Extraits

- "Parfois... Parfois on s'interdit de faire ce qu'on a envie de faire... pour que les autres comprennent qu'on en a envie."

"Je t'appartenais déjà. Avant même d'avoir ton avis et, plus important encore, avant d'avoir le mien. Avant tout ça, avant tout et n'importe quoi, en réalité. J'avais ton coeur plaqué sur le mien. J'avais le mien accroché au tien."

(p. 424)

"Mais il y a toi. Puis il y a moi. Ca, je le vois distinctement.

Il y a des regards qui touchent et des mains qui apaisent.

Il y a des mots qui caressent et des caresses qui parlent.

Il y a du vacarme partout où il y a du silence. Du vent partout où l'on met le feu."

(p. 420)

- Je t'ai dit un jour que si l'on s'interdisait de faire ce que l'on voulait faire, c'était pour que les autres comprennent qu'on en avait envie. Il me parle vraiment, je ne le rêve pas.

- Mais c'est stupide.

Car c'est toi, Anna, qui m'as rendu ainsi. C'était toi qui m'as fait prendre conscience de la réalité des choses, qui m'as ouvert les yeux. C'est toi qui m'as donné envie d'apprendre de mes erreurs, de les corriger. C'est toi la raison de tout ce remue-ménage.

"- Et, lorsque le lien se brise, ça fait exactement comme quand on arrive au bout d'un bon livre. On se dit : Quoi, c'est déjà fini ? Mais on repense à ce qu'on a lu, ce qu'on a découvert. On garde le bon et on jette le mauvais. Pendant quelques minutes, on se mettrait presque à sourire parce que c'était beau. Le peu qu'on a vécu semblait réussi."

"- ... Tu as peur de tout l'amour que je pourrai te porter. Mais devine quoi ? C'est trop tard pour avoir peur. Le processus est déjà enclenché, tu ne pourras pas l'arrêter. Au contraire, tu peux l'aider à aller plus vite, plus loin, plus fort. Un mot, un geste, et tous ces obstacles que tu t'imposes disparaîtront. Tout ce qu'il te reste à faire, Stan, c'est m'embrasser. "

Il claque la porte derrière lui avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit. En une fraction de seconde, il a disparu. Et, étrangement, ça ne m'étonne même pas...

Spoiler(cliquez pour révéler)"Ca y est, nous respirons le même air désormais, son parfum a envahi tous mes sens.

Il rouvre les yeux.

Il est si proche.

- Pardonne-moi, dit-il.

Et il franchit enfin ce pas.

Sa bouche se mêle à la mienne avec violence, ses doigts viennent trouver mon visage, j'explose tout entière. Un feu se propage dans mon corps, j'ai l'impression de décoller du sol. Il écarte les lèvres et partage mon souffle, caresse de son pouce mes pommettes,

glisse sa langue sur la mienne. C'est une vague tempétueuse qui m'entraîne avec elle et m'écrase sur les rochers. C'est la démonstration du désir à l'état brut, sauvage.

C'est une évidence.

(p. 493)

"Elle avait tout. Du rire mélodieux au regard intense, des mains douces aux mots déstabilisants. Tout était là, rien que pour moi. Mais ce n'est jamais assez, ça ne sera jamais assez, pas vrai ? Il faudra toujours une petite poussière sur ma route qui me fasse dévier."

(p.272)