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« Si je dois mourir, Freya, je veux mourir les yeux ouverts ouverts. Pour te voir une éternité. Pour graver ton image à l’encre sur mes pupilles. Je préférerais être aveugle plutôt que de ne plus te voir une seconde. Je préférerais qu’on le coupe la langue plutôt que de ne plus jamais de parler. Je préférerais être sourd plutôt que de ne plus jamais entendre le doux son de ta voix. » J’avais ri. Je lui avais demandé ce qu’il avait bu pour être si bête. « Bête ? Peut-être. L’amour rend bête. Mais quand je m’endors le soir, je me pose toujours la même question. Qu’est ce que je ferais, si on venait à m’arracher mon soleil ? »
Afficher en entier- Il y a des décennies, une époque dont même mes grands-parents ne peuvent me parler, régnait un alpha sur la meute Nidhögg. Son nom était Ragnar. Il était aimé, adulé, considéré comme l'un des plus puissants alphas qui aient jamais existé. Sauf qu'il avait un frère.
- Si tu me dis qu'il s'appelle Rollo, je démissionne.
Afficher en entierJoakim veut absolument que son fils me tue. Il veut le contempler le faire. Il prend une joie malsaine à ce petit jeu.
Afficher en entierCertaines histoires sont parfois destinées à s’arrêter. Certains chapitres doivent se clore. Pour en ouvrir d’autres... ou pour écrire un autre roman.
Afficher en entierAu lieu de ça, je me suis épris de toi. Parce que tu es belle, intransigeante, sauvage, piquante. Ton aura flamboie autour de toi comme une carapace protectrice, dans une langoureuse et funeste chorégraphie.
Afficher en entierJe crois au destin, certes, mais je ne crois pas à la fatalité. Nous sommes faits de chair et de sang, d’émotions et de logique. Nous créons notre voie, quand nous avons assez de courage pour le faire. Pour le tailler à la force de nos erreurs et de nos désespoirs.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)« Puis, alors que je ferme les poings, son odeur m’entoure. Sa magie m’enlace, une dernière fois. Et ses mots résonnent en moi comme une délivrance.
— J’ai donné mon cœur pour que le tien puisse battre. »
Afficher en entierIl n’y a pas de choix à faire. Je ne cesserai pas de respirer pour eux.
Pour eux qui brisent nos lois.
Ils ont fait l’affront à nos dieux.
Ils payent.
C’est tout.
Ils meurent.
C’est tout.
Afficher en entierJ’endure mille tourments et mille morts en attendant sa venue. Mais quand il s’approche enfin de mon corps cabossé, brisé, mutilé, je réalise que je ne pleure pas de douleur.
Mais de joie.
Lev se dirige vers moi alors que je me tortille au sol. Je lui crie de se battre, de ne pas abandonner les miens. Nous sommes déjà en sous-nombre…
Afficher en entierCe n’est pas grave s’il n’y a pas de lendemain.
Je le réalise maintenant.
Tant pis s’il ne doit y avoir qu’une nuit. Qu’une minute. Qu’une seconde.
Rien que pour cet instant, tout ce que j’ai vécu, tout ce que je vivrai un jour, toutes les douleurs que je pourrai ressentir, auront valu la peine.
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