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[...]
- Je ne voulais pas briser cette figurine.
Ah bon ? et que vouliez-vous faire alors ?
- Je visais la tête de lord Knightsdale.
- Mais bien sûr ! Charles ?
- J'ai juste demander a Miss Peterson de m'épouser. Elle a refusé
Lady Béatrice cligna des yeux.
- Je vois. Un simple "non" n'aurait-il pas suffi ?
- Apparemment pas
[...]
-[...] Vous m'aviez dit que vous vous étiez déjà rencontrés.
Charles se mit a rire.
- Miss Peterson et moi-même étions amis d'enfance, ma tante. Je l'ai revue pour la première fois depuis des années juste avant que vous arriviez.
- Des années, Charles ? combien d'années ?
- Plusieurs. Dix au bas mot, répondit Charles d'un ton évasif. Plus probablement une vingtaine.
- Vous n'avez pas vu Miss Peterson depuis l'enfance et vous venez de la demander en mariage, c'est bien cela ?
Charles changea de position avec une petite toux gênée.
- C'est bien cela.
Lady Béatrice secoua la tête.
-A mon tour de vous présenter des excuses Miss Peterson. Je comprends parfaitement. la prochaine fois, utilisez un objet plus lourd et tirez de plus près.
Afficher en entier—Ne m’avez-vous pas entendue, milord? Je ne vous ai pas autorisé à m’appeler par mon prénom.
—Eh bien ma chère Emma, je suis absolument désolé mais je vais quand même prendre cette liberté. L'une des choses que j’ai apprises à Tannée est de demander poliment mais, lorsque quelque chose est essentiel à votre survie, de se servir... Poliment, bien entendu. Et je suis certain que l’utilisation de votre superbe prénom, Emma, est absolument essentielle à ma survie.
Afficher en entier_ Miss Peterson ! Lord Knightsdale ! Entrez donc et joignez-vous à nous !
Mrs Begley prit la bouteille des mains de lady Béatrice pour se servir.
_ Il en reste encore un peu.
_ Oh, soeurette, voici donc le nouveau marquis de Knightsdale.
Miss Rachel donna à Miss Esther un coup de coude si brutal que celle-ci laissa échapper un peu d'alcool de sa tasse.
_ Oui, en effet.
Les deux vieilles femmes scrutèrent Charles.
_ Il a bien grandi, dit Miss Esther.
_ Je me souviens du temps où il n'arrêtait pas de faire des bêtises.
_ Quand Miss Emma le suivait comme son ombre.
_ Tu crois qu'ils vont devenir un couple ?
Emma comprit que les jumelles croyaient murmurer. Comme elles étaient toutes deux dures d'oreilles, leurs chuchotements étaient à peine moins audibles que le niveau sonore de leur conversation normale.
Miss Esther hocha la tête.
_ Aussi sûre que un et un font deux, à mon avis.
Emma se crispa. Elle supposa que si elle regardait Charles, elle le découvrirait en train de sourire.
_ Ils vont faire de magnifiques bébés, tu ne penses pas ?
_ Oh, absolument. De magnifiques bébés.
Emma entendit un rire étouffé derrière elle.
_ De magnifiques bébés, murmura Charles. Beaucoup de magnifiques bébés.
Afficher en entierCharles observa la gouvernante, surpris qu’elle connaisse son prénom. Cela dit, les domestiques étaient censés l’attendre. Il avait envoyé un message annonçant que lady Beatrice et lui allaient bientôt arriver. Par conséquent, nul besoin d’être un génie pour découvrir son identité. Mais elle n’avait pas compris d’emblée qui il était, sinon elle ne lui aurait pas ordonné de quitter la maison. Elle avait de l’aplomb, il fallait le reconnaître. Elle n’avait pas reculé face à son agressivité. Plus d’un soldat avait pourtant blêmi sous le feu de ses réprimandes.
La jeune femme mesurait à peine quelques centimètres de plus qu’Isabelle mais sa silhouette n’avait rien d’enfantin, bien au contraire. Il examina son visage. De longs cheveux d’un blond chaud lui rappelant la couleur du miel tiède et qui étaient encore plus bouclés que les siens, quelques taches de rousseur, des yeux bruns aux reflets dorés soulignés par de longs cils noirs...
—Brindille?
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" — Vous vous sentez bien, milord? murmura-t-elle. [...] Vous restez là, aussi immobile qu’une statue de marbre.
— Veuillez me pardonner.
[...]
— Je laissais vagabonder mes désirs, euh... Je veux dire mes idées. Veuillez m’excuser. Quel est votre problème ? "
Extrait de : MacKenzie, Sally. « Le marquis mis à nu. »
Afficher en entier« —Nous allons également enlaidir toutes ces méchantes femmes.
—On ne peut pas enlaidir la grosse dame, répondit Claire. Elle ressemble déjà à un cochon. »
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