Commentaires de livres faits par Norya
Extraits de livres par Norya
Commentaires de livres appréciés par Norya
Extraits de livres appréciés par Norya
- Joana Milton ? demande une voix masculine..
- Elle-même, réponds-je, sur mes gardes.
Dans la petite chambre d'hôtel, l'atmosphère s'est tendue. Marina, Blake et Mark me regardent, sans un mot.
- Ici, Ethan Vanner, l'ingénieur en chef de Loocke & Faster, se présente l'homme.
Loocke & Faster, l'écurie de Nate ?! Qu'est-ce que c'est encore ?
Ma respiration se fait plus rapide, je sens mes doigts se crisper sur le téléphone.
- Oui ? fais-je, d'une voix étranglée.
- Nous avons appris votre départ de chez Razov et nous voudrions que vous nous rejoigniez, m'annonce-t-il carrément, sans chercher à manœuvrer.
Nate rit de nouveau, visiblement content de me voir plaisanter.
- A moins que... attends, si Blake accepte de se faire prendre en photo à mon cou, je pense que je peux y arriver. Non ? lui demandé-je, l'air ingénu.
Il fait la grimace, un nuage passant furtivement sur son beau visage. J'éclate de rire, contente de moi.
- Avoue que tu l'as cherché !
- Ton sourire est magnifique.
Elle se redresse, l'air volontaire, les joues toujours rosies par des pensées que j'imagine assez peu compatibles avec son indignation précédente.
- Dis toujours, m'invite-t-elle à développer, prudente.
Décidé à lui porter l'estocade, je me penche vers elle, jusqu'à sentir son parfum si doux.
- Celui qui perd fait l'amour à l'autre, lui murmuré-je au creux de l'oreille.
- Mais en fait, tu me prêtes vraiment des pensées et des propos répugnants, fais-je, sans cacher mon indignation.
- Oh, je t'en prie, ne me fais pas le coup de la vertu outragée, hein ! rétorque Jo, avec aplomb. Quand on se fait surnommer "le play-boy du bitume" par toute la presse à scandale, on ne doit pas non plus s'attendre à passer pour un gentleman !
Toujours aussi mordante.
- Oui.
Elle m'a sauté au cou.
- Je veux un rapport complet sur des abdominaux. En détail ! Pas des trucs pour midinette en mal d'amour.
Elle a posé son sac sur la table et s'est assise.
- J'ai dû passer au bureau pour qu'on me donne les dates du prochain SAT. J'aurais obtenu l'information dès ce matin, si un crétin ne m'en avait pas empêchée.
Avantage Echo !
- C'est comme ça que ça commence.
- Toi, le jour où tu as rappliqué dans notre arbre généalogique, j'ai eu envie de le couper.
- Je crois que c'est juste toi.
- Je l'ai remercié d'avoir pris des vacances, il y a quelques week-ends de ça, parce que sa mère était une vraie chaudasse.
Il me dévisagea avec une attention exagérée, faussement scandalisé.
- Pas assez cher, manifestement.
Un grondement sourd et profond s'éleva de sa poitrine.
- Quand tu fais ça, c'est toi qui me déconcentres, murmura-t-il.
- Euh. (Il marqua une pause.) Hé !
- Hé, quoi ?
- Sors avec moi.
- Oh, la ferme.
- Ouais ?
- Qu'est-ce que tu faisais à la cafète ? Tu n'es pas censé avoir un cours, genre, en ce moment ?
Ses lèvres s'étendirent en un léger sourire, faisant naître sa fichue fossette. Quand il me regardait de la sorte, j'avais l'impression qu'on me gonflait la poitrine à l'hélium.
- Si, admit-il. (Le soleil conférait à ses iris une teinte auz époustouflante.) Mais j'avais envie de te voir.
Putain de merde ! Il avait raison.
Cam rigola en me voyant ouvrir les yeux tout ronds et dévaler l'étage suivant au pas de course.
- La vache, si tu venais si vite chercher mes cookies, je sais le plus heureux des hommes.
- Ferme-la ! lui lançai-je par-dessus mon épaule.
- Hé ! me rappela-t-il. Tu ne veux pas savoir ce que cookies veut vraiment dire ?
- Non ! Surtout pas !
Son rire m'accompagna dans le couloir jusqu'à ma prochaine salle de classe.
- J'ai envie de toi, murmurai-je.
- Ton âme ? C'est pour les curés ça ! Pourquoi prendre ton âme quand on peut avoir ce si joli petit cul !
Un jour, le petit ogre trouve un livre. Un livre avec des images et pleins de petits signes noirs.
Le petit ogre emporte le livre chez lui et ce soir-là, caché sous ses draps, il essaie de déchiffrer les petits signes noirs qui savent raconter les histoires.
- Mon petit Tom Chiffon ! Que tu es mignon.
C'est alors qu'il entend une petite voix.
- Eh ! Ne me laisse pas ! J'ai peur du noir moi !
C'est Tom Chiffon qui a sauté sur ses pieds et qui parle.
Ceux que nous aimons ne nous quittent jamais vraiment, Harry. Il y a des choses que la mort ne peut atteindre. Les portraits... le souvenir... et l'amour.
HARRY
Je vous aimais aussi, Dumbledore.