Nos cerveaux resteront-ils humains?

Je viens de terminer un livre sur le cerveau reptilien, essentiellement sur le striatum et sur le neurotransmetteur que constitue la dopamine, place maintenant au cortex et à sa plasticité.

La plasticité de ce fameux cortex se manifeste par exemple par l’épaississement de certaines de ses zones lors de la multiplication des connexions synaptiques au cours d’un d’apprentissage. Elle se manifeste également par le fait que des fonctions assumées auparavant par une zone endommagée peuvent parfois être reprises en charge par une autre.

Actuellement déjà Le cerveau peut être réparé à l’aide d’implants mais augmenter ce cerveau en lui greffant des ordinateurs, c’est une autre problématique.

Ce livre est plus un pamphlet, une critique contre le transhumanisme qu’un livre de vulgarisation. Mais il est court, précis, clair, d’une lecture aisée et sans vocabulaire propre à des spécialistes

Ce fascicule me fait penser à un livre lu il y a très longtemps, « L’homme Terminal » de Michael Crichton. La conclusion pourrait être semblablement réaliste.

Mon évaluation est qu’enfin un auteur définit correctement ce qu’est l’intelligence artificielle et en expose ses limites. Cette étape est souvent négligée par pas mal de journalistes.