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Extrait ajouté par Shesska 2019-07-29T07:23:57+02:00

"Notre amitié était superficielle en un sens, mais profonde en même temps... Non, ça ne veut rien dire, raillai-je.

- Qu'est-ce que tu trouvais superficiel, entre vous ? m'interrogea Léara, m'encourageant d'une caresse de son pouce.

- Eh bien, nous avons toujours été très différents. Nous n'avons à peu près aucun point commun... à part notre engagement dans la milice — ce qui n'est pas rien, je suppose. On se connaît depuis... depuis le camp d'entraînement ; on était pratiquement encore des gosses. Au fond, ce sont les circonstances qui nous ont amenés ensemble. On n'est pas devenus amis tout de suite. Ça s'est fait petit à petit, au cours des années, comme par la force des choses."

La nostalgie m'envahit.

"On a suivi le même parcours et, bizarrement, on n'a jamais été séparés. Alors, voilà... Qu'on le veuille ou non, on a traversé toutes ces choses ensemble qui nous ont rapprochés. Des bons moments, des mauvais... des blessures, des combats, des nuits de merde, où t'as envie de tout plaquer... des matins de beuverie aussi, des célébrations, des fêtes... On était là l'un pour l'autre, dans toutes les situations. Je lui aurais confié ma vie sans hésiter..."

Et tout cela s'était évaporé d'un coup. Parce que j'étais amoureux de la mauvaise personne. Et aussi parce que, de mon côté, je refusais de tolérer son opinion de merde !

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Extrait ajouté par Shesska 2019-07-29T06:19:32+02:00

Je ravalai ma honte en serrant les dents. Après avoir été traité comme un criminel, voilà que je me sentais réduit à l'état d'objet : manipulé, palpé, dépouillé. Les gens qui parlent autour de soi, comme si on n'existait pas. Pas moyen de croiser un regard. Dire que je l'avais si souvent fait aux autres — aux démons — sans y penser ! Il n'y avait pas de mal, si on n'avait rien à se reprocher... Alors qu'en vérité, c'était déplaisant. Dégradant. Surtout si on n'avait rien à se reprocher.

Ils me confisquèrent mon cellulaire et mon arme. Même si je m'y étais attendu, je ne pus me défendre du sentiment d'indignation qui montait en moi. Mon arme de service, soit ; mais mon téléphone !... c'était le mien. Ma propriété légale et privée. Est-ce que la société tout entière n'était pas fondée sur ce droit ? Or, un simple papier orné d'un sceau pouvait m'ôter ce droit, m'extraire de la société. Ce que j'avais craint par-dessus tout était finalement arrivé : j'avais cessé d'être une personne.

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Extrait ajouté par Shesska 2019-07-29T05:35:43+02:00

Un démon moyen, que je reconnus comme le majordome, vint m'ouvrir. Il me salua presque obséquieusement, avant de présenter ses deux mains. Je me rappelais ce que cela signifiait, et lui remis docilement mon casque et mon flingue. Il les fit passer sur un seul bras, puis leva un sourcil, tendant toujours la deuxième main.

"Les lames aussi, je vous prie."

Avec un sourire en coin, je sortis le couteau suisse de ma poche et le lui lançai, le laissant se débrouiller pour l'attraper. Je n'avais jamais compris cette manie des puissants de s'entourer de serviteurs. Pour moi, c'était un risque, aussi dangereux qu'inutile. Les démons inférieurs s'achetaient trop facilement ; c'était abriter des espions et des traîtres sous son propre toit. Quant aux démons supérieurs, ils ne pouvaient éprouver que de l'aigreur à l'idée d'accomplir des tâches de valet. Et je ne croyais pas au juste milieu.

Le majordome me conduisit à travers un dédale de couloirs jusqu'au "bureau" du maître, une pièce à la fois pompeuse et austère qu'il me démangea instantanément de redécorer. Le patron fumait un cigare, affalé dans son fauteuil, les pieds sur le bureau — une antiquité ou bien une belle imitation : je devais avouer que celui-là me plaisait. Immobile contre le mur, entre la table de billard et le minibar, se tenait Balthazar.

Je les saluai tous les deux d'une petite courbette humoristique ; Balt m'ignora, mais le patron me fit signe d'avancer. Le majordome repartit avec mes armes, refermant la porte derrière lui. Pendant quelques secondes, mes doigts se crispèrent, et un léger malaise me parcourut. Je n'aimais pas me sentir vulnérable.

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Extrait ajouté par missjuju32 2018-03-20T14:35:07+01:00

« Couvre-toi », ordonna-t-il en sortant de la baignoire.

Il prit l’une des serviettes sur le portant et me la lança, mais je n’eus pas la présence d’esprit de la rattraper. Le tissu éponge glissa sur mon corps et, à ma grande honte, cette caresse stupide et involontaire m’électrisa.

« Couvre-toi ! » répéta-t-il entre ses dents serrées.

Il peinait à garder son regard au niveau du mien. Or, alors que les attentions lubriques des clients des Neuf Cercles me répugnaient, son intérêt évident... m’excitait. Non ! C’était ridicule, et complètement déplacé ! Refoulant furieusement le désir qui ne demandait qu’à flamber, je trouvai une issue à mon ardeur dans la provocation :

« Pourquoi ? Ma nudité te choque ? »

Il détourna le visage, et je vis le muscle de sa mâchoire se contracter.

« Oui.

— Dur ! Parce que je suis ici chez moi, et tu peux être sûr que je me baladerai à poil autant que j’en aurai envie. »

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