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Extrait ajouté par kats-at 2012-08-06T12:10:51+02:00

« - Je suis amoureux de toi, a-t-il dit doucement.

- Augustus !

- Vraiment, a-t-il répondu. Il me fixait, et je pouvais voir que les coins de ses yeux se plissaient. Je suis amoureux de toi, et je n'ai aucunement l'envie de le nier et de m'épargner le plaisir de dire des choses vraies. Je suis amoureux de toi, et je sais que l'amour est juste un cri dans le vide, et que l'oubli est inévitable, et que nous sommes tous condamnés, et qu'un jour viendra où tout notre travail sera réduit à de la poussière, et je sais que le soleil va avaler la seule planète que nous aurons jamais, et je suis amoureux de toi. »

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Extrait ajouté par Delfina 2013-02-08T23:05:16+01:00

" Tu m'as offert une éternité dans un un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse. "

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Extrait ajouté par Jadany 2013-06-25T09:20:56+02:00

-Balançoire recherche maison, ai-je proposé.

-Balançoire atrocement seule recherche maison accueillante.

-Balançoire seule, un brin pédophilique, recherche derrières d'enfants, ai-dit.

Il a ri.

-Voilà pourquoi.

-Quoi ?

- Voilà pourquoi tu me plais. Est-ce que tu te rend compte à quel point c'est rare de tomber sur une fille canon capable d'inventer un adjectif avec "pédophile" ? Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-03-16T23:57:25+01:00

J’ai coupé le moteur et je me suis tournée vers lui. Il était très beau.

– Hazel Grace, a-t-il dit, mon nom paraissait plus joli, comme neuf dans sa bouche. Je suis très content d’avoir fait ta connaissance.

– De même, Monsieur Waters.

J’étais intimidée. Je ne pouvais soutenir l’intensité de son regard bleu azur.

– Je peux te revoir ? a-t-il demandé d’un ton qui trahissait une inquiétude charmante.

J’ai souri.

– Bien sûr.

– Demain ?

– Attention, ai-je rétorqué. Tu risques de passer pour un impatient.

– C’est pour ça que j’ai dit demain, a-t-il répliqué. J’ai déjà envie de te revoir maintenant. Mais je vais m’obliger à attendre toute la nuit et une bonne partie de la journée de demain.

J’ai levé les yeux au ciel.

– Je ne blague pas, a-t-il insisté.

– Tu ne me connais même pas.

J’ai pris le livre qu’il avait calé entre les deux sièges.

– Et si je t’appelais quand j’ai fini ça ? ai-je proposé.

– Tu n’as pas mon numéro.

– Je te soupçonne fortement de l’avoir écrit dans ce livre.

Il s’est fendu de son sourire béat.

– Et tu oses dire qu’on ne se connaît pas.

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Extrait ajouté par Megane84 2013-02-27T10:22:55+01:00

« - Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré, quand maman est arrivée à ma hauteur. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer. »

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-03-17T00:00:03+01:00

– Au fait, tu diras quelque chose à la cérémonie ?

– Oui, bien sûr, ai-je répondu en posant ma tête sur son épaule.

Je l’ai serré contre moi par-dessus le dossier de sa chaise, mais il a fait une grimace, et j’ai retiré mon bras.

– Génial, s’est-il exclamé. J’ai bon espoir d’assister à la cérémonie en tant que fantôme, mais, au cas où, j’ai pensé que – mon intention n’était pas de vous prendre de court –, mais cet après-midi, j’ai pensé que je pourrais organiser des préfunérailles et, comme je me sentais plutôt bien aujourd’hui, j’en ai déduit qu’il fallait le faire immédiatement.

– Comment as-tu réussi à entrer ici ? lui ai-je demandé.

– Tu me crois si je te dis que la porte reste ouverte toute la nuit ?

– Non, ai-je répondu.

– Et tu as bien raison, a confirmé Gus en souriant. J’ai conscience que cela frise un peu l’autoglorification.

– Eh ! Tu es en train de me voler mon texte ! s’est écrié Isaac. Je commence justement en disant que tu es un salopard d’autoglorificateur.

J’ai éclaté de rire.

– OK, d’accord, quand tu veux, a dit Gus.

Isaac s’est éclairci la voix.

– Augustus Waters était un salopard d’autoglorificateur, mais on lui pardonne. On lui pardonne non pas parce qu’il avait le cœur aussi bon au sens figuré qu’il était naze au sens propre, ou parce qu’il savait mieux tenir une cigarette que tous les non-fumeurs du monde, ou parce qu’il avait dix-huit ans alors qu’il aurait dû vivre plus longtemps.

– Dix-sept, a corrigé Gus.

– Je pars du principe qu’il te reste encore du temps à vivre et arrête de m’interrompre, espèce de salopard. Je voudrais vous dire, a poursuivi Isaac, qu’Augustus Waters était tellement bavard qu’il vous aurait volontiers coupé la parole à ses propres obsèques. Et il était prétentieux : chaque fois qu’il pissait, ce mec ne pouvait s’empêcher de cogiter sur les multiples résonnances métaphoriques que ce geste entretenait avec la production de déchets sécrétés par l’homme. Et il était vaniteux : je crois que je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi séduisant qui soit aussi conscient de son propre potentiel de séduction. Cependant, j’ajouterai ceci : quand les scientifiques du futur se pointeront chez moi pour me proposer d’essayer des yeux de robot, je leur dirai de se barrer parce que je refuse de voir le monde s’il n’y est pas.

Là, j’étais au bord des larmes.

– Puis, après cette envolée de pure forme, je mettrai mes yeux de robot, parce que bon, avec des yeux de robot on peut sans doute voir à travers les T-shirts des filles et faire d’autres trucs du genre. Augustus, mon pote, bon voyage !

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Extrait ajouté par Jadany 2013-06-25T09:18:34+02:00

Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup.

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Extrait ajouté par Megane84 2013-02-27T10:29:36+01:00

« - J’espère seulement, a-t-elle ajouté en se tournant vers Gus, qu’ils deviendront des jeunes gens aussi réfléchis et intelligents que toi.

J’ai résisté à l’envie d’avoir un haut-le-cœur sonore.

- Il n’est pas aussi intelligent que ça, ai-je dit à Julie.

- Hazel a raison. C’est juste que la plupart des mecs canon sont stupides. Par conséquent, je me situe au-delà des espérances.

- Oui, il est avant tout sexy, ai-je déclaré.

- C’en est parfois aveuglant, a-t-il renchéri.

- D’ailleurs, Isaac, un de nos copains, est devenu aveugle à cause de ça.

- Quelle tragédie ! Mais comment puis-je m’empêcher d’être mortellement beau ?

- Tu ne peux pas.

- Ah, c’est un fardeau d’avoir un visage sublime.

- Sans parler de ton corps.

- Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu, Dave. Hazel Grace m’a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d’oxygène. »

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Extrait ajouté par Laura-T 2013-03-03T09:54:43+01:00

Van Houten,

Je suis quelqu’un de bien, mais j’écris comme un pied. Vous n’êtes pas quelqu’un de bien, mais vous écrivez remarquablement. On aurait fait une bonne équipe. Je ne veux pas vous demander ça comme un service mais, si vous avez du temps – et d’après ce que j’ai constaté, vous en avez beaucoup –, je me demandais si vous pouviez écrire l’éloge funèbre d’Hazel. J’ai pris des notes, mais j’aimerais que vous en fassiez quelque chose de cohérent ou même que vous m’indiquiez ce que je dois changer.

Le truc important chez Hazel, c’est ça : à peu près tout le monde est obsédé par l’idée de laisser une trace derrière soi, de léguer un héritage, de survivre à sa mort, de marquer les mémoires. Je n’échappe pas à cette règle. Ce qui m’inquiète le plus, c’est de devenir une énième victime oubliée de cette vieille guerre sans gloire contre la maladie.

Je veux laisser une trace.

Sauf que, Van Houten, les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices. On construit un centre commercial hideux, on fomente un coup d’État, on devient une rock star en se disant : « On se souviendra de moi », mais a) on ne se souviendra pas de nous et b) on ne laisse derrière nous que de nouvelles cicatrices. Le coup d’État mène à une dictature, le centre commercial devient une lésion urbaine.

(D’accord, je n’écris peut-être pas si mal que ça. Mais je n’arrive pas à rassembler mes idées, Van Houten. Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation.)

Nous sommes comme une meute de chiens qui pissent sur les bouches d’incendie. On empoisonne la terre avec notre pisse toxique, pour marquer « À moi » partout et sur tout, dans l’espoir ridicule de survivre à notre mort. Je ne peux pas m’empêcher de pisser sur les bouches d’incendie. Je sais que c’est idiot et inutile – ô combien inutile dans mon état –, mais je suis un animal comme les autres.

Hazel est différente. Elle se déplace avec légèreté, mec. Elle effleure le sol de ses pas. Hazel connaît la vérité : on a autant de chances de nuire à l’univers qu’on en a de l’aider, et on n’est pas près de faire ni l’un ni l’autre. Certains pourraient trouver triste qu’elle laisse une plus petite cicatrice que les autres, qu’on se souvienne moins d’elle, qu’elle ait été aimée profondément mais par peu de gens. Mais ce n’est pas triste, Van Houten. C’est glorieux, c’est héroïque. N’est-ce pas justement ça le véritable héroïsme ? Comme disent les médecins : « Avant tout, ne pas nuire. »

De toute façon, les véritables héros ne sont pas les gens qui font les choses ; les véritables héros sont les gens qui remarquent les choses, qui y prêtent attention. Le type qui a inventé le vaccin contre la variole n’a rien inventé du tout. Il a juste remarqué que les gens qui avaient la variole bovine n’attrapaient pas la variole.

Après mon PET scan, quand j’ai su que j’avais des métastases partout, je me suis faufilé en douce dans le service des soins intensifs et je l’ai vue alors qu’elle était inconsciente. Je suis entré derrière une infirmière et j’ai réussi à rester dix minutes près d’elle avant de me faire choper. J’ai vraiment cru qu’elle allait mourir avant que je puisse lui dire que j’allais mourir aussi. C’était terrible : la litanie incessante des machines de soins intensifs, l’eau sombre et cancéreuse qui s’écoulait de son torse, ses yeux fermés, l’intubation, mais sa main restait sa main, toujours chaude, les ongles vernis en bleu foncé presque noir. Je lui ai tenu la main en essayant d’imaginer le monde sans nous. Et, l’espace d’une seconde, j’ai fait preuve d’assez d’humanité pour espérer qu’elle meure, afin qu’elle ne sache jamais que j’allais mourir aussi. Mais ensuite, j’ai voulu plus de temps pour qu’on puisse tomber amoureux l’un de l’autre. Mon vœu a été exaucé. J’ai laissé ma cicatrice.

Un infirmier est entré et m’a dit de partir, les visites n’étaient pas autorisées. Je lui ai demandé comment elle allait, et il a répondu : « Elle continue à prendre l’eau. » Une bénédiction pour un désert, une malédiction pour un océan.

Quoi d’autre ? Elle est si belle qu’on ne se lasse pas de la regarder. Ça ne vous ennuie jamais qu’elle soit plus intelligente que vous : parce que vous savez qu’elle l’est. Elle est drôle sans jamais être méchante. Je l’aime. J’ai tellement de chance de l’aimer, Van Houten. Dans ce monde, mec, ce n’est pas nous qui choisissons si on nous fait du mal ou non, en revanche on peut choisir qui nous fait du mal. J’aime mes choix. J’espère qu’elle aime les siens.

Je les aime, Augustus.

Je les aime.

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Extrait ajouté par Jensen-Addict 2013-07-02T21:19:33+02:00

«Comme je ne peux pas parler de notre histoire d’amour, je vais parler de maths. Je ne suis pas très forte en maths, mais je sais une chose : il existe des nombres infinis entre 0 et 1. Il y a par exemple : 0,1 et 0,12 et 0,112 et tout une ribambelle d’autres nombres infinis. Evidemment, l’ensemble de nombres infinis compris entre 0 et 2 ou 0 et 1 000 000 est beaucoup plus important que celui entre 0 et 1. Certains infinis sont plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours, où j’enrage d’avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de chances d’en avoir d’en avoir, et pour Augustus Waters, j’aurais voulu tellement plus de nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour, je ne te dirais jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerais pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse.»

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