Extraits

The waiter then reappeared, and Harper took the bumpy waffle cone with a wide smile. “Thank you.” She licked at the piece of art and groaned; the salted caramel ice cream was smooth and cold on her tongue. “You’re totally missing out,” she told Knox.

Eyes on her mouth, he said, “Oh, I assure you, I’m not.” He barely took his eyes off her mouth the entire time she ate. By the end, he was so damn hard he knew it would hurt to walk.

“I’d like you to take my surname.”

Her brows almost hit her hairline. “Well, that wasn’t something I’d have ever expected you to say. Maybe I should have. Your possessiveness knows no boundaries.”

“I won’t deny that.”

-Jolene et les filles seront folles de joie, ajouta-t-elle. Je dois avouer que celui qui sera le plus enthousiaste à mon avis, c'est Lou.

Knox poussa un lourd soupir.

-Ouais. Il va nous casser les pieds quand il le découvrira.

— Je ne me préoccupe pas des relations entre les Grands Maîtres. C’est d’un ennui mortel. En revanche un bébé capable de ravager tout l’univers à lui tout seul me fascine grave.

Harper pinça les lèvres.

— Cet enfant ne ravagera rien du tout… et tu n’essaieras pas non plus de le lui apprendre.

— On garde la nouvelle de la grossesse pour nous pour l’instant, Lou, lui dit Knox. Si tu pouvais en faire autant…

Lou leva la main, comme pour prêter serment.

— Vous pouvez être sûrs que je ne ferai rien qui risquerait de menacer la naissance imminente de notre petit Luc…

— Le bébé ne s’appellera pas Lucifer ! cracha Harper, les poings serrés.

Lou se pencha vers Knox et murmura :

— Tu as remarqué ses sautes d’humeur ? Les statistiques ne mentent pas.

— Tu es très douée pour obtenir ce que tu veux.

Harper lui adressa un large sourire.

— J’ai appris auprès des meilleurs.

— Tu vas finir par me tuer avec ta libido.

— Il existe de pires façons de mourir.

— Je parie que je peux te rendre ta bonne humeur, dit-elle avec un sourire. Lucian a reporté son voyage. Apparemment il a rencontré une Thaïlandaise et il n’a quasiment plus une minute à lui en ce moment.

Son humeur s’améliora effectivement.

— Espérons qu’elle le garde occupé très, très longtemps. (Knox ingurgita une autre lampée de son verre.) Pendant un siècle, par exemple.

— Viens, allons au lit.

— Je ne pense vraiment pas être capable de dormir pour l’instant.

Elle était bien trop tendue.

Il esquissa un sourire tordu.

— Qui a parlé de dormir ?

— Tanner, cesse d’asticoter Devon et va jouer les sentinelles, dit Harper.

Il bondit sur ses pieds.

— C’est bon, c’est bon… elle a besoin d’espace parce qu’elle a du mal à gérer ses sentiments pour moi.

Devon en resta bouche bée.

— Le seul sentiment que tu m’inspires, c’est une haine grandiose, sans bornes et aveuglante.

Il sourit.

— Tu sais que tu me fais bander quand tu deviens vilaine, minette.

Elle se releva.

— Je veux t’accompagner.

Il soupira.

— Harper…

— Non, non, non. Je suis complètement guérie, j’ai bien dormi et j’ai trop de trucs qui me passent par la tête pour espérer me reposer. En plus, ce n’est pas une affaire banale. Tu ne préfères pas que je t’accompagne, poursuivit-elle, narquoise, pour pouvoir t’assurer par toi-même que je vais bien ?

Il plissa les yeux.

— C’est un coup bas.

— Merci.