Noir comme l'orage

Ce livre vous porte, vous foudroie. Le personnage Max est original. Policier, avec son collègue Tom, ils enquêtent sur une série de personnes foudroyées. Les pages se tournent et vous tiennent en haleine. Des informations sur les orages, la foudre...

Bof, bof....pas vraiment séduite. Un déséquilibre dans l'histoire et l'évolution du récit...

Ce livre est captivant sous certains aspects mais rebutant sous certains autres.

Dans le positif

• Quelques trouvailles de scénario comme le fait qu’un livre du même titre ait été écrit par des protagonistes et est présenté comme le possible scénario du présent opus. Cela ressemble au réalisme magique propre aux sudaméricains.

• Introduire un transgenre comme enquêteur principal me paraît totalement original. La psy du précédent est tout aussi transgenre. Deux pour le prix d’un

• Aussi original quand on utilise la foudre comme instrument de mort.

• Autre exemple d’inventivité : le « in petto » du protagoniste principal est en caractères italiques

• Ma culture ilienne s’est enrichie car à côté d’Oléron, je sais à présent qu’il y a l’île de Ré, l’île Madame et l’île Aix

Dans le négatif

• Le scénario bien que déjà téléphoné au départ se complique au fur et à mesure du déroulement : elle superpose des couches de peu d’intérêt

• Du remplissage quand elle évoque des éléments d’actualité : COVID, Oumuamua

• Je ne peux que regretter que le style ne soit pas très fluide, que les périphrases soient boursoufflées et les métaphores pompeuses. Il y a un véritable empilage de figures de style rares comme les allégories, les zeugmas, les anaphores. Cette volonté d’aligner ces figures de style me semble vouloir témoigner de quelque chose. Est-ce une réponse à une critique ?

Mon impression reste la même que celle que j’avais émise pour un opus précédent du même auteur, « Abîme ». C’est tarabiscoté et les cadavres se retrouvent à la pelle

Le ciel gronde et est noir de colère quand l'orage s'abat sur de nombreuses victimes les laissant agoniser comme un barbecue intérieur. C'est la triste découverte que vont faire Régine et Fernand, en vacances une semaine sur l'Île de Ré, curieux de voir de plus près un aspect lumineux et argenté au loin. Contre leur volonté, ils découvrent l'impensable, une scène macabre, qui va les hanter à jamais : 4 corps sans vie attachés à de gros pieux métalliques plantés dans le sable.

À titre de renfort face à une enquête au-delà de l'inédit sur l'Île de Ré, Max Fontaine est appelé à la rescousse alors qu'il était occupé sur une autre enquête. En charge de l'affaire, avec son acolyte de première heure, Thomas, Max va prendre ce crime abominable au sérieux, bien trop même. Malgré les éléments qui s'ajoutent au dossier au fil des jours, les morts s'enchaînent. Un espoir et tout retombe. C'est alors qu'on se pose de nombreuses questions. Est-ce le même auteur des faits ? Les enquêtes sont-elles liées entre elles ou sont-elles distinctes ?

Vous vous en doutez, la lecture de "Noir comme l'orage" est électrique sur tous les fronts tant les éléments et les hypothèses émergent en permanence, tout comme la liste des suspects qui ne cesse de s'accroître et de diminuer en même temps, la faute aux décès successifs. La multiplicité des crimes donne le tournis à la police et fait gagner du terrain au(x) responsable(s) des crimes liés à l'orage, sauf que Max et Thomas ne sont pas dupes. Ils ne se feront pas avoir comme des bleus ! Bien au contraire, ils vont garder la tête haute malgré les coups bas envers son intimité qu'il préfère garder le plus secret possible : sa transidentité.

Face à l'horreur nous donnant limite l'envie d'en apprendre plus sur le phénomène orageux et comment il est photographié, Sonja Delzongle a eu la brillante idée d'alléger l'atmosphère par le biais de l'humour et des jeux de mots nuls qui font en rire plus d'un. En plus de l'humour, elle met en avant des sujets importants au sein de la société tels que les troubles psychologiques, l'amour, le sexe et la liberté du choix de changer de genre ou non. En bref, moquons-nous des préjugés et vivez comme vous l'entendez. C'est de cette façon qu'on ressent ce que Sonja Delzongle a transcrit dans son dernier roman, un polar aux chapitres courts et intenses, donnant à la lecture un rythme addictif, conduisant le lecteur à dévorer les pages des yeux à une vitesse folle pour en découvrir l'issue finale d'une intrigue rudement menée.

C'est le premier livre depuis le début de l'année qui me prend autant de temps.

J'ai eu du mal à entrer dedans. J'avais beau lire, ça n'avançait pas (les pages). J'ai sauté plusieurs passages de descriptions qui me cassait l'avancée de l'histoire. Déçue par la révélation. Quand à Max, j'ai vite compris ce qui lui arriverait.

Noir comme l'orage c'est un polar original. Nous sommes mis dans le bain très rapidement et c'est le moins que l'on puisse dire.

Des corps retrouvés foudroyés par l'orage alignés sur des piquets... cela a de quoi nous glacer.

Noir comme l'orage est une lecture de longue haleine, qui nous plonge avec Max, flic qui a de nombreux secrets, dans une enquête qui nous retourne le cerveau.

La plume de l'autrice est incisive, elle a le don de brouiller les pistes, je n'ai pas vu la fin arriver. Et l'orage est tellement fascinant que j'ai été collée à mon livre en quête de réponse.

J'appréhendais quand j'ai commencé ma lecture, et je peux comprendre les réticences de certains. Le choix de Max, enfin surtout la raison de ce choix est inattendue. Je ne juge pas le choix en tant que tel mais la raison du choix... Cela ne m'a pas gêné outre mesure de mon côté.

En bref, j'ai découvert la plume de Sonja Delzongle avec celui ci mais j'ai hâte de me plonger dans les autres thrillers qui sont dans ma PAL.

https://saginlibrio.over-blog.com/2024/02/noir-comme-l-orage-de-sonja-delzongle.html

Captivant est le premier mot qui me vient en refermant ce roman. L'autrice, que j'aime beaucoup, nous permet de suivre Max, capitaine transgenre, lors d'une enquête bien perturbante sur 4 lieux de foudroyés la même nuit.

Outre que l'on apprend énormément autour de ce phénomène, la tension est palpable quand les protagonistes tricotent l'histoire à leur façon.

Je suis restée scotchée, j'ai été très énervée auprès de certains (comme la jeune St Roch et son ex copain), eu beaucoup d'empathie pour d'autres (comme la fille d'un suicidé). Mais ce que le capitaine va mettre en exergue est absolument incroyable! C'est à la fois hyper intéressant mais glauque et machiavélique.

En parallèle, le coté humain de Max et sa vie privée le rendent très attachant. Il va passer par une rupture des plus insondables pour plonger dans un gouffre sans nom.

Le fait d'avoir permis en toute simplicité de tendre vers son côté intime, comment il est devenu cet homme étant né femme, rend l'histoire plus forte encore.

J'ai adoré, c'est passionnant et sous tension, l'immersion a été totale, encore un roman magnifique de cette auteure incontournable.

Enjoy

Hélas,pour moi,c’est un avis mitigé que je vais faire.

Commençons par le meilleur, j’ai adoré la plume ainsi que l’écriture page-turner de cette histoire. Un chapitre ne fait que quelques pages,c’est génial parce que ça se lit vraiment vite. Du coup, j’essaierai un autre livre d’elle.

Par contre, je n’ai absolument pas adhéré à l’histoire qui était trop alambiqué. J’ai trouvé que c’était trop gros. Et en plus,je n’ai pas accroché aux personnages. C’est pas qu’ils étaient creux, mais leur mentalité ne me plaisait pas. Je n’ai ressenti aucune empathie pour eux. Et ça c’est primordiale pour moi. En fait,ce roman n’était tout simplement pas fait pour moi. Je sais que beaucoup aime cette autrice et j’en suis désolée. Et je sais que ce livre a trouvé son public, mais on ne peut pas tous aimer.

Thriller passionnant plein de rebondissements avec une étrange arme du crime pourtant très naturelle. On a du mal à lâcher cette histoire très tortueuse et ne pas s'attacher à certains personnages à la fois solides et fragiles. Belle histoire. Un plaisir de lire Sonja Delzongle.

"Noir comme l'orage" de Sonja Delzongle nous plonge dans une histoire vertigineuse, sombre et orageuse, où les nuances de noir et les éclairs de l'orage se mêlent pour former un tableau complexe et captivant. On se retrouve vite happé par le personnage de Max, la complexité des crimes et la noirceur psychologique de Ben, le tout encadré par une couverture évocatrice qui annonce la tempête à venir.

L'utilisation des termes "noir" et "orageux" s'étend au-delà de la couverture du livre, créant une métaphore puissante. En effet, au départ, on pourrait penser que l'intrigue tourne autour du titre et de la couverture, mais rapidement, on réalise que l'un ne va pas sans l'autre.

L'auteure réussit brillamment à explorer la complexité humaine, les passions, les dérives, les douleurs, et les relations allant de la fidélité à l'amitié jusqu'à la trahison. Chaque élément de l'histoire est astucieusement placé, et les pages s'enchaînent de manière addictive, créant un désir irrésistible de découvrir la vérité au milieu de cette tempête narrative.

Sonja Delzongle dévoile avec maestria les passions qui animent ses personnages, et cette intensité se ressent profondément chez le lecteur. L'auteure se surpasse avec ce roman, offrant une œuvre d'une grande qualité qui séduit et captive du début à la fin. Les éloges vont à l'auteure pour son talent indéniable à créer une atmosphère immersive et à explorer les méandres de la psyché humaine.

L'intrigue elle-même, avec ses quatre scènes de crime, ses sept victimes foudroyées et un seul mode opératoire, crée un mystère captivant. Le capitaine Max Fontaine, au cœur de l'enquête, se révèle être un protagoniste complexe, confronté à des défis personnels poignants, ajoutant une des nombreuses couches émotionnelles supplémentaire à l'histoire.

En conclusion, "Noir comme l'orage" est une œuvre à la fois puissante et captivante. Sonja Delzongle réussit à nous emporter dans une tempête d'émotions, de mystère et de révélations, confirmant son statut d'auteure talentueuse. Bravo et merci pour cette expérience littéraire intense et mémorable.