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- Ce meurtre était le nôtre, lui dit-elle, montrant le cadavre du doigt. Cette créature, ou ce qu'il en reste, a mis notre fils en danger. Le Cavalier a voulu qu'on sache ce qu'il réservait aux gens qui se dressait sur son chemin. Eh bien, voici ce qui arrive à ceux qui trempent de près ou de loin dans un complot contre ma famille. Et quand je mettais la main sur le Cavalier, ce qui ne manquera pas d'arriver, il ne s'en sortira pas à si bon compte.

- Vous appelez ça «s'en sortir à si bon compte» ? demanda Mika d'une voix douce.

- Ses Souffrance ont pris fin, non ? riposta Harper.

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- Je ne veux pas qu'elle meure. Je compte découvrir qui elle est. Je vais la capturer et la séquestrer, mais je ne la tuerai pas. Je vais la casser mentalement. Complètement. Totalement. Je vais la briser. Détruire son âme. La torturer jusqu'à ce qu'elle n'ait plus la force de se battre. Et elle vivra dans la peur que je revienne dans sa prison pour recommencer encore et encore.

Jolene le considéra pendant quelques instants.

- Vous avez tout mon soutien.

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Où as-tu été blessée ?

- Je me suis cogné la tête contre le mur éraflé le flanc contre le givre.

Elle haussa les épaules, comme si ce n'était rien.

- Laisse-moi voir. (Retroussant sa chemise, il découvrit une vilaine entaille et serra les dents.) On croirait plus qu'on t'a coupé avec une lame de rasoir.

La démone mourrait pour cette seule raison – mais pas avant qu'il ait finir de la «punir», à condition qu'il finisse un jour.

- Ça n'a pas d'importance. Tout ce qui compte, c'est qu'on a essayé d'enlever Asher.

- Premièrement, ne dis plus jamais ça, car tu es très importante... (Explorant sa tête avec douceur, Knox trouva une bosse mais Harper grimaça à peine.) Deuxièmement, tu aurais dû m'appeler.

- Je ne pensais rien d'autre qu'à rejoindre Asher. J'ai merdé, je sais...

- Tu n'as pas merdé. C'est tout à fait normal qu'Asher ait occupé toute tes pensées. (Il lui serra la nuque.) Tu t'en es bien sortie.

Les épaules de Harper s'affaissèrent un peu.

- Non, et nous le savons tous les deux.

Il voyait qu'elle s'attendait à être critiquée.

- Tu penses que je devrait te blâmer ?

- Je l'ai abandonné.

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-Où est mon bonhomme préféré?

-À quelle heure es-tu arrivé? lui demanda Knox.

Lulu lui fit la moue.

-Je suis trop défoncé pour pouvoir l'affirmer, pour être honnête. Et je suis rarement honnête. Mais bon, c'est peut-être un mensonge.

Knox soupira.

-C'était une question simple.

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- J'en déduis que Knox t'a parlé du tatouage de Drew, ajouta Jolene.

Mal à l'aise, Harper changea de position sur son siège. À l'évocation du tatouage, sa démone retroussa la lèvre supérieure.

- Ouais, Knox m'en a parlé. Je n'arrête pas de me dire que Levi n'a peut-être pas bien vu le tatouage sur la photo.

- Oh! Il l'a bien vu. J'ai demandé à Drew de me le montrer. (Elle soupira.) Ce garçon à toujours été téméraire.

Serrant les lèvres Harper dit :

- Ce garçon approche de la quarantaine.

- Il ne vivra pas jusqu'à ces quarante ans s'il ne fait pas ce que je lui ai ordonné.

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She kissed him. “I love you right back, so I’d say all is good.” “Yeah?” “Yeah. You love me, I love you, our son is safe, and you finally fear me. So all is definitely good.” “I wouldn’t say that I f—” “Just go with it, Thorne. Just go with it.”

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A cet instant, la porte de la salle de repos s’ouvrit à la volée. Knox , Levi et Ciaran entrèrent dans la pièce. Son démon s’étant retiré, Asher se fendit d’un large sourire radieux.

- Pa !

- Alors comme ça tu menottes ta maman, mon grand ? (Knox le souleva dans ses bars, l’embrassa sur la joue, puis se pencha pour effleurer la bouche de Harper d’un baiser.) Hé ! ma chérie, ça va ?

- Ouais. (elle décocha une rapide sourire à Levi et Ciaran.) C’est une sacrée surprise.

- N’est-ce que, hein ? (Ciaran ébouriffa les cheveux de Kloë.) Hé ! tronche de cake.

- Touche-moi encire et je te jette par la putain de fenêtre, menaça Kloë, très terre à terre.

Son jumeau s’esclaffa.

Harper leva les yeux vers Knox.

- Je me demande bien ce qui t’amène.

- Keenan t’a appelé, n’est-ce pas ?

Knox pinça les lèvres.

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Harper regarda Asher en secouant la tête, lais il était top occupé à tordre le nez de Keenan pour remarquer son regard noir.

- Je ne pense pas qu’il a voulu te menotter à lui, dit Keenan, les yeux pétillant d’humour. Je crois qu’il n’a juste pas envie que tu le laisses. Associes-y tout le pouvoir qui vit en lui et, eh bien, voilà le résultat.

Plongeant la main dans ses cheveux, Harper expira.

- Knox, notre fils m’a menottée à lui. Et, non, je ne plaisante pas.

La saveur psychique de Knox afflua en elle lorsque son esprit effleura le sien.

- Menottée comment ?

- Je l’ignore. Mais nous portons tous les deux un fine entrave à peine visible qui ressemble à du métal. Rien ne les relie physiquement, mais je ne peux pas m’éloigner d’Asher sans être brusquement tirée vers lui.

Elle reçut l’impression d’un amusement purement masculin et même d’une pointe de fierté.

- Apparemment, il ne veut pas que tu le laisses.

Elle serra les lèvres.

- Comment peux-tu trouver ça amusant ?

- Si nos positions étaient inversées, tu rirais à t’en tenir tes jolies petites côtes.

Ouais, d’accord, c’était vrai.

- Comment je l’enlève ?

- Ce n’est qu’un bébé, il ne possède pas la force psychique nécessaire pour les faire durer. Elles disparaîtront probablement dans quelques heures peut-être avant.

Harper soupira et adressa aux sentinelles un sourire trop rapide.

- Eh bien, il semblerait que vous soyez venus pour rien. Je ne peux pas sortir maintenant.

Keenan fronça les sourcils.

- Pourquoi pas ?

- Je ne peux pas laisser Asher tant que je suis psychiquement menottée à lui, et il ne peut pas quitter la propriété.

- Tu n’as auras que pour quelques heures. (Keenan leva la main quand elle fit mine de protester) écoute, je comprends pourquoi tu veux qu’il reste à la maison. Mais personne ne pourra te l’arracher grâce à ces menottes. Et ça lui fera du bien de sortir si vous comptez le garder enfermé à l’intérieur de la propriété pour un moment après ça.

Tanner fourra les mains dans ses poches.

- Keenan a raison. Ce n’est que quelques heures. Nous sommes sacrément puissant tous les trois, surtout ensemble. Personnes ne s’approchera d’Asher s’il ne le souhaite pas de toute façon.

Ouais, mais…

- Le prendre avec moi, ce serait le récompenser alors qu’il s’est mal comporté.

Très, très mal.

Tanner pinça les lèvres.

- Exact, mais je suis d’accord avec Keenan…

- Je ne pense pas qu’Asher ait voulu vous attacher ensemble. Il n’a pas eu envie que tu partes sans lui.

Se frottant le visage de la main, Harper contacta de nouveau Knox.

- Je ne sais pas quoi faire. Tanner et Keenan pensent que nous devrions tous aller au studio, y compris Asher.

Knox ne répondit pas avant un long moment.

- Cette idée n’inquiète pas mon démon.

- Non, bien sûr maugréa-t-elle.

- L’entité avait dit quoi déjà ? De plaindre celui qui tentait de faire du mal à Asher. Celle- ci était convaincu que l’enfant était parfaitement capable de prendre soin de lui-même. Et, alors que Harper baissait les yeux sur l’entrave à son poignet, elle songea que le démon de Knox avait peut-être de bonne raisons de ne pas s’en faire.

Néanmoins, faire quitter la propriété à Asher ne lui plaisait pas. Et elle n’avait pas manqué de remarquer que Knox avait dit que cette idée n’inquiétait pas son démon, pas qu’il l’approuvait quant à lui.

- C’est à toi de voir, Harper ? dit Tanner. Mais je ne pense pas qu’il risque grand-chose à sortir quelques heures.

- Crois-moi comme je le sais moi-même, lui dit Knox.

Se mordant la lèvre inférieure, elle expira bruyamment.

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- Oh! Alethea, qu'as-tu fais? marmonna-t-il.

Knox esquissa un pas vers lui d'un air agressif.

- Dis-moi ce que tu sais.

Jonas se pinça l'arête du nez et pousse un profond soupir.

- Alethea. Elle...

- Elle, quoi ?

- Elle détenait un démon incorporel.

Tout en Knox se figea. Même son démon se raidit. Les poings serrés, Knox répéta :

- Un démon incorporel ? Elle avait un démon incorporel ?

Un démon sans corps. Un démon capable de posséder les autres. Un démon qui, s'il était extrêmement puissant, pouvait aussi conserver temporairement l'apparence physique de son choix. Un démon qui était aussi près d'être indestructible qu'il était possible de l'être dans leur monde. Essentiellement intangible, il n'avait pas d'os à briser, pas de sang à répandre, pas de coeur à arrêter, pas de cerveau a embrouiller. Pratiquement rien ne pouvait le tuer... ce qui en faisait l'arme parfaite, et l'un des pires adversaires imaginables.

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Mais, cela dit, Lulu ressemblait à un enfant à sa façon – surtout avec son aplomb de sale gosse. Adhérent avait l'air de le considérer comme un camarade de jeu, ce qui en disait long, vraiment, sur le QI de Lulu.

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