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Sarah pencha la tête et imagina le bruit plaisant que produirait son éventail en se brisant sur la tête chauve de M. Symington.

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—Cela semble horrible !

—Ça l'est. C'est pourquoi je fuis les soirées mondaines comme l'artillerie française.

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Mon intérêt commence à se manifester en un lieu que la décence m'interdit de nommer.

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—Pas ” quoi” mais ” qui ” ! James. Il est ” Votre Grâce “.

Sarah se sentit encore plus confuse.

— Ce n’est pas ce que j’ai dit ?

James rit à son tour.

— Ce que ma sœur essaie de vous expliquer, Sarah, c’est que la façon convenable de vous adresser à un duc est d’utiliser ” Votre Grâce “, non ” Ma Grâce “.

— Mais pourquoi ? Ne m’avez-vous pas expliqué que je devais vous appeler ” Ma Grâce ” ? (Sarah repensa à leur conversation et rougit. Ce n’était peut-être pas ce que James avait voulu dire.) Je ne comprends pas.

— Vous ne vous adresseriez pas à un roi en disant ” Ma Majesté “, Sarah, intervint Lizzie, mais ” Votre Majesté “. (…)

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Sarah changea de position sur le tronc. Il n’y avait pas moyen d’y échapper. Elle devait lui poser la question.

— J’ai besoin de savoir quelque chose.

— Oui ? (James sourit.) J’espère que cela n’a rien à voir avec les chemises de nuit.

— Non, enfin pas exactement. (Elle se mordit la lèvre.) Ne vous moquez pas.

— Je ferai de mon mieux.

— Votre tante a dit que j’étais gravement compromise.

— C’est vrai. Je pense qu’il n’y a aucun doute là-dessus.

— Gravement jusqu’à quel point ?

James étouffa un petit rire.

— Très gravement. J’ai bien peur que vous deviez vraiment m’épouser.

Sarah avala sa salive et serra ses mains l’une contre l’autre.

— Me voilà donc enceinte ?

— Quoi ?

James en resta abasourdi. Puis son regard s’éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.

— Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.

Il hocha la tête avec vigueur.

— Je sais bien qu’il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c’est pourtant le cas. Je veux dire, j’ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n’avions pas de vêtements. Vous m’avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?

James secoua la tête.

— Alors si je ne suis pas enceinte, comment pourrais-je être compromise, ou du moins gravement compromise ? (Sarah fronça les sourcils.) Suis-je toujours vierge ?

— En tout cas, vous n’avez pas perdu votre virginité avec moi.

— Alors, si je ne suis pas enceinte et que je suis toujours vierge, vous n’avez pas besoin de m’épouser, non ?

James décala son pied sur le tronc.

— Ce n’est pas aussi simple.

— Et pourquoi ça ? (Sarah croisa les bras.) Nous n’avons rien fait de mal, pourquoi devrions-nous être punis ?

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Il vint se placer derrière elle en silence.

-Il est temps d'y aller,chuchota-t-il.

Sarah sentit la chaleur de son corps près du sien. L'espace d'un instant, elle imagina que Billy était leur enfant et que c'était leur ferme.

Certaines fille rêvaient de mariage et de bébés,songea Sarah alors que James l'aidait à prendre place dans le cabriolet. Mais pas elle. Elle n'avait jamais imaginé avoir une famille à elle. James fit claquer les rênes et Bouton-d'or se mit en marche. Sarah n'avait jamais imaginé avoir un mari.

Les jeunes hommes austères qui avaient rejoint son père dans ses engagements politiques ne l'avaient jamais attirée,pas plus d'ailleurs- fallait bien l'admettre-qu'elle ne les avait attirés. Ils ressemblaient beaucoup trop à son père: dévoués à leur cause au point d'en être obnubilés. Ils n'accordaient aucune attention à la jeune fille du docteur Hamilton. Le garçon boucher était le seul mâle qui soit jamais intéressé à elle.

Elle avait été flattée par son intérêt, Jusqu’à ce qu’il lui vole ce baiser.

-Faisons une halte pour marcher un peu.

James arrêta le cabriolet et attacha les rênes de Bouton-d'or à une branche. La petite jument replète plongea son museau dans un bouquet de boutons-d'or, éternua, et commença& à grignoter l'herbe haute au pied de l’arbre.

-Elle ne mange pas les boutons-d'or?demanda Sarah en tendant la main à James pour qu'il à descendre.

-Oh, non. ils rendraient malade; les boutons-d'or sont toxiques. Je suppose qu'elle aime leur couleur, c'est tout.

Plutôt que de prendre la main de Sarah, James la souleva par la taille pour la déposer au sol. Il la tint un peu plus longtemps que nécessaire.

Sarah garda les yeux rivés sur sa cravate et se concentra sur les bruits de mastication enthousiaste de Bouton-d'or. Dans les frondaisons au-dessus d'elle un oiseau lança un appel et un autre lui répondit. Un petit animal détala dans le sous-bois.

James allait-il l'embrasser,

En avait-elle envie?

Ils étaient seuls...

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" - Nous devrions peut-être essayer la valse, suggéra lady Gladys.

- Excellente idée. (James s'avança en souriant.) A mon tour d'être le cavalier de Sarah.

- Tu crois que si tu la tiens dan tes bras tu arriveras à l'empêcher de faire des dégâts ? demanda Robbie.

Sarah rougit discrètement. L'idée de valser avec James avait quelque chose de troublant.

- J'espère que vous ne comptez pas sur moi pour jouer cette musique scandaleuse.

Lady Amanda se leva pour quitter le piano.

- Je croyais que votre génération n'était pas pudibonde, lady Amanda, dit James.

- Elle ne l'est pas, mais elle ne se livre pas non plus à des démonstrations obscènes en public.

- Je l'ignorais, intervint Robbie avec un large sourire. Il me semblait pourtant avoir vu Oliver Featherstone valser.

- Ce rebut ! cracha lady Amanda. Une fois, il a chevauché dans Bond Street les fesses à l'air parce qu'il avait perdu un pari.

Robbie frissonna.

- Ça, c'est heureusement un spectacle qui m'a été épargné... "

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" James se retourna pour regarder le rouquin qui ricanait dans l'embrasure de la porte.

- Ah, Robbie. Nous nous demandions où tu étais. Entre donc, si toutefois tu peux te passer du montant de la porte pour tenir debout.

- Bien sûr que je peux, James.

Robbie avança d'un pas prudent dans la pièce et s'installa sur une chaise.

- Vous avez parlé de l'appétissante Charlotte pendant que je n'étais pas là ?

- S'il te plaît, évite de qualifier ma future femme ainsi, dit James.

- Il faut reconnaître que tu as raison sur ce point-là. Charlotte est aussi appétissante qu'un pruneau gelé.

- Robbie..., commença James en se levant d'un air menaçant.

Charles posa la main sur son bras.

- Je déteste avoir à te dire ça, James, mais pour une fois, Robbie a raison. Grand Dieu, pourquoi crois-tu que les mauvaises langues la surnomment la "reine de marbre" ? Elle est aussi froide qu'une pierre.

Robbie tapota l'épaule de James d'un geste éméché.

- James, écoute Charles. Il est intelligent. Un héros de guerre tout comme toi. S'il te dit de fuir Charlotte, alors fais-le. "

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L'aubergiste renifla dédaigneusement.

— Ton oncle, c'est le comte? C'est ça, et le mien, c'est le prince de Galles. Passe ton chemin, petite.

Je sais bien ce que tu fais pour gagner ta vie, et tu vas aller le faire ailleurs.

Sarah cilla.

— Vous ne pensez tout de même pas que je suis... (Sa voix se perdit dans les aigus. Elle avala sa salive et refit une tentative.) Que je suis...

Non, décidément, elle ne pouvait le dire. Le tenancier, lui, n'avait pas ce problème.

— Une prostituée, une catin, une fille de joie, cracha-t-il. Et je te prierai de bien vouloir déguerpir de mon auberge.

Alors qu'il finissait sa phrase, un grand homme aux cheveux roux s'avança depuis la salle.

L'affreux derrière son comptoir s'inclina immédiatement.

— Oui, milord ? Qu'y a-t-il pour votre service ?

— Tu fais preuve de bien peu de générosité, Jakes, fit l'homme d'une voix légèrement pâteuse. (Il accorda à peine un regard à l'aubergiste, tant il était absorbé par Sarah.) Dis-moi, vieil homme, tu ne vas tout de même pas jeter dehors en pleine nuit cette pauvre demoiselle en détresse ?

— Vous connaissez cette femme, messire ?

L'aubergiste lança un coup d'oeil inquiet vers Sarah. Elle afficha un vague sourire. Elle, en tout cas, ne connaissait absolument pas son sauveur.

— Eh bien, nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais je l'attendais.

L'homme se rapprocha en gardant une main appuyée sur le mur. Sarah sentait son haleine ; ce lord à la crinière rousse avait touché le fond d'une bouteille de brandy.

Sarah aurait dû être terrifiée, mais elle lui trouvait quelque chose d'étrangement familier. Elle observa ses yeux noisette légèrement vitreux et son sourire en coin. Peut-être lui rappelait-il les jeunes gens passionnés qui se réunissaient dans le bureau de son père pour discuter politique et vider des verres de punch.

— Suivez-moi, dit-il. Je vous conduis à la chambre.

Il tituba jusqu'au pied de l'escalier et s'agrippa à la rampe.

Il devait la confondre avec une autre voyageuse. Elle le suivit alors qu'il montait l'étroit escalier d'un pas mal assuré et s'engageait dans le couloir à l'étage. Sa conscience la pressait de parler, mais son corps épuisé l'en dissuadait. Elle aurait été incapable de poursuivre sa route cette nuit-là. À

l'évidence, la personne qu'attendait ce gentleman roux n'arriverait pas ce soir et, quand bien même, elle comprendrait certainement. Toute femme serait disposée à partager sa chambre dans pareille situation.

L'homme trouva enfin la porte qu'il cherchait, l'ouvrit, et s'écarta pour laisser Sarah entrer. Elle s'arrêta sur le seuil. Il y avait un point qu'elle souhaitait éclaircir.

— Il ne s'agit pas de votre chambre, je suppose, monsieur ?

L'homme appuya son épaule massive contre le chambranle et sourit. Il était impossible de rester insensible à ce regard pétillant, même si l'ivresse en était la cause, et à la fossette malicieuse qui se dessinait sur sa joue droite. Sarah lui rendit son sourire. Il se pencha vers elle.

— Oh, non, la mienne est en bas, à côté de la salle commune.

— Ah ! (Sarah lutta pour ne pas tousser lorsque les vapeurs de brandy l'enveloppèrent.) Eh bien, dans ce cas, je vous remercie.

Elle pénétra dans la chambre. L'homme resta là, une main posée sur le montant de la porte. Sarah ne pouvait pas la refermer sans lui coincer les doigts. Elle le regarda avec hésitation.

— Je vous suis très reconnaissante de votre aide. Il hocha la tête.

— De l'eau, dit-il. Je parie que vous apprécieriez aussi d'avoir de l'eau pour vous laver.

— Merci, ce serait merveilleux, en effet. (Pouvoir se débarrasser de la poussière du voyage était une perspective presque aussi paradisiaque que de dormir.) Mais je ne voudrais pas abuser.

— Pas du tout. (La fossette se creusa encore.) James me remerciera lui aussi. Je vais immédiatement vous faite monter de l'eau.

— Qui est James ? demanda-t-elle, mais son nouvel ami avait déjà disparu dans l'escalier.

Sarah haussa les épaules et referma la porte. L'identité du mystérieux James était une énigme dont la résolution attendrait le matin, quand son pauvre cerveau serait de nouveau en mesure de fonctionner.

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— Lady Gladys, il est tout à fait évident que je ne suis pas faite pour la position de duchesse.

— Pourquoi donc ? Vous êtes une femme et vous êtes jeune. James, pensez-vous que Sarah soit inapte à devenir votre épouse ?

— Pas le moins du monde, ma tante. Sarah risqua un regard vers James. Ses lèvres se relevèrent en un sourire narquois.

— Je ne peux pas dire que j'ai étudié toutes ses références bien sûr, mais je crois qu'elle fera parfaitement l'affaire.

— Je croyais justement que vous aviez étudié toutes ses références, James, rétorqua lady Amanda, et que c'est précisément la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation.

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