jamais et on n'en parlait jamais. Et personne ne croyait que cela pourrait changer un jour."
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date : 15-02-2017
"Peut-être ai-je senti pour la première fois que personne ne m'aimait, peut-être est-ce cela que je veux dire, et peut-être tout ce qui s'est passé ensuite a-t-il été une façon de donner envie aux gens de m'inclure. J'ai toujours été surpris que quelqu'un m'apprécie, ou m'approuve, et j'ai toujours fait en sorte de rester proche de ces gens-là."
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date : 15-02-2017
"J'ai pensé à lui crier à travers la porte qu'il n'y avait pas de problème, que je n'en parlerais à personne, que je voulais le tenir, le regarder dans les yeux, l'embrasser, que je voulais lui murmurer des choses ici dans le noir, dans cet endroit où personne ne trouvait étrange que deux hommes puissent se désirer jusqu'au désespoir."
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"...je ne pouvais plus voir personne, et j'ai su alors ce qu'était la solitude du coureur de fond, comprenant que, pour moi cette sensation représentait la seule honnêteté et la seule réalité existant au monde et je savais qu'il en serait toujours ainsi..."
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"Il sait aussi qu'il faut parfois plonger, mettre la tête dans l'eau au lieu de la mettre dans le sable. On ne pourra jamais empêcher les noyades. Mais c'est en se mouillant tout d'abord un orteil qu'on a traversé les mers."
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"Il y a des enfants sur qui la détresse s'accroche et s'agglutine. C'est lorsqu'on s'en débarrasse, à l'âge adulte, que l'on constate à quel point elle traîne avec elle de longs lambeaux d'amour-propre encore saignants."
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date : 15-02-2017
"Il faut que j'arrive à me détacher de ces corps qui hantent l'histoire de nos aînés."
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date : 15-02-2017
"On passe le test avec la désinvolture d'un bachelier en oubliant qu'au milieu de la foule, parmi nous, traîne la peur de la mort. Nous mettons la maladie à distance en mimant sa traque."
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date : 15-02-2017
"Ma raison me disait que je n'étais pas à ce point la lie de l'humanité mais je venais de ressentir fortement que j'en faisais partie et que me faire traiter comme une merde pouvait un peu me soulager et me donner le droit d'exister. Je devenais une chose à défaut d'être quelqu'un."
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date : 15-02-2017
"On prêta un violon à Slaney qui joua des gigues et des reels, puis attaqua une mélodie lente et langoureuse qu'il composait à mesure. Toute la nostalgie qu'il avait éprouvée en prison s'échappait du bois de l'instrument calé sous son menton. Tous ses désirs acérés et brisés flottaient au-dessus du feu."
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date : 15-02-2017
"Il y a un papillon sous ta cage thoracique: ta part secrète. Un papillon, ou une comète, ou une arme miracle. Quelque chose d'intouché, d'inviolé, capable de vélocité, capable de voler. Qu'il voulait mettre à l'épreuve, sortir pour lui faire prendre l'air."
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date : 15-02-2017
"Slaney surgit du couvert des arbres et dévala le talus sablonneux pour atterrir sur le bas-côté de la route. La forêt bordait le ruban d'asphalte à perte de vue. Il pouvait être trois heures du matin, et il évalua à environ trois kilomètres la distance le séparant du pénitencier. Il lui avait fallu une heure pour traverser le bois."
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